Test du Realme GT 7T : autonomie impressionnante, mais est-ce suffisant pour convaincre ?

 
Le Realme GT 7 est une version allégée du dernier GT 7 Pro de la marque. Il conserve les atouts majeurs de son aîné : design léché, bel écran, puissance au rendez-vous, et surtout une autonomie de rêve. Mais que vaut-il vraiment à l’épreuve du quotidien ?

Le Realme GT 7 a plus que séduit la rédaction par sa conception, son équilibre et surtout une autonomie monstrueuse grâce à une batterie de 7 000 mAh. Nous étions donc impatients de prendre en main le petit dernier de la famille, le GT 7T, également le plus accessible de la gamme avec un prix de départ fixé à 649 euros au lancement.

Pour ce tarif, on retrouve un produit très proche du GT 7 dans la forme, avec un fond qui évolue légèrement. Il embarque un processeur Dimensity 8400-Max, contre un Dimensity 9400e pour le GT 7. Si l’écran conserve la même diagonale et la technologie AMOLED, la luminosité maximale annoncée reste supérieure sur le GT 7.

Les dernières différences notables concernent l’absence de support eSIM, de Wi-Fi 7 et de téléobjectif. Autant de concessions qui permettent à Realme de réduire les coûts et de proposer ce GT 7T, qui embarque tout de même une batterie imposante de 7 000 mAh. Autant d’arguments qui nous donnent envie de le décortiquer.

Fiche technique

Modèle Realme GT 7T
Dimensions 75,97 mm x 162,42 mm x 8,88 mm
Interface constructeur Realme UI
Taille de l’écran 6,8 pouces
Définition 2800 x 1280 pixels
Densité de pixels 453 ppp
Technologie AMOLED
SoC Mediatek Dimensity 8400-MAX
Puce graphique Mali-G720
Stockage interne 256, 512 Go
Appareil photo (dorsal) Capteur 1 : 50
Capteur 2 : 8 Mp
Capteur photo frontal 32 Mp
Définition enregistrement vidéo 4K @ 60 fps
Wi-fi Wi-Fi 6 (ax)
Bluetooth 6.0
5G Oui
NFC Oui
Capteur d’empreintes Sous l’écran
Type de connecteur USB Type-C
Capacité de la batterie 7000 mAh
Poids 205 g
Couleurs Noir, Bleu, Jaune
Fiche produit

Design

Le Realme GT 7T est une copie presque exacte du GT 7. On retrouve des lignes douces, équilibrées, et surtout une finesse impressionnante de seulement 8,3 mm, malgré la présence d’une batterie de 7 000 mAh. Le reste des mensurations (162,4 x 75,97 mm pour 202 g) en fait un smartphone relativement contenu, malgré un écran de 6,8 pouces. Les bordures sont très fines et parfaitement équilibrées, offrant un taux d’occupation de 94,7 % de la face avant.

Les tranches sont plates, comme sur quasiment tous les smartphones actuels. Réalisées en aluminium brossé, elles sont légèrement biseautées sur les côtés, avec un toucher agréable. Les deux boutons physiques situés sur la tranche droite sont très bien positionnés. À noter que celui de mise en marche arbore une couleur différente, ajoutant une touche de style supplémentaire.

Le dos se décline en trois finitions. Les déclinaisons noire ou bleue adoptent un dos en graphène IceSense (mélange de graphène et de fibres de verre) comme le GT 7. Ce matériau offre un toucher presque soyeux, une surface plane et surtout une excellente conduction thermique. Selon Realme, cela devrait aider à limiter efficacement la chauffe, même en pleine charge de performance.

Une version recouverte de similicuir jaune et noir est aussi proposée. Cela est du plus bel effet et ce look sportif n’est plus l’apanage des mobiles Poco comme le X7 Pro.

Le bloc optique affiche une rare élégance, avec un cadre affleurant qui entoure l’insert regroupant les trois capteurs. Il reste suffisamment fin pour permettre un usage confortable à plat, tant que vous n’interagissez pas avec le quart supérieur de l’écran.

La conception est de très bonne facture, avec une qualité d’assemblage haut de gamme et une certification IP69. Quant à l’écran, il est protégé par un verre ArmoShell, annoncé comme résistant aux chutes jusqu’à 1,5 mètre et aux rayures du quotidien.

Écran

Realme dégaine le même écran que celui déjà présent sur les GT 6, GT 7 Pro et GT 7. On retrouve donc une dalle AMOLED de 6,78 pouces, avec une définition de 2780 x 1264 pixels. La finesse d’affichage est bien au rendez-vous, et ses 444 ppp (pixels par pouce) devraient dissiper tous les doutes. Le taux de rafraîchissement est adaptatif, avec deux paliers : 60 Hz ou 120 Hz.

Nous avons soumis l’écran à notre batterie de tests, aidés par une sonde et le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays. L’objectif : déterminer quel mode d’affichage — Vive, Naturel, Modes Pro (Cinématique ou Éclatant) — offre le rendu le plus neutre.

Mis à part le mode Éclatant, tous sont plutôt fidèles, mais c’est le mode Naturel qui se démarque : Delta E moyen de 2,12 (la référence étant 3) et température des couleurs à 6374 K (contre 6500 K pour la valeur cible). Résultat : une colorimétrie très naturelle, dynamique sans excès. Pour les contenus HDR, on s’éloigne avec un Delta E moyen de 6,67 pour une cible à 6. Une dérive colorimétrique se fait sentir.

La dalle couvre 105 % de l’espace sRGB, 70 % du DCI-P3 et 57 % du BT.2020. Elle est ici un cran en dessous du GT 7, mais dans les usages quotidiens, cela reste peu perceptible. La palette chromatique est riche, même si elle aurait pu l’être davantage.

Côté luminosité, là encore, le GT 7 garde une légère avance. