Comment bien choisir son smartphone ?

 

Trouver le smartphone idéal qui répond le mieux à ses besoins n'est pas toujours simple. Il faut prendre en compte de nombreux critères avant de faire son choix. Pas de panique ! Frandroid vous les livres les clés pour bien choisir un smartphone.

 

Pas une semaine sans qu’une marque de smartphone ne lance une nouvelle référence sur le marché. C’est un appareil que l’on a la plupart du temps avec soi, et que l’on va utiliser au quotidien pendant un petit moment. Le choix d’un smartphone n’est donc ni simple ni anodin.

Définir ses besoins et ses critères

Avant toute chose, voici les premiers conseils que nous pourrions vous donner :

Commencez par vous poser les bonnes questions : quel budget maximum puis-je mettre dans mon téléphone ? Quelle est la taille d’écran que je désire ? Pour quels usages vais-je utiliser mon smartphone : pour utiliser les réseaux sociaux et me connecter à internet ? Travailler ? Jouer ? Prendre des photos ? Ce sont vraiment les premières questions obligatoires à se poser et c’est seulement ensuite que vous pourrez commencer à cibler des appareils et vous intéresser à leurs fiches techniques.

N’hésitez pas à mettre un certain prix dans votre téléphone. Cela ne signifie pas qu’il faille obligatoirement mettre le plus haut prix. Si pour vous, le smartphone est un élément important et indispensable dans votre vie, fixez-vous un budget d’au moins 400, 500 euros. Les smartphones de milieu de gamme compris entre 300 et 500 euros sont à présent de bonne qualité et peuvent facilement durer deux à trois ans. Et si vous voulez un bon téléphone avant un téléphone dernier cri, n’hésitez surtout pas à regarder les smartphones haut de gamme de l’année précédente. Leur prix baisse rapidement.

Les guides d’achat de Frandroid

Choisir son smartphone peut donc être une longue quête. Pour vous y retrouver plus facilement, retrouvez notre guide des meilleurs smartphones en 2023. Ce guide, comme tous nos autres guides, est mis à jour très régulièrement avec une sélection de nos smartphones préférés. Nous avons également des guides adaptés à chaque budget (pour 200, 300, ou encore 400 euros), ou pour certains critères spécifiques (les meilleurs en photo par exemple).

Cela va sans dire, mais nous ajoutons à nos guides d’achat uniquement des smartphones que nous avons testés nous-mêmes et que nous pouvons recommander. Nous expliquons comment nous testons et notons les smartphones dans un article dédié.

L’écran : LCD ou OLED ? HD ou 4K ? HDR ?

En bref

Privilégiez les écrans OLED plutôt que LCD, avec un bon spectre de couleur affiché (si possible DCI-P3 ou Adobe RGB) et avec une résolution d’au moins 350 pixels par pouce. Lire le test du smartphone est le seul moyen de vérifier la justesse des couleurs, la calibration de l’écran.

L’écran est l’un des éléments primordiaux à considérer lors de l’achat d’un téléphone, puisque c’est lui qui assurera l’essentiel du confort qu’il vous procurera. Et pour bien le choisir, il n’est pas question de se contenter de vérifier le nombre de pixels.

Le type de dalle

Au moment de choisir un smartphone, la caractéristique qui importe sans doute le plus quand on s’intéresse à l’écran est la technologie de dalle utilisée. Deux grandes technologies s’affrontent, le LCD (LCD IPS le plus souvent) d’un côté et l’OLED de l’autre (POLED, AMOLED, etc.). Plus récentes, les technologies OLED ont longtemps été réservées au marché haut de gamme.

L’avantage de l’OLED est de permettre à l’écran d’afficher des noirs parfaits, et donc un contraste infini, car le rétroéclairage est géré individuellement par pixels. Toute chose égale par ailleurs, l’OLED devrait donc l’emporter sur un écran LCD au moment de faire un choix. Heureusement, l’horrible technologie TN a aujourd’hui disparu du marché.

Les couleurs affichées : sRGB, DCI-P3, Adobe RGB

Un critère souvent mis en avant par les marques est le spectre de couleur affiché, on parle également de gamut. Plus un écran a un large gamut, plus il peut afficher de couleurs différentes. Dans l’ordre, on privilégiera les écrans Adobe RGB ou DCI-P3 plutôt qu’un écran simplement sRGB.

