Test TV Sony KD-75XH95 : en 2020 tout s’améliore… et c’est (presque) parfait

La techno LCD au mieux de sa forme

Après les annonces du CES de Las Vegas, nous étions impatients de tester la nouvelle génération de téléviseur LCD de Sony qui s’annonçait très prometteuse. Nous avons reçu un modèle de la famille XH95 dans une version 75 pouces et on peut vous dire que le constructeur japonais a fait un très bon travail.

Un nouveau monstre prêt sur le marché des télés LCD.
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Ce test est valable pour les variantes suivantes :

Ce test a été réalisé le 01 Mai 2020 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

Initialement présentées à l’occasion du Consumer Electronic Show de Las Vegas en janvier dernier, les nouvelles gammes de téléviseurs de chez Sony débarquent peu à peu sur le marché — dans un contexte sanitaire très compliquée, pour ne pas dire catastrophique. Le premier modèle à nous être envoyé pour les tests est le KD-75XH95, un téléviseur exploitant une dalle 10 bits 100 Hz dotée d’un dispositif Full Array LED. Ce dernier promet un pilotage assez fin du rétroéclairage de la dalle LCD et donc une optimisation du taux de contraste, mais Sony ne communique jamais sur le nombre de zones.

Naturellement, cette télé est compatible HDR-10, HLG, Dolby Vision, mais pas de HDR10+. Le KD-75XH95 intègre le puissant processeur Sony X1 Ultimate et le système audio Acoustic Multi Audio, une variante de la techno Acoustic Surface qu’on trouve sur la gamme OLED de Sony (lire notre test du Sony KD-65AG9). Enfin, Sony a aussi beaucoup retravaillé la partie logicielle de son téléviseur sous Android TV. Voilà pour les présentations, passons désormais au test de ce téléviseur que nous avons reçu en avant-première. Vous trouverez peut-être le sommaire de ce test un peu « dans le désordre » (nous ne commençons pas par la qualité d’image, par exemple), mais détrompez-vous, cette année chez Sony, les améliorations se cachent aussi là où vous ne les attendiez peut-être pas.

Fiche technique

Modèle Sony KD-75XH95
Dimensions 1672 mm x 960 mm x 71,0 mm
Définition maximale 3840 x 2160 pixels
Taille de l'écran 75 pouces
Compatible HDR HDR10, Dolby Vision
Ports HDMI 4
Compatible Surround Dolby Atmos
Nombre de haut-parleurs 4
Puissance des haut-parleurs 30 watts
Sortie audio Casques, Haut-parleurs, Optique
Assistant vocal Google Assistant, Amazon Alexa
Efficacité énergétique B
Prix 3499
Fiche produit

Les tests ci-dessous ont été menés sur un téléviseur envoyé en test par Sony. Les mesures ont été réalisées à l’aide d’une sonde Xrite i1 Display Pro et le logiciel Calman Business de Portrait Display.
Pour ce test, nous souhaitons faire appel à votre indulgence quant à la qualité des photos. Vous le savez, nous mettons un point d’honneur à partager des photos qui permettent d’apprécier les détails et la beauté des produits (quand c’est le cas), mais il n’est pas évident de remanier tout son intérieur pour installer un téléviseur de 75 pouces. Merci.

Sony KD-75XH95, design et conception

C’est une nouvelle fois la sobriété et l’élégance qui qualifie le mieux ce téléviseur Sony. Dans cette version immense que représente le 75 pouces et ses presque 170 cm de large, la bête en impose… dans n’importe quelle pièce à vivre d’ailleurs. Le cadre en métal rehausse le ton et assure un très bon niveau de finition.

Le cadre finition métal participe à l’aspect Premium.

Comme souvent, le constructeur japonais propose deux possibilités de montage pour les pieds du téléviseur. Parfois, Sony offre le choix de surélever plus ou moins les pieds pour y glisser en dessous une barre de son, mais ici c’est d’entraxe qu’il s’agit.

Les pieds en position « large » s’alignent parfaitement sur le châssis.

