
La voiture électrique possède de nombreux atouts indéniables, tels que le confort, le coût à l’usage et l’aspect écologique. Cependant, beaucoup d’automobilistes ne sont pas encore prêts à opter pour cette motorisation, bloqués par certaines craintes. Celles-ci sont notamment tournées vers l’autonomie et la batterie. Même si elles ne sont pas toujours fondées, bien au contraire.
Une découverte très importante
Et cela tend à être de moins en moins le cas, grâce au travail des constructeurs et des équipementiers. Ces derniers ne cessent d’innover afin de concevoir des batteries capables de se recharger plus rapidement, mais pas seulement. Car le but est aussi d’améliorer l’autonomie, et l’expérience globale. Sans parler de la durée de vie, car beaucoup de conducteurs craignent de devoir remplacer leur accumulateur. Ce qui coûte très cher, mais qui est heureusement très rare. Ça le deviendra même encore plus grâce à CATL.


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Le leader mondial des batteries vient de faire une découverte de taille, comme il l’explique dans un nouveau communiqué. Il indique que les batteries au lithium métal pourraient afficher de meilleures performances que les batteries solides. La densité énergétique serait largement supérieure, tournant autour des 500 Wh/kg. À titre de comparaison, celle pour un pack doté d’un électrolyte solide est d’environ 375 Wh/kg, ce qui est déjà énorme. Et cela est un réel avantage, car ça signifie qu’il est possible de stocker plus d’énergie sans augmenter la taille de la batterie.

Le poids de la voiture n’augmente pas, ce qui profite à la consommation et à l’autonomie. Et ce n’est pas tout, car la batterie développée par CATL offre aussi une meilleure durée de vie. Un prototype aurait déjà été capable d’encaisser 483 cycles. Ce qui est tout simplement énorme, et qui devrait rassurer les plus sceptiques. L’entreprise affirme qu’il y là « un nouveau territoire jusqu’alors inexploré en matière de stratégie électrolytique ». Mais à vrai dire, cette technologie lithium métal n’est pas réellement nouvelle.
Cependant, elle est confrontée à plusieurs soucis. D’abord, cette chimie a tendance à former des dendrites, qui ont pour effet de faire chuter les performances de la batterie. De plus, cette technologie est sujette à la corrosion. Toutefois, CATL semble avoir trouvé la solution, afin d’augmenter la durée de vie des batteries lithium métal. Comment ? Grâce à des « techniques analytiques permettant de suivre l’évolution du lithium actif et de chaque composant électrolytique tout au long du cycle de vie de la batterie ».
Un composant qui peut tout changer
En procédant ainsi, les ingénieurs de CATL ont remarqué qu’un élément en particulier causait la « dégradation du solvant, l’accumulation de lithium mort ou la perturbation de l’environnement de solvatation ». Ce qui a concrètement pour effet de réduire la durée de vie des batteries. Il s’agit de la consommation de sel LiFSI, qui est responsable de la défaillance des cellules. L’équipementier chinois a développé une nouvelle formulation électrolytique, « optimisée avec un diluant de poids moléculaire plus faible ».
Ce qui permet d’augmenter la masse de sel LiFSI et d’améliorer la conductivité ionique. Concrètement, cela a pour effet de doubler le cycle de vie des batteries, qui en sont pour le moment au stade de prototype. Et pour cause, comme le rappelle le site Electrive, ce sel est équipé à 71 % à la fin de la vie de l’accumulateur. Pour CATL, cela confirme la nécessité de « considérer la durabilité de l’électrolyte comme un facteur critique pour des performances durables ». Cette nouvelle technologie pourrait donc révolutionner les batteries, alors que leur durée de vie est déjà très élevée.

À vrai dire, elle serait même plus longue que celle des voitures électriques qu’elles équipent. De quoi rassurer les automobilistes les plus inquiets. Cependant, CATL n’est pas le seul à s’intéresser à cette découverte. C’est également le cas de la firme coréenne LG Energy Solution, ainsi que de l’Institut coréen des sciences et technologies avancées (KAIST). Ce dernier travaille notamment sur le développement d’une batterie qui fait appel à un électrolyte liquide à base de borate-pyrane.
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