Test du calibrage des couleurs d’un écran. Ici le Samsung Galaxy Note 10+.

Attention toutefois, afficher des couleurs ne signifie pas forcément que l’écran les affiche correctement, c’est ici que le calibrage prend toute son importance. Malheureusement pour savoir si un écran est correctement calibré, il n’y a pas d’autre choix que de lire des tests de l’appareil. Impossible de le deviner sur une fiche produit.

La définition et la résolution

La définition d’un écran est un élément important (le fameux HD, Full HD, QHD ou 4K), mais il ne fait pas tout. Vous rencontrerez peut-être un « + » à côté de la définition (Full HD+, HD+), il s’agit en général de la même définition, mais avec quelques pixels en plus pour s’adapter à un format d’écran différent (19:9 au lieu de 16:9 par exemple).

La résolution correspond à la densité de pixels.

La définition est absolue, et ne prend pas en compte la taille de l’écran, pourtant important quand on parle du nombre de pixels affichés. Rentre alors en jeu la notion de résolution, ou densité de pixels. Elle est calculée en fonction de la taille de l’écran, et s’exprime en pixels par pouce (ppp, pixel par pouce, ou dpi en anglais, dot per inch). La barre des 350 pixels par pouce est un bon palier à franchir pour avoir un écran confortable à lire.

Le traitement du verre

Regardez s’il est fait mention d’un quelconque traitement anti-rayures, qui accroîtra sensiblement la durée de vie de votre appareil. Le plus répandu, le Gorilla Glass de Corning, est très efficace. L’écran peut également bénéficier d’un traitement oléophobique contre les traces de doigt, mais ce détail est rarement inscrit sur les fiches techniques des appareils.

Le design : encoche, plastique et métal

En bref

Essayez de prendre en main le smartphone en magasin avant l’achat. Vérifiez si le smartphone est certifié comme résistant à l’eau et la poussière et privilégiez les smartphones sans caméra mécanique.

On ne va pas vous l’apprendre, l’appréciation du design d’un téléphone est surtout subjective. La généralisation des écrans borderless a obligé les fabricants à trouver de nouvelles manières d’intégrer la caméra en façade : écran percé, encoche ou encore caméra mécanique. C’est à vous de décider, mais notez que tout mécanisme supplémentaire est une source potentielle de panne ultérieure.

On peut relever plusieurs points objectifs concernant le design : le smartphone est-il en plastique ou en métal ? Avec ou sans port jack 3,5 mm ? Est-il certifié comme résistant à l’eau et la poussière ?

La fameuse encoche des iPhone

Sur le haut de gamme, on privilégiera les smartphones avec un dos en métal ou en verre, matières jugées plus nobles que le plastique. Le verre permet en général une meilleure transmission sans-fil des données, et une compatibilité avec la charge sans-fil.

Si votre budget est particulièrement limité, essayer vraiment de prendre le téléphone en main, c’est sur ces gammes que l’on peut le plus facilement rencontrer des désagréments : coque qui grince ou verre de l’écran mal intégré. S’il n’est pas possible de prendre le téléphone en main, il faudra encore une fois se fier aux différents tests.

Quel système d’exploitation choisir pour un smartphone ?

Le marché du smartphone est divisé entre deux systèmes d’exploitation : Android de Google, ou iOS chez Apple. Il s’agit du logiciel installé sur le smartphone duquel dépendent ses fonctionnalités, ses performances, la sécurité des données, et plus simplement, la boutique d’application.

Android et iOS sont deux solutions stables et matures, les nouvelles versions ne révolutionnent plus grand-chose et se contentent d’apporter quelques améliorations chaque année. Les différences entre les deux environnements ne sont plus aussi marquées qu’auparavant : multitâche, notification, les essentiels sont là. Évidemment iOS reste le choix idéal si vous avez déjà des appareils Apple, alors qu’Android est plutôt à privilégier dans un écosystème Google ou Microsoft (Windows).

En bref

Le choix entre Android et iOS n’est plus si important, et la décision porte plutôt sur les interfaces, différentes pour chaque marque. Si vous avez déjà un smartphone et que vous aimez son interface, vous aurez peut-être intérêt à garder le même fabricant.

MIUI, l’interface des smartphones Xiaomi

Si votre dévolu se porte sur un smartphone Android, il faut ensuite faire attention à l’interface utilisée par le fabricant. Les marques de smartphones aiment personnaliser l’expérience Android pour mieux coller à leur image, on parle ici de Samsung OneUI, MIUI de Xiaomi ou encore ColorOS chez Oppo et Realme ou EMUI chez Huawei et Honor. Certains fabricants font plutôt le choix de garder l’interface par défaut d’Android, c’est le cas de Google, mais aussi Motorola, ou Nokia.

Pensez également à vérifier la version d’Android. Le mieux est bien sûr d’être sous la dernière version en date, Android 14, et d’avoir les dernières mises à jour de sécurité installée. Ces mises à jour sont proposées chaque mois par Google, mais peuvent être déployées par le fabricant à son rythme selon le modèle de smartphone.

SoC, processeur, RAM et IA : Snapdragon, Kirin, MediaTek…

En bref

Le SoC détermine les performances de votre smartphone. Trop peu performantes, les puces Qualcomm Snapdragon 400 ou 200 sont à fuir. Un smartphone avec au moins 3 ou 4 Go de RAM est un must.

Le SoC, System on Chip, est le composant central qui va déterminer la puissance et les performances de votre smartphone. Il s’agit en fait d’une puce qui comprend à la fois le processeur (CPU), mais aussi la puce graphique (GPU), et beaucoup d’autres choses : le modem, les capteurs, le GPS, l’ISP pour la photographie et ainsi de suite. Il est assez difficile de s’y retrouver, d’autant que les boutiques et les opérateurs ne donnent pas toujours tous les détails nécessaires sur la fiche produit.

Deux fabricants sont connus pour proposer leur SoC aux marques de smartphones : Qualcomm, avec les Snapdragon, et MediaTek. Certaines marques utilisent directement leur propre SoC, c’est le cas de Huawei (Kirin), Samsung (Exynos) et Apple notamment.

 

Le processeur

Ce processeur comprend un ou plusieurs cœurs, chacun d’eux basé sur une architecture, et avec une fréquence maximale donnée. Ce sont les trois critères obligatoires qui permettent de jauger la puissance d’un processeur sur le papier. L’architecture est particulièrement importante : un SoC haut de gamme avec quatre cœurs cadencé à 1,2 GHz peut être bien plus performant qu’un processeur à huit cœurs cadencé à 1,5 GHz.

Qualcomm divise ses processeurs en quatre catégories : les Snapdragon 4xx, les Snapdragon 6xx, les Snapdragon 7xx et les Snapdragon 8xx, qui correspondent schématiquement à l’entrée de gamme (4xx), au milieu de gamme (6xx, 7xx) et au haut de gamme (8xx). Oubliez les Snapdragon 4xx, ils ne proposent pas des performances suffisantes pour qu’un smartphone soit agréable à utiliser.

Fortnite ne tourne pas sur tous les SoC

Les SoC MediaTek se retrouvent généralement sur les smartphones d’entrée et de milieu de gamme. Le problème de MediaTek, c’est que ce dernier ne dispose pas d’une classification aussi claire et ordonnée que Qualcomm. Il est donc bien souvent très difficile de savoir à quel processeur on a affaire et si celui-ci est plutôt d’entrée ou de milieu de gamme. Pas de secret pour vérifier leur puissance, il faut consulter des tests et des fiches techniques. Certains SoC de MediaTek sont très convaincants et parfois plus puissants que ceux de Qualcomm.

Au-delà d’un certain cap, la différence de puissance entre les SoC aura une influence uniquement dans les jeux, ou pour le traitement photo. Le reste des usages (téléphone web et streaming vidéo) est agréable sur la plupart des SoC. La prudence est surtout de mise sur les smartphones d’entrée et de milieu de gamme. Sur Frandroid, par exemple, nous prenons toujours le temps de lancer quelques jeux et benchmarks sur les téléphones que nous testons pour évaluer leur puissance et les comparer à des appareils de la même gamme de prix.

La RAM

Enfin, sur le sujet de la RAM, nous serons catégoriques : sous Android, n’achetez pas de smartphone avec moins de 3 Go de RAM, c’est le minimum syndical pour faire tourner correctement et l’OS et les applications. En dessous de cette limite, l’expérience sera fortement dégradée d’après nous.