En effet, la conception des pieds est faite de manière à ce qu’il soit possible de choisir parmi deux écartements différents. Le premier occupe toute la largeur du téléviseur, soit environ 167 cm) et, dans cette configuration, les pieds sont parfaitement alignés avec le châssis. C’est très élégant, mais cela ne conviendra pas à tous les meubles.

L’écartement minimal est d’environ 105 cm, soit une largeur de meuble plus conventionnelle.

En inversant les pieds (celui de gauche passe à droite et inversement) l’écartement est alors d’environ 105 cm permettant alors de l’installer sur un meuble d’un format plus… courant. À noter d’ailleurs qu’ici la dalle est suffisamment surélevée pour installer une barre de son devant le téléviseur : on mesure 8 cm au bas du châssis et 10 cm au bas de la dalle LCD.

Les micros intégrés dans le bas de la dalle pour Google Assistant… et plus encore.

Un dernier petit tour rapide du côté du côté du logo Sony où sont intégrés les deux micros servant à piloter Google Assistant, mais aussi à calibrer le son du téléviseur. L’une des grosses améliorations apportées par la technologie Acoustic Multi Audio sur cette gamme 2020, et sur laquelle nous allons revenir. Vous verrez que Sony a fait le nécessaire pour vous offrir un son de qualité et vous faire faire l’économie d’une barre de son, justement.

Des évolutions logicielles et matérielles qui font du bien

De prime abord, on pourrait penser que cette version 9 d’Android TV ne change donc pas trop – même si le logo Disney+ a de suite fait son apparition aux côtés des autres applications. Pourtant, dès les premières minutes d’utilisation, qui passent d’ailleurs par la configuration du téléviseur, on remarque que Sony a fait le nécessaire pour rendre l’expérience utilisateur encore plus claire et plus simple. Les informations sont plus nombreuses à chaque étape de la configuration et tout se passe vraiment bien.

La configuration du téléviseur via son compte Google et son smartphone reste la plus rapide et la plus efficace pour retrouver ensuite un environnement Android TV avec ses comptes Netflix, Amazon Prime Video and Co déjà configurés. Premier point important, cette famille XH95 profite du bandeau de raccourcis dont nous avons déjà salué l’efficacité et la praticité à l’occasion du test du KD-65AG9. Mais c’est lorsqu’on se rend dans les paramètres du téléviseur qu’on remarque à quel point les menus ont évolué pour en faciliter la compréhension des utilisateurs pas forcément très à l’aise avec le sujet.

On retrouve d’abord des indications assez (voire très) basiques pour le choix du mode de l’image. Vous lirez, par exemple, que les modes cinéma et photo sont respectivement recommandés « pour regarder des films… et des photos à domicile ». Certains pourraient découvrir que le mode expert n’est pas un réservé aux experts qui souhaitent calibrer leur image, mais plutôt à des utilisateurs qui souhaitent profiter de la reproduction d’image la plus exacte possible qui se traduit ici par « améliore la reproduction fidèle du signal d’origine dans un environnement sombre ».

Vous n’êtes sans doute pas passés à côté des critiques portées par les réalisateurs et acteurs, dont Tom Cruise, à l’encontre des technologies qui gâchent le travail des réalisateurs. Netflix partageait même ses recommandations en matière de réglage d’image. Précisons d’ailleurs au passage que ce téléviseur Sony dispose de nombreux modes d’image, dont un mode Netflix, pour lequel le rendu se rapproche assez du « Dolby Vision sombre » et donc plutôt adapté pour regarder ses contenus dans la pénombre. Bref.

À ce premier niveau d’explications assez basiques, s’ajoutent aussi dans ces nouveaux menus des choses un peu plus poussées telles que le gamma, le niveau de noir, le X-Tended Dynamic Range ou encore le motion flow. Les plus initiés (ou téméraires) qui voudraient se lancer dans les options de calibration de l’image seront eux aussi mieux renseignés. Les options de réglages des températures des couleurs sont désormais expliquées plus en détail et permettent de faire la différence entre le gain et la polarisation qui interviennent respectivement sur les réglages des couleurs dans les scènes lumineuses ou sombres.

