Indice de réparabilité : voici les nouveaux produits évalués depuis cette semaine

 

Depuis le vendredi 4 novembre, quatre nouvelles catégories de produit sont concernées par l'indice de réparabilité. On fait le point.

La forme de la France et le logo de l'indice de réparabilité
La France peut se réjouir sur plusieurs choses autour de l’indice de réparabilité // Source : Frandroid

Près de trois ans après l’apparition de l’indice de réparabilité, cette étiquette s’étend à de nouveaux produits. Comme le rapporte l’UFC Que Choisir, ce sont quatre nouvelles catégories de produits qui vont devoir s’auto-évaluer depuis vendredi 4 novembre quant à la facilité de les réparer.

Concrètement, ces quatre types de produits sont tous liés à l’électroménager, et non pas à l’électronique grand public classique. On va ainsi retrouver :

  • Les lave-linge à chargement par le dessus ;
  • Les lave-vaisselle ;
  • Les nettoyeurs à haute pression ;
  • Les aspirateurs.

Alors que les lave-linge à chargement par le hublot étaient déjà concernés par l’indice de réparabilité depuis janvier 2021, c’est donc le second type de produit qui va désormais en profiter. Du côté des nettoyeurs haute pression, l’indice concerne cette fois les appareils utilisant de l’eau à haute pression utilisés pour nettoyer une voiture ou une terrasse, comme ceux de Kärcher. Enfin, pour les aspirateurs, sont concernés aussi bien les aspirateurs-traineaux avec ou sans fil que les aspirateurs-balais ou les aspirateurs robots.

Cinq critères pris en compte par les constructeurs

Rappelons que, depuis le 1er janvier 2021, l’indice de réparabilité doit être accolé aux smartphones, ordinateurs portables, téléviseurs, lave-linge à hublot et tondeuses à gazon. Ce sont cinq critères qui doivent être pris en compte par le constructeur au moment de décider de l’indice de réparabilité de ses produits : la documentation disponible, la facilité de démontage, la disponibilité des pièces détachées, le prix et d’éventuels critères spécifiques, en fonction de la catégorie de produit.

Par exemple, pour les aspirateurs, le constructeur va devoir évaluer l’accessibilité du compteur d’usage, l’assistance à distance sans frais et la possibilité de réinitialiser l’appareil aux paramètres d’usine.

Rappelons néanmoins que l’indice de réparabilité doit être fixé par le fabricant lui-même. Un système qui n’est donc pas sans défaut. En effet, l’association HOP dénonçait, en mars dernier, des notes surévaluées de la part des industriels, sans aucun contrôle de la part de l’État. D’après l’association, les constructeurs rechigneraient à s’allouer un indice trop faible et la grille actuelle aurait tendance à favoriser les bonnes notes.