À partir de 6 Go et plus, l’utilisation devient confortable et garantit de ne pas avoir de problèmes pour garder un grand nombre d’applications en tâche de fond, si les optimisations du fabricant ne viennent pas les couper inutilement.

Notez que ce critère n’est pas très important chez Apple, qui garantit en général un bon fonctionnement de ses smartphones et ne précise même pas la capacité en RAM des iPhone.

Appareil photo : le nombre de capteurs ne fait pas tout

En bref

L’appareil photo est l’élément le plus délicat à évaluer sans lire un test. Le nombre de caméras à l’arrière, ou de mégapixels ne fait pas tout. Il faut avant tout vérifier la cohérence entre la taille du capteur, l’ouverture de l’objectif, les différents appareils choisis, et le traitement photo configuré par le fabricant.

L’appareil photo, ou plutôt les appareils photo intégrés à nos smartphones sont devenus le critère numéro 1 pour beaucoup d’utilisatrices ou utilisateurs. C’est aussi l’un des critères les plus complexes aujourd’hui, tant le marché propose des choses variées.

Le nombre de capteurs

Aujourd’hui, la majorité des smartphones propose au moins deux caméras à l’arrière. C’est une évolution intéressante à plus d’un titre, mais les fabricants ont adopté des stratégies différentes. On retrouve en effet plusieurs types de caméras que l’on peut cumuler au dos d’un téléphone :

  • Grand-angle : c’est en général l’appareil photo principal utilisé par le smartphone
  • l’ultra grand-angle : comme son nom l’indique, il permet de capturer une plus grande scène ce qui le rend idéal pour les paysages, mais aussi pour obtenir plus d’informations lorsqu’il est conjugué avec les autres capteurs du téléphone.
  • le téléobjectif : sur smartphone, il permet de réaliser des zooms sans perte de qualité sur la photo, contrairement à un zoom numérique qui consister à simplement étirer un morceau d’une image.
  • l’objectif macro : il permet de mieux photographier un sujet à seulement quelques centimètres de l’appareil photo. C’est particulièrement pratique pour capturer des détails, ou des objets très petits.
  • Capteur de profondeur : il s’agit d’un capteur supplémentaire permettant d’assister le smartphone en lui donnant des informations supplémentaires. Dans les faits, son ajout est rarement convaincant et permet surtout au fabricant d’ajouter une ligne sur la fiche produit.

L’intérêt de ces appareils supplémentaires dépendra forcément de l’utilisation prévue du smartphone.

Le Xiaomi Mi Note 10 intègre 5 appareils photo

Les mégapixels et la taille du capteur

Comme sur un appareil photo traditionnel, plusieurs données importent. Si elle est mentionnée, la taille du capteur devra rentrer en ligne de compte. Plus ce capteur est grand, mieux ce sera. Vous pouvez être tatillon et vérifier la taille des photosites (plus ils sont grands, plus ils seront capables de capturer de l’information comme de la lumière).

Les objectifs

Après le capteur, passons à l’optique et plus particulière à l’ouverture de l’objectif. Il s’agit du chiffre formulé ainsi « f/1,7 » ou « f/2 ». Retenez que plus ce chiffre est petit, plus la lentille est large et donc mieux ce sera pour restituer une illusion de profondeur de champ et capter beaucoup de lumière.

Stabilisation, mode nuit, etc.

Certains constructeurs évoquent leur système « OIS », soit Optical Image Stabilization, la stabilisation optique de l’image. Celle-ci est mécanique et non logicielle, permettant d’atténuer l’effet de flou lorsque vous bougez et donc de capter plus de lumière en basse luminosité sans avoir un cliché flou. Si vous prenez beaucoup de photos avec votre téléphone, ou que vous filmez, c’est un indispensable.

Enfin, nous ne l’avons pas évoqué : tous les points soulevés dans cette partie peuvent être appliqués à la caméra frontale. Vérifiez la taille du capteur, la qualité de l’optique, mais aussi la présence d’une seconde caméra d’appoint.

Stockage : combien de Go faut-il dans un smartphone ?

En bref

Prenez au moins 64 Go, avec si possible la mention « UFS » et vérifiez si le smartphone propose un lecteur de microSD, qui permettra d’étendre l’espace de stockage a posteriori.