Tout cela n’a peut-être l’air de rien. Au quotidien, vous n’irez sans doute pas faire un tour dans les menus de configuration du téléviseur, mais cette amélioration que Sony apporte à l’univers Android TV montre bien que le constructeur considère aussi la partie logicielle comme un élément important. Et nous y sommes très attachés. Il n’y a rien de plus décevant que de tester une télé haut de gamme qui ressemble à tous les autres. On n’est pas juste là dans l’intégration d’une dalle LCD et d’un processeur qui se débrouille pour faire au mieux. L’expérience utilisateur occupe et gagne du terrain, même là où les univers WebOS de LG et Tizen OS de Samsung ont longtemps régné en maître.

Enfin, du côté des améliorations matérielles qui méritent d’être mises en avant, parlons de la télécommande qui est enfin… rétroéclairée ! Pour optimiser la durée de vie des piles, le constructeur a intégré un capteur de luminosité (le petit capteur en haut à gauche de la télécommande) ainsi qu’un gyroscope. Ce dernier permettra de réveiller le rétroéclairage seulement lorsque la télécommande sera manipulée… et seulement si le capteur de luminosité a détecté la pénombre dans la pièce. Pas mal !

Sony Acoustic Multi Audio : un son qui s’adapte à votre pièce

Encore un peu de patience, nous allons venir à la qualité vidéo de ce téléviseur (qui est excellente comme vous l’imaginez) attardons-nous sur un autre élément qui fait toute la différence… l’audio ! La techno Acoustic Multi Audio qui équipe ce modèle est la déclinaison pour les modèles LCD de l’Acoustic Surface qui fait des merveilles sur les AG9, par exemple. Le petit truc en plus avec l’Acoustic Multi Audio, c’est qu’on trouve, en plus des quelques options pour régler le son, une étape de calibration.

La procédure est proposée lors de la première installation du téléviseur, mais il est possible de la faire ou la refaire à tout moment. Celle-ci consiste à utiliser le micro de la télécommande et ceux intégrés aux téléviseurs pour calibrer le rendu audio en fonction de la géométrie et du mobilier (rideaux compris) de votre pièce. Pour cela, le téléviseur diffuse des bruits à un volume relativement élevé, qui se propagent dans la pièce, rebondissent, puis sont captés par les micros du téléviseur, mais aussi par celui de la commande que vous aurez pris le soin de prendre avec vous avant de vous installer dans votre canapé.

La procédure dure quelques minutes et elle a pour but de créer un rendu personnalisé dans la diffusion du son. À défaut de noter une différence énorme avec la configuration initiale, nous avons tout de même l’impression que les canaux gauche et droite sont plus précis – autant que peut l’être un système audio d’un téléviseur. Nous l’avons testé dans deux environnements différents, notre espace de test qui n’est très large, et dans notre salon où l’installation n’est pas franchement idéale (le téléviseur, qui n’est là que pour quelques jours, est posé sur une table basse) et pourtant on peut remarquer que, même si les tweeters sont à l’arrière du téléviseur, et les médiums/graves sur la partie basse du châssis, la spatialisation du son est plutôt bonne.

L’audio est bien orienté vers les spectateurs.

Sony joue de l’épaisseur de la télé pour orienter de quelques degrés vers l’avant les évents qui servent à la propagation du son. Ce n’est pas aussi directionnel qu’une barre de son, ou des enceintes… mais c’est pas mal.

Sony X1 Ultimate : encore meilleur !

Nous l’avions bien remarqué dès la mise en marche du téléviseur ! Dès les premières minutes passées à surfer sur le menu d’accueil d’Android TV, nous avions pu remarquer à quel point le fond noir qui habille cette interface est de plus en plus… noir ! Nous vous parlions de la technologie Full Array LED et de tous l’intérêt de cette multiplication des zones lumineuses sur les contrastes : en voilà un exemple flagrant ! Dès la mise en marche du téléviseur, les icônes se détachent très bien, sans bavure des couleurs, et avec un effet de halo maîtrisé, voire imperceptible la plupart du temps (cela dépend de la puissance du rétroéclairage et de l’appli).

