
Le pionnier de l’hybride ne sera pas le pionnier de l’électrique, mais est-ce bien important ? Toyota aura mis du temps à se lancer sur le marché de l’électrique. Si le constructeur s’est permis de prendre du recul, c’est que l’électrique ne concerne, principalement, qu’une partie du marché européen et chinois. Alors certes, cela représente une quantité non négligeable de véhicules, mais quand trois modèles occupent des places dans le top 10 des voitures les plus vendues au monde, on peut prendre son temps pour développer des voitures électriques sans craindre pour la santé financière de son entreprise.
C’est en 2021 que Toyota a lancé sa première voiture électrique, la bZ4X, qui se distingue par une approche différente des autres voitures électriques. Ici, on ne cherche pas à réinventer la roue, on fait les choses simplement, avec des commandes physiques et un design pensé pour faciliter l’accès aux fonctionnalités essentielles.
Restylé et amélioré en début d’année, le bZ4X profite d’une nouvelle déclinaison plus spacieuse nommée Touring, à mi-chemin entre le SUV et un break, qui pourrait bien inquiéter la référence du segment : le Tesla Model Y.
Fiche technique
Modèle | Toyota bZ4X Touring |
---|---|
Dimensions | 4,83 m x 1,86 m x 1,67 m |
Puissance (chevaux) | 224 chevaux |
Niveau d’autonomie | Conduite semi-autonome (niveau 2) |
Taille de l’écran principal | 14 pouces |
Prise côté voiture | Type 2 Combo (CCS) |
Essayez-la | Fiche produit |
Style : presque plus harmonieux qu’un bZ4X
Cette version Touring du bZ4X est allongée de 14 cm, et plus haute de 2 cm. Ce qui porte sa longueur à 4,83 m. Mais au-delà de cette poussée de croissance, quelques éléments viennent encore affirmer le style du bZ4X déjà unique. On pense surtout à ses barres de toit anguleuses qui, en combinaison des autres éléments plastiques, viennent lui donner un air de baroudeur.

À l’arrière, le hayon est évidemment différent. On remarque, comme la majorité des voitures modernes, la présence d’un bandeau traversant la carrosserie, avec le petit logo Toyota intégré. Chose surprenante, il n’est écrit nulle part sur la carrosserie « bZ4X Touring », le modèle présente uniquement des logos bZ4X. On aurait aimé un embossage « Touring », comme le fait Toyota sur le Corolla Cross par exemple.
Je ne vous ai volontairement pas encore parlé de la face avant, c’est normal, il s’agit de la même que le bZ4X récemment restylé. On retrouve donc les phares en boomerang, avec des projecteurs « fonctionnels » cachés plus bas, ainsi que la calandre pleine pour maximiser l’aérodynamisme.
Habitacle : la Toyota électrique pour les familles et l’aventure
De l’espace à revendre
Il y a maintenant de quoi se perdre dans la gamme électrique de Toyota : Urban Cruiser, C-HR+, bZ4X et bZ4X Touring. Le modèle qui nous intéresse aujourd’hui, le bZ4X Touring, est le plus grand et surtout celui pensé pour les familles dont les activités sont encombrantes.
En ouvrant le hayon électrique, j’ai été surpris par le volume de coffre atteignant désormais 600 litres, et bien plus en rabattant la banquette. Mettre un vélo, une planche de surf, des clubs de golf ou plus classiquement des poussettes ne sera pas un problème. En revanche, pas de version 7 places. C’est un peu dommage car, dans cette configuration, le bZ4X Touring aurait pu s’opposer frontalement aux Tesla Model Y, Peugeot E-5008 et Kia EV9.


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La banquette arrière est étonnamment moelleuse et inclinée vers l’arrière. Lorsque je suis monté dans le véhicule après, il faut l’avouer, une longue journée de transport, je me suis presque assoupi à l’arrière du bZ4X. Un bon point : la sieste des enfants sera facilitée et la tranquillité lors des longs trajets assurée !
En appuyant sur le bouton pour rabattre la banquette, on peut ajuster l’inclinaison du dossier, ce qui permet de retrouver un dossier plus droit et une position plus conventionnelle. De plus, comme vous pouvez le voir, l’espace aux jambes est plus que correct dans cette version Touring allongée. Même en dépassant 1,80 m, je suis loin d’avoir les genoux dans le siège conducteur, réglé selon mes préférences.

