Leapmotor C10, la voiture électrique chinoise qui arrivera en Europe grâce à Peugeot et Citroën

 

Le salon de Guangzhou vient d'ouvrir ses portes, l'occasion pour Leapmotor de présenter sa nouvelle voiture électrique baptisée C10. Un SUV électrique important pour la marque, puisqu'il s'agit du premier modèle pensé pour l'export, et qui arrivera en Europe grâce à l'accord avec Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, etc.).

Alors, certes, c’est un énième SUV électrique chinois, mais ce Leapmotor C10 mérite tout de même qu’on s’y penche dessus — ne serait-ce que parce qu’il devrait arriver chez nous. La marque l’annonce d’ailleurs de but en blanc sur Weibo, le réseau social chinois : ce C10 est leur premier « modèle mondial », capable donc de plaire aux publics du monde entier.

Une annonce qui nous fait naturellement penser à une autre, bien plus inattendue : les 1,5 milliard d’euros investis par Stellantis (Peugeot, Citroën, DS, Fiat, Jeep, etc.) il y a quelques jours dans la marque. Allons donc découvrir les premiers détails de ce nouveau challenger.

Rassurant à l’extérieur, douillet à l’intérieur

C’est un fait : Leapmotor ne réécrit pas l’histoire du design automobile avec son C10. Avec 4,73 mètres de long pour 1,90 mètre de large, le SUV chinois reprend quasiment les mêmes dimensions que le Tesla Model Y, mais avec une ligne bien plus passe-partout. On ne se retournera probablement pas sur un C10, mais il reste tout de même assez élégant.

À l’intérieur cependant, on se retrouve dans un environnement extrêmement épuré. Les lignes sont douces, les volumes fluides, avec des aérateurs cachés et un éclairage d’ambiance sophistiqué. Deux écrans sont présents : un premier derrière le volant, qui affiche les informations de conduite, tandis que celui au centre, de 14,6 pouces, utilise l’interface maison LeapOS alimenté par une puce Qualcomm Snapdragon 8295.

L’habitacle est promis comme très accueillant. L’empattement généreux de 2,82 m aide, et les matériaux sont annoncés comme respectant aussi bien de l’environnement que de notre peau (sans plus d’infos). Leapmotor va encore plus loin et affirme même que la banquette arrière propose… une table à manger, grâce à l’accoudoir central !

Un simple coup d’œil aux photos remet les pendules à l’heure : il s’agit d’un bête accoudoir central avec un emplacement pour mettre une bouteille. Les joies du marketing… les sièges avant sont capables de totalement se coucher, afin d’offrir une surface plane avec les sièges arrière, pour se reposer.

Une nouvelle plateforme

Baptisée Leap 3.0, cette plateforme de nouvelle génération embarque une batterie incluse dans le châssis, permettant un gain de poids, de rigidité et de compacité. Les objectifs de ce Leapmotor C10 sont d’ailleurs clairs en termes de sécurité : les cinq étoiles au crash-test Euro NCAP sont visées (comme, d’ailleurs, de plus en plus de ses compatriotes).

Une batterie bien mystérieuse, par ailleurs : tout juste saura-t-on qu’elle adopte une chimie LiFePo et qu’elle devrait adopter une architecture 800 volts ; une technologie en train de se généraliser, qui permet des temps de recharge extrêmement réduits. Ah si, la gestion de cette dernière sera confiée à une IA, là non plus, sans plus d’informations.

Niveau aides à la conduite, le C10 fait le plein, notamment via un LiDAR bien visible en haut du pare-brise et un processeur Nvidia pour permettre, selon la marque, un niveau de conduite autonome 2+.

Une commercialisation en mars 2024, une arrivée en Europe dans la foulée ?

Reste une dernière inconnue : son prix, même si on devrait en savoir plus lors du lancement des précommandes en janvier 2024 et les livraisons en mars. Son arrivée en Europe ne fait guère de doutes, du fait de la portée « mondiale » du modèle et, comme on vous en parlait, du partenariat avec Stellantis qui devrait faire profiter Leapmotor de la puissance de frappe de son réseau de concessions.

Ce C10 devrait donc retrouver la minicitadine T03 sur notre marché, et des rumeurs indiqueraient qu’un autre modèle, la berline C01, devrait également faire partie du bagage. À suivre !