Le casque gaming Sony PULSE Elite est un modèle haut de gamme, qui se démarque avant tout par son design unique qui s’intègre parfaitement à l’écosystème PlayStation. N’étant pas siglé INZONE, il s’adresse avant tout aux joueurs de la console du géant japonais, mais a tous les atouts pour être aussi un excellent casque multiplateforme.
Suite au rachat d’Audeze, le PULSE Elite est ainsi le premier casque Sony à profiter des transducteurs planaires magnétiques de la marque américaine. On s’attend donc à profiter d’une excellente restitution sonore. Ce nouveau casque intègre également une liaison sans-fil et sans perte, accessible grâce à un dongle USB, ainsi qu’une connectivité Bluetooth et filaire grâce à un port jack.
Véritablement plug & play, le PULSE Elite ne nécessite aucun pilote sur PC et toutes ses fonctionnalités sont intégrées directement au casque. Il est par ailleurs accompagné d’un élégant crochet qui permet de le recharger et est proposé au prix très doux (compte tenu de ses promesses) de 150 euros.
Fiche technique
Modèle | Sony PlayStation Pulse Elite |
---|---|
Format | Casque sans fil |
Batterie amovible | Non |
Microphone | Oui |
RĂ©duction de bruit active | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un produit prêté par la marque.
Un casque au design unique
Comme la PlayStation lors de sa présentation, ce casque PULSE Elite détonne par son design singulier. C’est tout particulièrement son arceau monobloc qui lui donne tout son cachet et lui permet d’arborer un visuel tout simplement unique. On a presque l’impression de tenir entre nos mains un objet futuriste, ou même un simple concept de designer.
Cet arceau est entièrement couvert de plastique et est la pierre angulaire de la construction du PULSE Elite. Il propose une bonne souplesse, qui libère le crâne d’une pression excessive et se dote d’un bandeau souple et suspendu qui viendra prendre appui sur le sommet de la tête. Cette conception qui n’a rien de nouveau lui permet d’être particulièrement confortable, même si pas forcément adapté aux crânes les plus volumineux.
La pièce de plastique qui compose l’arceau se prolonge en deux élégantes courbes asymétriques de part et d’autre des écouteurs. Ces dernières accueillent tous les boutons, la connectique, ainsi que le microphone du casque. La tige gauche, un peu plus longue donc, intègre un microphone extensible particulièrement bien intégré et doté d’un bouton mute directement intégré à la capsule. Un choix étonnant et perturbant, mais finalement plutôt pratique au quotidien.
Notre avis : “Difficile de ne pas aimer la restitution du casque Audio-Technica ATH-M50xBT2 ! Le fabricant japonais livre un casque qui devrait ravir bien des oreilles. Chapeau.”
À droite, les boutons et la connectique prennent place sur la tranche inférieure de la tige. Tous ces éléments sont alors parfaitement invisibles et demandent là aussi un léger temps d’adaptation pour être maîtrisés, tant leur positionnement et inhabituel. Le PULSE Elite profite ainsi d’un port USB-C et d’une connectique jack, qui lui permettra d’être utilisé sur toutes les plateformes. Quant aux boutons, ils sont au nombre de trois, avec un premier dédié à la mise en route et la bascule entre les modes de connexion. Plus en arrière, on dispose aussi d’un double bouton permettant le contrôle du volume sonore du casque.
Les oreillettes, parfaitement rondes et assez imposantes, sont montées sur un support articulé sur deux axes qui facilite l’ajustement à la morphologie de l’utilisateur. Sony a doté le casque d’une mousse à mémoire de forme très généreuse, couverte d’un similicuir particulièrement fin, à tel point que j’ai peur de l’arracher à chaque manipulation. Difficile donc de s’avancer sur la durée de vie de ce dernier, qui ne semble de toute façon pas remplaçable.
Ce nouveau casque PULSE Elite profite ainsi d’un design particulièrement soigné, mais qui ne fait pas l’impasse sur l’ergonomie et le confort. En clair, c’est une réussite, même si, pour ma part, il se montre un peu juste en termes de taille. Bien que cela n’entache pas son confort au quotidien, le fait que le bandeau soit au maximum de son amplitude a tendance à générer quelques bruits parasites lorsque je bouge la tête.
