
Avec son réseau social Facebook, le groupe Meta continue sa stratégie axée sur son modèle d’intelligence artificielle maison Meta AI. Un nouvel outil demande aux utilisateurs aux États-Unis d’avoir accès à la galerie du smartphone pour proposer des modifications par IA des images. Et, ce même sur les photos non partagées en ligne.

Vos photos personnalisées
Avec le « traitement dans le cloud« , Facebook vous proposera des idées pour embellir vos photos, avec des propositions personnalisables comme des thèmes, des relooking IA, des résumés, etc.
À l’apparition d’un pop-up sur l’onglet story de Facebook, l’utilisateur autorisera ou non la génération de ces idées, à partir de de sa pellicule.
Cette nouveauté marque une rupture avec la stratégie habituelle de l’entreprise, qui ne se contentait que des photos présentes sur les plateformes du groupe (Facebook, Instagram, WhatsApp…)
Une pratique qui interroge
Dès que vous autorisez l’activation de cette fonctionnalité, vous acceptez par défaut les conditions de service de Meta AI. Cela permet à l’outil l’accès complet à vos photos, notamment pour analyser les traits de votre visage.
Notez que les conditions de service de Meta AI ne s’arrêtent pas là. L’entreprise s’accorde le droit de conserver, mais aussi d’utiliser toutes informations personnelles partagées en ligne par l’utilisateur pour entrainer son modèle de langage. Elle pourra également consulter manuellement vos interactions avec son service d’IA. Meta est relativement flou sur sa définition d’informations personnelles.
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Intérrogé par TechCrunch, Maria Cubeta, porte-parole de Meta, déclare qu’il s’agit d’une phase d’essai :
Nous étudions les possibilités pour faciliter le partage de contenu pour les utilisateurs sur Facebook en testant des suggestions prêts à être partagés et sélectionnés à partir de la pellicule photo de l’utilisateur.
Ces suggestions ne sont que facultatives, et peuvent être désactivés à tout moment. Dans le cadre de ces tests, le contenu des galeries peut être utilisé pour améliorer ces suggestions, mais n’est pas utilisé pour améliorer les modèles de langages.
Ce n’est pas la première fois que Meta est pointé du doigt sur ses pratiques. En avril 2025, l’entreprise était accusé d’avoir triché pour dépasser ses concurrents dans la course à l’intelligence artificielle.
Pour l’heure, le « traitement dans le cloud » ne semble pas disponible au sein de l’Union européenne, vraisemblablement pour des raisons liées au RGPD et aux régulations que souhaitent l’UE sur les pratiques autour de l’IA.
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