
Le marché des voitures électriques reprend peu à peu des couleurs en Europe. Cependant, il reste encore en baisse en France, même si les choses se sont un peu arrangées par rapport à l’année 2024. Certains points dissuadent encore de nombreux automobilistes et les empêchent de sauter le pas une bonne fois pour toutes. On pense notamment à l’autonomie, mais surtout au prix.
Ce n’est pas ce que l’on croit
Les voitures électriques sont trop chères pour de nombreux conducteurs, et le constat est le même pour les modèles essence, diesel ou hybrides : les prix d’achat explosent. Selon les constructeurs, c’est la faute aux réglementations, notamment aux normes environnementales et de sécurité. C’est ce qu’explique notamment Luca de Meo, le patron de Renault qui déplore que « les règles européennes font que nos voitures sont toujours plus complexes, toujours plus lourdes, toujours plus chères ».
Il indique qu’« entre 2015 et 2030, le coût d’une [Renault] Clio aura augmenté de 40 %. Cette augmentation est à 92,5 % attribuable à la réglementation ». Mais est-ce réellement le cas ? La réalité serait en fait bien plus nuancée, comme l’explique un article publié par Le Monde. Ce dernier relaie une étude menée par l’IMT et C-Way , qui se sont penchés sur la hausse des prix des voitures électriques. Et selon les experts, les nouvelles réglementations n’ont pas grand-chose à voir avec cette flambée des tarifs.



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Celle-ci est variable entre les marques, et elle est notamment marquée chez Dacia. Entre 2020 et 2024, les tarifs ont grimpé de 44 %, tout comme chez Mercedes. Étonnamment, c’est chez Audi que l’augmentation est la plus faible, de l’ordre de 15 % seulement. Ainsi, et comme l’indique un article du Journal de l’Automobile, « l’électrification du parc n’a contribué qu’à hauteur de 6 % à la hausse globale des prix entre 2020 et 2024 ». Pourtant, sur cette période, le tarif moyen a grimpé de 24 %, soit environ 6 800 euros.
Or, l’étude n’a pas remarqué que les nouvelles normes environnementales ont eu un effet sur les tarifs. Mais alors, qu’est-ce qui explique cette envolée de ces derniers ? Il faudrait plutôt regarder du côté de la stratégie commerciale des marques. Car si l’inflation et la hausse des coûts a évidemment un impact, il reste en réalité minime. En revanche, les constructeurs ont opéré une nette montée en gamme, cherchant à maximiser leurs marges, et qui se traduit inévitablement par une augmentation des prix.
Une baisse à venir ?
L’étude pointe notamment du doigt Fiat et sa 500e, qui démarre à partir de 30 400 euros. Résultat, les ventes sont au plus bas et le constructeur prépare une version hybride plus abordable.
Chez Mercedes, c’est un peu la même chose, puisque la marque a tout simplement quitté le segment des compactes pour se concentrer sur des marchés plus haut de gamme. Et c’est globalement la même tendance chez Renault, Ford ou encore Kia et Hyundai, qui misent tout particulièrement sur les SUV. Or, on sait que ces derniers coûtent plus cher que les autres silhouettes. Cependant, tous les constructeurs n’ont pas adopté la même stratégie et certains ont affiché une hausse relativement contenue.

C’est le cas de Toyota, Volkswagen ou encore Peugeot, malgré l’électrification massive de leurs gammes. De son côté, Tesla a suivi le chemin inverse en faisant chuter ses prix au cours des dernières années.
En parallèle, les petites voitures abordables se sont fait de plus en plus rares, soit parce qu’elles ont disparu ou que leur tarif a augmenté. Résultat, cette augmentation a pour effet d’exclure les classes populaires et moyennes du renouvellement du parc automobile. Celles-ci « représentaient 31 % du marché en 2024, contre 43 % en 2019 ». Cependant, cette tendance pourrait commencer à s’inverser tout doucement.

Et cela grâce à l’arrivée de nouvelles citadines électriques « accessibles ». On pense notamment à la Renault 5 E-Tech, à la Citroën ë-C3 et la Hyundai Inster. D’autres arriveront également sur le marché, comme la Volkswagen ID.2 et la Renault Twingo, sans oublier la nouvelle BYD Dolphin Surf, qui démarre à moins de 20 000 euros.
Cependant, les marges sont beaucoup plus serrées sur ces modèles. L’idée de créer un nouveau segment encore plus compact est désormais évoqué, avec par exemple l’arrivée des kei cars japonaises en Europe. C’est ce que plébiscite notamment Luca de Meo, afin de tirer les prix vers le bas.
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