À l’avant, les sièges offrent le même confort. On est loin des sièges trop sportifs que l’on peut retrouver dans certains SUV familiaux. Toyota a voulu privilégier le confort et y va jusqu’au bout.
Une planche de bord et des écrans déjà connus
Le volant comporte toujours de nombreuses commandes physiques, ce qui peut effrayer dans une période où la tendance est à la réduction des boutons, mais on peut vous assurer qu’avoir des commandes physiques reste appréciable.
Le nouvel écran de 14 pouces n’est toujours pas intégré à la planche de bord. Il n’est pas un exemple de design, mais reste fonctionnel. Les commandes de climatisation sont maintenant mieux intégrées à l’écran. Le compteur numérique est placé haut dans le champ de vision du conducteur, ce qui permet de se passer d’un affichage tête haute.
Sur la console centrale surélevée, on retrouve deux chargeurs de smartphone par induction : pas de conflit pour savoir qui est le plus en galère de batterie entre le conducteur et le passager. On y retrouve aussi le sélecteur de vitesse, de mode de conduite et la commande de frein de stationnement électrique.

Je vous le confesse, aussi particulière soit-elle dans son approche, la planche de bord du Toyota bZ4X Touring me plaît. Trop souvent, en essayant des voitures, je me suis retrouvé face à des véhicules souhaitant épurer les commandes au bénéfice du design mais au détriment de l’utilisation.

Concernant les matériaux, ce n’est pas du haut standing, mais ils sont corrects (précisons que nous étions en présence d’une version de pré-série assemblée principalement pour des démonstrations). Toyota reste un constructeur généraliste. Pour profiter de meilleures finitions, il faut s’orienter vers le Lexus RZ, partageant la plateforme e-TNGA du groupe japonais.
Une batterie et deux motorisations
D’ailleurs, la plateforme e-TNGA sert aussi au bZ4X Touring. On retrouve alors des solutions techniques proches des autres modèles électriques de Toyota, dont bien sûr le bZ4X.
La batterie de cette version Touring est celle de 74,7 kWh, associée au choix avec un moteur électrique de 224 chevaux sur le train avant, ou deux moteurs électriques pour une puissance totale de 380 chevaux – ce qui n’en fait pas la plus puissante des Toyota, mais la plus puissante des Toyota électriques.
Toyota annonce une autonomie de 560 km en cycle WLTP (valeur encore en cours d’homologation), atteinte avec la version mono-moteur du bZ4X Touring.

Pour ce qui est de la recharge, le système est celui de toutes les Toyota électriques, capable d’encaisser 150 kW pour un 10 à 80 % en environ 30 minutes. La version restylée du bZ4X arrive à la même performance, tout comme la Lexus ES, la berline haut de gamme que nous avons aussi découverte. Les versions haut de gamme profiteront d’un chargeur embarqué permettant de pousser la puissance du courant jusqu’à 22 kW.
La batterie profite du Battery Care Program. Toyota garantit la batterie à hauteur d’une capacité de 70 % pendant 10 ans ou 1 million de kilomètres, à condition d’effectuer un contrôle annuel en concessions. Et c’est aussi pour cela que le constructeur ne souhaite pas forcément atteindre des puissances de charge délirantes. Toyota veut maîtriser la fiabilité et la durabilité de ses produits : la réputation de fiabilité acquise est bien trop importante pour être perdue.

C’est aussi pour cela que Toyota a mis du temps à se lancer pleinement dans l’électrique : le constructeur nippon voulait arriver avec des produits au point, sans soucis de première jeunesse – même si le lancement du bZ4X en 2022 a pu le faire mentir.
Bien sûr, le constructeur travaille sur des technologies plus performantes, notamment pour la charge, mais Toyota communiquera lorsqu’elles seront prêtes. On pense par exemple à la batterie solide.
Justement, quand est-ce que ce bZ4X Touring sera prêt ? Toyota communique sur le printemps 2026. Les tarifs seront annoncés d’ici là.
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