Enfin, et bien qu’il soit multiplateforme, le PULSE Elite n’est pas un casque que l’on imagine embarquer avec nous en déplacement. Notamment par son format et de son design qui le rendent relativement imposant et franchement pas pratique à stocker dans un sac à dos par exemple.
Un casque PlayStation, mais multiplateforme
Bien qu’il soit estampillé PlayStation, le PULSE Elite est un vrai casque multiplateforme. Il profite tout d’abord d’une liaison sans-fil et surtout sans perte, ce qui est suffisamment rare pour être souligné. Le dongle USB peut ainsi être utilisé sur PlayStation 5 et PC, alors que le PlayStation Portal intègre déjà la connectivité nécessaire. Cette liaison s’est montrée efficace et stable durant notre test, en permettant au passage de s’éloigner sans problème du dongle.
Les appareils mobiles ne sont pas en oubliés grâce à la connexion Bluetooth, qui peut fonctionner de concert avec la liaison sans-fil 2,4 GHz. Il est donc possible de profiter du son de notre jeu préféré sur console et PC tout en discutant sur Discord, sur un téléphone, par exemple. Dans ce cas de figure, entrée et sortie audio sont accessibles en simultané sur les deux appareils reliés au casque.
Enfin, le port jack situé à proximité de la connectique USB permet au casque d’être utilisé sur toutes les plateformes, et notamment sur XBOX. Il faudra cependant faire l’impasse sur les autres méthodes de connexion puisqu’elles sont automatiquement désactivées dès lors d’un appareil est connecté en filaire.
Sony annonce 20 petites heures d’autonomie, mais en pratique, le casque nous a semblé plus endurant que cela, en chatouillant sans mal les 25 heures loin d’une prise de courant. Une autonomie relativement limitée donc, mais compensée par le support de chargement très bien pensé et fourni dans la boite. À la fin d’une session de jeu, il suffit d’y déposer le casque pour qu’il se recharge sans même avoir à y penser.
Un rendu sonore unique
En termes de restitution sonore, le Pulse Elite détonne, surtout si on le compare aux autres casques gaming. Son rendu se détache sur deux points principaux que sont les basses fréquences et l’extrémité haute du spectre. Les (très) basses fréquences sont beaucoup moins mises en avant et donnent un peu moins d’ampleur à l’écoute, encore une fois, comparativement à ce que l’on retrouve habituellement sur ce type d’appareil. Ce n’est pas réellement dérangeant puisque cela apporte finalement plus de naturel au son.
Si le milieu du spectre sonne globalement juste, on retrouve également une belle mise en avant du haut de ce dernier. Cela apporte plus de mordant au son, aussi bien en écoute musicale qu’en jeu. Certains détails des bandes-son sont alors plus présents et plus brillants. C’est aussi un aspect qui peut vite déranger à l’oreille, sur certains titres et qu’il conviendra d’ajuster à l’aide d’un égaliseur si ces fréquences prennent trop le pas sur l’écoute.
L’écoute musicale avec le Pulse Elite parait donc légèrement plate en regard de la tendance du marché, et c’est volontaire. Le nouveau casque de Sony, grâce à ses transducteurs planaires, se distingue avant tout par sa précision et au niveau de détail qu’il propose. Il fait partie de ces modèles capables de me faire redécouvrir certains morceaux par sa capacité à détacher les différents instruments et fréquences en faisant apparaître des mélodies jusque-là presque inaudibles.
En jeu, c’est un véritable régal et l’immersion est au rendez-vous. Le niveau de détail, ainsi que le son 3D sur PlayStation, permet de se plonger pleinement dans nos titres préférés. Certains détails sonores prennent tout leur sens, et ce, même sur PC. Le fracas de la houle sur la coque de mon sloop sur Sea Of Thieves n’a, par exemple, jamais été aussi bien retranscrit. Les FPS compétitifs ne sont pas en reste non plus, avec une excellente localisation des sons, associés à un niveau de détail qui permet de ne rater aucune information.
C’est finalement le microphone intégré qui se montre plus timide, avec une captation à peine correcte. La voix manque nettement de définition et de naturel et seule l’excellente réduction de bruit permet de rattraper le coup. Celle-ci se montre particulièrement efficace et est entièrement intégrée au casque, ce qui ne nécessite aucun paramétrage ou logiciel supplémentaire.
Rendu sonore du microphone
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