Le menu d’accueil d’Android TV

C’est très sympa ! Mais ne vous emballez pas, nous allons voir un peu plus loin que ce n’est pas du niveau de l’OLED… mais quand même ! Le microdimming fait son petit effet d’entrée de jeu et s’applique aussi à tous les contenus multimédias qu’on peut visionner sur le téléviseur.

On retrouve aussi la technologie XDR, pour X-tended Dynamic Range, qu’on connaît maintenant depuis plusieurs années chez Sony, et qui est notamment utilisée pour le traitement des contenus HDR. Ici, cette techno est clairement bonifiée par les qualités (puissance et précision) du rétroéclairage, mais à contrario, en raison de la forte puissance lumineuse de la dalle (nous allons y revenir), il faudra veiller à ne pas pousser trop haut le niveau de cette option dans les menus, sous peine de cramer l’image et de créer des effets de « blooming », ce halo lumineux qui borde un sous-titre affiché sur une image sombre, par exemple.

L’éclairage par zone montre encore quelques limites par rapport à l’OLED.

En fait, à l’occasion des tests de ce téléviseur, nous avons été agréablement surpris par l’efficacité de certaines technologies que nous avions tendance à désactiver par le passé. Le X-Motion Clarity, à savoir le moteur de compensation de mouvement, s’est montré particulièrement efficace sans que nous ayons à en modifier légèrement le réglage. C’était parfois nécessaire pour regarder des courses de F1, des matchs de foot ou encore certains films où tout va très vite. Le processeur X1 Ultimate fait des merveilles sur ce sujet. Jamais nous n’avons été incommodés pendant les tests, pas plus que par un mauvais upscaling d’une source vidéo à la base potable (Full HD pour l’essentiel), visionnée depuis un Blu-ray ou via des services de streaming en ligne — malgré les limitations de débit qui s’appliquent actuellement.

C’est aussi le cas sur la gestion du dégradé d’un beau ciel bleu où on ne remarque aucune trame ou escalier sur cet immense 75 pouces. En fait, il n’y a rien de surprenant de constater que la qualité perçue est aussi bonne sur un tel téléviseur haut de gamme. Plus rien n’est laissé au hasard, pas même les conditions de lumières ambiantes. Là encore, plusieurs modèles de la gamme Sony intègrent un capteur de luminosité et c’est aussi le cas de KD-75XH95. Et si ce capteur peut être désactivé sur certains téléviseurs où l’effet d’ajustement automatique n’est pas toujours bienvenu, ici il est vivement recommandé de le laisser activé au risque d’être visuellement agressé lorsque la pièce baigne dans la pénombre ou le noir total.

Sony KD-75XH9505 : une fidélité parfaite

Terminons ce test par le clou du spectacle, ou la cerise sur le gâteau… les résultats de nos mesures. N’y allons pas quatre chemins : c’est parfait ! Nous retrouvons dans ce KD-75XH95 tout ce que nous attendions pour un tel téléviseur haut de gamme. La fidélité des couleurs est parfaite dès le mode cinéma (historiquement le mode expert est meilleur chez Sony), avec un Delta E 2000 moyen mesuré à 2,25 (2,51 en mode expert), qui se traduit par une fidélité parfaite des couleurs. Y compris sur l’espace colorimétrique DCI-P3 où le Delta E est mesuré à 2,31 seulement.

La très large couverture des espaces colorimétriques REC.709 (99.9%) et DCI-P3 (95% environ) est une excellente chose pour vos contenus les plus variés. Comme à son habitude, Sony affiche une bonne mesure du côté du gamma (ici de 2,24), mais la température moyenne mesurée reste un rien trop froide. Nous avons relevé 6957K sur ce 75 pouces en mode cinéma contre 6500K pour la valeur idéale. À noter toutefois que le constructeur a travaillé sur le sujet, puisqu’il n’était pas rare que cette mesure dépasse les 7000 K. La bonne nouvelle quoi qu’il en soit, c’est que les courbes RVB sont régulières.

