
Alors certes, le Xiaomi YU7 est loin d’être inconnu dans les colonnes de Survoltés, puisque nous avons déjà pu le conduire en juillet 2025.
Pour aller plus loin
On a roulé 250 km avec la nouvelle voiture électrique de Xiaomi (YU7) : une claque comme rarement on en prend
Mais sa présentation surprise (et non officielle) lors du Salon IAA de Munich m’a permis de rencontrer pour la première fois cette voiture électrique qui rencontre un succès remarquable en Chine ; l’occasion, en parallèle, de comprendre à quel point Xiaomi semble avoir mis les moyens pour proposer des voitures électriques au niveau des concurrents.
Fiche technique
Modèle | Xiaomi YU7 |
---|---|
Dimensions | 5,00 m x 1,99 m x 1,60 m |
Puissance (chevaux) | 690 chevaux |
0 à 100km/h | 3,23 s |
Niveau d’autonomie | Conduite semi-autonome (niveau 2) |
Vitesse max | 253 km/h |
Prise côté voiture | Type 2 Combo (CCS) |
Essayez-la | Fiche produit Voir l’essai |
Une ligne séduisante
Ne nous le cachons pas : ce YU7 n’était qu’un panneau publicitaire géant pour la société d’ingénierie qui l’exposait sur son stand. Ne gâchons pas notre plaisir et partons explorer les lignes de ce gros SUV de 5,0 m de long.

Dans ce Gold Powder rosé, le Xiaomi présente bien. Les proportions séduisent, avec cet immense capot et l’habitacle reculé sur l’arrière, tandis que les immenses jantes de 21 pouces (chaussés de pneus Michelin !) permettent de gommer le gabarit.
Les ressemblances avec le Ferrari Purosangue, souvent lues lors de la présentation du YU7, s’estompent lorsqu’on l’a devant soi. En revanche, l’air de famille avec la SU7 est inratable, notamment au niveau des optiques avant et arrière.

Tourner autour du SUV permet de déceler quelques détails intéressants, comme le traitement aérodynamique. La partie supérieure des phares avant est ainsi évidée, permettant un écoulement de l’air sous le capot pour le faire ressortir par des ouïes un peu avant le pare-brise. À l’avant comme à l’arrière, des inserts couleur carrosserie allègent visuellement les boucliers.
Un habitacle spacieux et assez bluffant
Monter à bord du YU7 fut périlleux : de nombreux journalistes et professionnels était curieux de découvrir le SUV électrique. Une brève excursion dans cet habitacle fut néanmoins enrichissant.
Première impression : le département design de Xiaomi a fait fort en s’éloignant de la planche de bord photocopié de nombreuses voitures électriques chinoises, avec un écran central qui trône au centre et pas grand-chose d’autre.

Ici, une impressionnante console centrale très inclinée se fond dans la planche de bord, qui accueille certes une indispensable dalle de 16,1 pouces, mais dans un style assez épuré et reposant.
L’autre innovation, c’est le Xiaomi HyperVision, une surface de projection sur toute la partie inférieure du pare-brise. À l’instar du Panoramic iDrive du BMW iX3, il reflète trois écrans et peut afficher toutes les informations de conduite et des informations d’infodivertissement pour le passager.
Pour aller plus loin
Je suis monté à bord du BMW iX3, et je trouve qu’il met une claque aux autres voitures électriques européennes
La première impression fut bonne, avec des informations facilement lisibles sans avoir à (beaucoup) quitter la route des yeux. Un gain en lisibilité et en sécurité, donc, mais aussi une nouvelle façon de présenter les informations nécessaires dans une voiture. Intéressant.

Quant aux places arrière, elle m’ont semblé spacieuses : caser mon 1,78 m sur la banquette derrière un homme de même gabarit n’a posé aucun problème, tandis qu’un écran permettra de choisir sa température, le chauffage des sièges ou les médias – reprenant donc l’idée de Tesla.
Dernière découverte : les matériaux, assez soignés. La version Max du YU7 présenté permettait d’accéder à un pavillon en suédine, très douce au toucher, tandis que les sièges en véritable cuir Nappa flattent l’œil. Du solide.
Bientôt en Europe ?
Le YU7 présenté à Munich n’a aucune prétention de fouler les routes européennes. Et même s’il se murmure que des particuliers auraient déjà importé au moins un YU7 en Europe – suivant l’exemple du VTC en SU7 croisé en plein Paris –, il faudra attendre encore un peu pour profiter des Xiaomi électriques hors de Chine.

L’arrivée de la marque en Europe a d’ailleurs été récemment confirmée : il faudra attendre 2027, mais avec beaucoup de zones d’ombre. Quels marchés seront visés ? Quelles voitures seront proposées ? Quelle stratégie de vente ? Quels prix ? Il faudra encore patienter.
À titre d’information, le Xiaomi YU7 est disponible à des tarifs compris entre 253 500 et 329 900 yuans en Chine, soit l’équivalent de 30 000 à 39 000 euros. Une fois dans nos contrées, les prix seront fatalement revus à la hausse, notamment à cause du transport et des surtaxes douanières.

On constate souvent des prix quasiment doublés une fois en France ; de quoi conserver l’avantage stratégie de Xiaomi dans le domaine ? Réponse dans deux ans.
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