Le stockage sur smartphone prend un peu moins d’importance depuis la généralisation des services de sauvegarde de photos en ligne, et de streaming de musique et de vidéo qui permettent de moins solliciter les précieux Go de son smartphone. En revanche, il n’y a rien de plus frustrant que de se retrouver avec un stockage plein sur un smartphone que l’on apprécie, il faut donc bien prévoir.

Pensez d’abord à vérifier si le smartphone propose un port microSD. Cela permet d’étendre facilement le stockage à petit prix, et peut donner une seconde vie à un appareil. La présence d’un port microSD permet d’être moins difficile sur l’espace de stockage de l’appareil.

Le lecteur de carte micro SD d’un smartphone

Plus concrètement, en 2019, un smartphone doit au moins proposer 64 Go de stockage. Bien sûr, plus l’espace de stockage est grand, mieux c’est.

Concernant les performances du stockage, la rapidité d’installation des applications par exemple, elle dépend de la technologie utilisée. Sur le marché, il y’a d’abord la vieillissante eMMC, un stockage peu performant qui doit laisser sa place à la mémoire UFS (UFS 2.1 ou UFS 3.0) bien plus rapide.

Batterie : autonomie et charge rapide

Pour la batterie, deux paramètres sont à prendre en compte : sa capacité, qui va déterminer en grande partie l’autonomie du smartphone, et sa vitesse de rechargement.

En bref

Privilégiez une batterie d’au moins 3500 mAh et un smartphone équipé d’un port USB-C compatible charge rapide. Le chargeur fourni devra délivrer au moins 10 à 15 W.

La capacité de la batterie, exprimée en mAh, est ce qui permet d’évaluer l’autonomie du smartphone, selon sa consommation. La batterie seule ne suffit en effet pas à devenir l’autonomie du téléphone : la consommation de l’écran, du SoC ou plus simplement les optimisations logicielles du fabricant sont à prendre en compte.

On estime qu’un smartphone doit être équipé d’une batterie d’au moins 3500 mAh. Plus la capacité est élevée, mieux ce sera pour l’autonomie du smartphone, mais cela signifie aussi un poids et une épaisseur plus importante et un temps de recharge qui peut s’allonger.

La vitesse de rechargement du smartphone est un autre point à prendre en compte. L’expérience utilisateur d’un smartphone avec une autonomie moyenne pourra être sauvée s’il suffit de quelques minutes pour récupérer de précieuses heures d’autonomies. Cette vitesse dépend de la compatibilité du smartphone avec des normes de charge rapide, mais aussi de la puissance du chargeur fourni avec le smartphone.

Un chargeur 10 à 15W est le minimum pour offrir une recharge rapide sur smartphone.

Les détails à ne pas oublier

Voici pour finir quelques détails auxquels il faut faire attention.

Cartes SIM et compatibilité 4G/4G+/5G :

Le smartphone peut intégrer plusieurs lecteurs de carte SIM, c’est pratique pour avoir deux numéros de téléphone différent, ou alterner entre deux réseaux mobiles de deux opérateurs différents. Vérifiez si le smartphone est compatible dual active (DSDA) pour qu’il puisse passer d’une carte SIM à l’autre, même pendant un appel.

Il faut également vérifier si le smartphone est compatible avec les fréquences 4G utilisées par votre opérateur. C’est le cas de la grande majorité des smartphones vendus en France, sans passer par une place de marché, mais c’est un élément important à vérifier pour l’importation.

Faut-il acheter un smartphone 5G en 2020 ?

La transition vers les réseaux 5G commence en 2020 en France, mais il faudra du temps avant que cela ne devienne un critère primordial à l’achat.

Le DAS ou débit d’absorption spécifique : on ne va pas vous expliquer en détail ce qu’est le DAS. Ce qu’il faut retenir, c’est que plus le DAS est élevé, plus il est nocif pour la santé. En France, le DAS maximum autorisé par la loi est de 2 W/kg, maximum censé être bénin.

Le SAV : tous les SAV des constructeurs ne se valent pas. En effet, la grande majorité des constructeurs préfèrent maintenant sous-traiter le SAV. Comme nous l’avions vu dans notre dossier sur les écrans cassés, la prise en charge téléphonique varie grandement d’un constructeur à l’autre : numéros surtaxés, attentes longuettes et autres formulaires à remplir peuvent changer du tout au tout.

 

 


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