Enfin, l’autre évolution que nous attendions sur cette gamme 2020 est la montée en puissance lumineuse. Nous avons mesuré des pics à 1134 cd/m² en mode cinéma et 1256 cd/m² en mode intense avec un carré blanc occupant 5% de la surface d’affichage. Il est plus intéressant de noter qu’en mode cinéma, la puissance reste remarquable lorsque le fond blanc occupe toute la dalle puisque notre sonde relève encore 692 cd/m²… c’est plus lumineux que certains OLED en valeur de pic. Reste que sur le sujet, Samsung détient une belle avance sur la concurrence avec sa technologie LCD QLED et qu’il nous tarde de voir ce que nous réserve le constructeur sur sa gamme 2020 équivalente.

Mesure de retard à l’affichage.

À noter que Sony ne réalise pas de mauvaise performance sur l’input lag, soit le retard à l’affichage. Nous avons mesuré 18,5 ms, ce qui reste une très bonne valeur. Nous préférons retenir que tout se passe bien sur les jeux vidéo. La fluidité est bonne, la puissance du rétroéclairage ne passe inaperçue et, surtout, la fidélité des couleurs est très bonne puisque nous l’avons mesuré à 3,6 environ. Attention toutefois, Sony ne propose pas le support du HDMI 2.1 sur cette famille XH95. Exit donc le support du Variable Refresh Rate, de la 4K120 encore l’Auto Low Latency Mode. Si cette caractéristique est indispensable, chez Sony il faudra attendre la commercialisation de la gamme XH90… ou aller voir ailleurs. On peut considérer que c’est bien dommage car, même si pour l’instant la 4K@120Hz reste un fantasme, les cartes supportant de tels modes devraient rapidement arriver — rappelons, par exemple, qu’une carte NVIDIA 2080Ti à 1300 euros environ, plafonne à 4K 80 FPS sur un jeu léger et un PC bien costaud. Mais tout de même… considérant qu’on n’achète pas un téléviseur 75 pouces pour 6 mois… il fallait prendre cela en compte.

Prix et disponibilité du Sony KD-75XH9505

Le Sony KD-75XH9505 sera disponible au printemps. Pour la diagonale d’écran de 75 pouces testée ici, comptez 3 499 euros au lancement. Sony propose cependant d’autres tailles, de 49 pouces (1299 euros), 55 pouces (1699 euros), 65 pouces (1999 euros) ou 85 pouces (4399 euros).

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Note finale du test
8 /10
Vous l’aurez compris, ce Sony KD-75XH95 fait un carton ! Sur ce millésime 2020, le constructeur a visiblement fait le nécessaire pour corriger les critiques portées aux précédents modèles. La bonne nouvelle c’est que cela concerne aussi bien les points de la plus haute importance, comme la fidélité des couleurs ou encore la luminosité et la qualité audio. Mais Sony a également travaillé sur les éléments de confort comme l’ergonomie de la télécommande ou l’interface d’Android TV qui est ici fluide et plaisante à utilisant.

Reste que Sony ne parvient pas à nous surprendre, ou en tout cas à nous émerveiller sur le design et c’est un peu dommage. Ajoutons que les fuites de lumière sur ces écrans LCD a fortiori performants restent également un problème. Enfin, le fait que support du HDMI 2.1 ne soit pas au rendez-vous peut également être un problème, d'autant que la concurrence le propose -- notamment Samsung sur le Q80T que nous testons actuellement en 55 pouces. Et même si l'intérêt d'un mode 4K 120 Hz est discutable pour l'instant, puisque le Q80T propose cela pour le même prix, nous retirons un point à ce 75 pouces (vous nous trouvez trop dur ?).

Quoi qu'il en soit, il nous tarde justement de voir que ce que réserve la concurrence. Une chose est sûre, la rivalité qui anime le trio Sony, LG, Samsung ne va pas s’essouffler cette année…

Points positifs du Sony KD-XH95

  • La qualité de l'image

  • La qualité audio

  • Les améliorations apportées à Android 9

  • La télécommande rétro-éclairée

  • La fidélité des couleurs

Points négatifs du Sony KD-XH95

  • Le prix élevé

  • Le design (trop) conventionnel

  • L'effet de blooming encore notable

  • Pas de support HDMI 2.1, même si l'intérêt est discutable pour l'instant.