Le nouvel iPad mini 7 a un vilain défaut invisible, très frustrant en 2024

2 longues heures pour faire le plein...

 
Apple, une nouvelle fois, déçoit sur la vitesse de recharge. Son nouvel iPad mini 7 souffre ainsi à nouveau d’une charge en 20 W maximum, induisant une vitesse de recharge fatalement raplapla…
L’iPad mini 6, pour illustration // Source : FRANDROID – Anthony WONNER

Un document issu d’une agence de régulation confirme un doute que nous avions au sujet de l’iPad Mini 7, annoncé plus tôt cette semaine. L’appareil se contentera bien une nouvelle fois d’une recharge limitée à 20 W maximum. Une caractéristique que nous trouvions déjà en 2021 sur la sixième génération de l’appareil, et qui a pour principal inconvénient de conduire à une recharge lentissime pour un produit lancé en 2024.

Pour faire simple, et si l’on s’en tient à nos mesures réalisées avec un chargeur 20 W sur l’iPad mini 6, tablez sur :

  • Environ 25 % d’autonomie recouvrée en 20 minutes sur chargeur
  • Environ 70 % d’autonomie recouvrée en une heure de charge
  • Le 0 à 100% d’autonomie en plus ou moins 1 heure et 45 minutes sur secteur.

Ces performances sont nettement moins bonnes que ce que permet un nombre croissant de tablettes Android, ces dernières exploitant fréquemment des puissances de charge nettement plus importantes.

Pour comparaison, un « simple » OnePlus Pad 2 gère par exemple la charge rapide en 67 W ; tandis que les iPad Pro s’en tiennent à 30 W.

iPad mini 7 : une mise à jour sans grands bouleversements

En l’état, le nouvel iPad mini 7 prend des airs de mise à jour un brin paresseuse. Outre la présence d’une charge 20 W inchangée, d’une autonomie qui stagne et de caméras identiques à celles du précédent modèle (à l’exception d’une meilleure gestion du HDR), l’appareil reprend à son compte le même écran que son prédécesseur et s’en tient également au même design.

Apple arguera sans doute que la principale nouveauté est à chercher du côté des performances et de la prise en charge d’Apple Intelligence… mais même sur ce terrain, la nouvelle ardoise compacte du groupe impressionne peu.

On s’en tient en effet à une puce A17 Pro modifiée, et donc moins puissante que celle installée à bord des iPhone 15 Pro. Pour faire court, il s’agit de l’option la plus basique qu’Apple pouvait choisir pour offrir une prise en charge de ses nouvelles fonctionnalités basées sur l’IA. Pas de quoi sabrer le champagne.


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