
Longtemps sujet d’avenir, les usines européennes de batteries pour voitures électriques prennent l’eau : la faillite de Northvolt a fait grand bruit, tandis que les déboires d’ACC perdurent.
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C’est dans ce contexte que Stellantis a noué en décembre 2024 un accord avec le chinois CATL, n°1 mondial des batteries, visant à installer une usine en Espagne. Reuters rapporte que la fabrication a débuté aujourd’hui même.
Une main-d’œuvre essentiellement chinoise
Cette usine doit fabriquer des cellules LFP (lithium – fer – phosphate), abordables et durables, à l’inverse de la chimie NMC (nickel – manganèse – cobalt), plus performante mais plus coûteuse, et qui avait été le pari technologique des gigafactories européennes.


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Cette usine est implantée à Figueruelas, à proximité immédiate d’un site Stellantis d’où sortent les Peugeot E-208, Lancia Ypsilon et Opel Corsa. Elle devrait sortir ses premières cellules fin 2026 mais, pour ne pas répéter les erreurs d’ACC ou de Northvolt, CATL a pris une décision radicale : importer sa main-d’œuvre directement de Chine, comme indiqué par des rumeurs précédentes.

Au final, 2 000 employés chinois de CATL devraient rejoindre le site, avec certains techniciens et cadres déjà sur place, d’après Reuters. La communauté autonome d’Aragon, de son côté, annonce préparer les permis de travail pour les nouveaux arrivants.
Une arrivée saluée
Chose étonnante : cette arrivée de travailleurs étrangers est plutôt bien vue. Reuters cite par exemple David Romeral, directeur général de CAAR (Clúster de Automoción y Movilidad de Aragón) : « Nous ne connaissons pas cette technologie, ces composants – nous ne les avons jamais fabriqués auparavant », avant d’ajouter : « Ils ont des années d’avance sur nous. Tout ce que nous pouvons faire, c’est observer et apprendre. »
Même son de cloche chez José Juan Arceiz, secrétaire général du syndicat UGT en Aragon : « Ce sont eux qui savent comment construire une gigafactory ».

Une arrivée d’autant plus saluée que CATL s’est engagé à embaucher 3 000 salariés locaux une fois l’usine à terme, laissant Jose Juan Arceiz conclure : « À mesure que l’usine montera en puissance, il y aura davantage d’emplois pour les travailleurs espagnols. Ce projet doit réussir, et chacun doit faire sa part. »
L’accord entre Stellantis et CATL prévoit un investissement allant jusqu’à 4,1 milliards d’euros dans cette usine, tandis que l’Union européenne y contribue à hauteur de 300 millions d’euros.
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