Mercedes réduit le rayon de braquage de l’EQS avec une simple mise à jour logicielle… payante !

 
En Chine, Mercedes propose aux possesseurs d’une EQS une option pour le moins intéressante. Il s’agit d’activer l’angle maximal des roues arrière directrices, grâce à un abonnement et une mise à jour logicielle.
Mercedes EQS

La Mercedes EQS est la limousine électrique du constructeur allemand. Nous avons pu l’essayer, et il est vrai que ses roues arrière directrices nous avaient fortement impressionnées. Celles-ci permettent de réduire le rayon de braquage. Par défaut, l’angle maximal des roues arrière est de 4,5°. Pour 1600 euros, en France, il est possible d’opter pour un angle maximal de 10°. En Chine, Mercedes propose cette option… sous forme d’abonnement !

700 euros par an pour les roues arrière directrices

Selon nos confrères du site CnEVPost, Mercedes facture l’option 4998 yuans par an, soit 714 euros. Et comme en France, cette option peut être souscrite après la livraison de la voiture, directement depuis le Portail Mercedes me. En d’autres termes, que ce soit en France ou en Chine, Mercedes fabrique une seule version de l’EQS, avec des roues directrices arrière capables d’atteindre un angle de 10°. Toutefois, par défaut, l’angle est limité à 4,5°, et il faut donc payer pour débloquer l’angle maximal, via une mise à jour logicielle.

La différence est qu’en France, l’option n’est pas sous la forme d’un abonnement, mais d’un paiement unique, à la commande ou après la livraison. En Chine, il s’agit d’un abonnement annuel, et on imagine donc que si celui-ci est suspendu, l’angle maximal des roues arrière directrices sera immédiatement réduit, de manière logicielle. Mercedes propose toutefois un avantage intéressant aux clients chinois : la possibilité de tester la fonctionnalité gratuitement pendant 3 mois.

Tesla aussi propose des options sous forme d’abonnement

Avant la sortie de l’EQS, cet abonnement avait fait l’objet de rumeurs en Europe, même si le constructeur allemand a finalement choisi de ne pas proposer cette option sous forme d’abonnement sur le vieux continent. On peut citer Tesla, qui propose certaines options à activer à distance, comme les sièges chauffants arrière sur les premières générations de Model 3 Standard Range+ ou encore la hausse de puissance du moteur électrique sur la version Grande Autonomie.

Il est dommage de devoir payer pour une fonctionnalité mécanique qui est déjà présente sur la voiture. L’option à souscrire à la commande en un paiement unique paraît déjà un peu tirée par les cheveux, mais l’idée de l’abonnement annuel est encore plus absurde. Le client ne paye en effet pas l’accès à un service. Aux États-Unis, Tesla propose l’Autopilot sous forme d’abonnement, mais avec des mises à jour logicielles qui améliorent (ou diminuent, en Europe) les aides à la conduite.

Pour aller plus loin
Essai de la Mercedes EQS : le luxe et la technologie à outrance


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