Ça y est, la rivale chinoise de la R5 électrique est arrivée en Europe

 
Dévoilée en fin d’année 2024, la nouvelle Nio Firefly fait enfin son arrivée en Europe. La petite voiture électrique chinoise démarre ses livraisons en Norvège et aux Pays-Bas.
Crédit : Nio

Après MG, BYD et Xpeng, une nouvelle marque commence peu à peu son offensive en Europe. Il s’agit de Nio, qui n’est pas encore présente en France. Cependant, elle est déjà commercialisée chez certains de nos voisins, dont la Suède ou encore l’Allemagne. Et voilà que la firme débarque avec une toute nouvelle auto.

Une nouvelle citadine alléchante

En effet, le constructeur indépendant avait levé le voile sur sa nouvelle Firefly, une petite citadine électrique rivale de la Renault 5 E-Tech. Si celle-ci devait initialement être vendue en Europe, elle avait finalement entamé sa carrière en Chine. Mais voilà que sa commercialisation vient enfin de commencer sur le Vieux Continent, comme le confirme la marque via un post publié sur LinkedIn. Comme évoqué plus tôt, ce sont donc les Pays-Bas et la Norvège qui sont servis en premiers, et les premiers exemplaires ont déjà été remis aux clients.

La citadine électrique est affichée à partir de 29 900 euros aux Pays-Bas, tandis qu’elle démarre à 279 900 NOK en Norvège. Ce qui équivaut à environ 23 500 euros. Un écart de prix très élevé, car la Norvège ne fait pas partie de l’Union Européenne, et n’applique donc pas la surtaxe douanière sur les voitures électriques produites en Chine. Si la Firefly arrive en France, elle devrait aussi coûter autour des 30 000 euros, en raison de la fiscalité en vigueur chez nous, et devra faire sans bonus écologique en raison de sa provenance.

Mais il faudra encore faire preuve de patience avant de la voir arriver sur nos routes. En effet, notre pays ne fait pas partie des premiers qui seront servis. La liste comporte la Pologne, la Belgique ainsi que Singapour ou encore la Nouvelle-Zélande, mais pas l’Hexagone. Aucune échéance n’a d’ailleurs encore été donnée pour une arrivée chez nous.

Pourtant, la concurrence est quant à elle déjà bien installée. On pense à la R5 E-Tech, qui a été la voiture électrique la plus vendue en France au mois de juillet. Sans oublier la Citroën ë-C3, la Hyundai Inster ou encore la BYD Dolphin Surf récemment lancée sous les 20 000 euros. Pour le moment, et comme le précise le site Electrek, la nouvelle Firefly est proposée uniquement avec l’offre incluant l’achat de la batterie. La location n’est pour le moment disponible qu’en Chine.

Une auto économique mais intéressante

Mesurant environ 4 mètres de long, la nouvelle Nio Firefly affiche un look inspiré de la Honda E, dont la carrière a été interrompue faute de ventes. Elle a le droit à une batterie affichant une capacité de 42,1 kWh, qui offre alors une autonomie maximale de 330 kilomètres selon l’homologation WLTP. Comptez 29 minutes pour se recharger de 10 à 80 %, à une puissance maximale de 100 kW.

La citadine affiche une puissance de 141 chevaux et réalise le 0 à 100 km/h en 8,2 secondes, pour une vitesse maximale de 150 km/h. Elle se décline en deux finitions plutôt bien équipées avec des équipements premium comme les sièges chauffants et ventilés ou un écran tactile de 13,2 pouces, compatible avec les mises à jour OTA à distance.

Source : Firefly

Elle est aussi dotée de la conduite semi-autonome et de pas moins de 15 fonctions d’aide à la conduite. La petite auto sera compatible avec les stations d’échange de batterie de prochaine génération développées par Nio, qui permettent de repartir avec un pack rempli en trois minutes. Si quelques stations Nio sont déjà implantées en Europe, il faudra attendre la nouvelle génération pour y passer avec sa Firefly. Reste aussi à savoir si la location de batterie appelé BaaS (Battery as a Service) sera proposé en Europe sous peu.


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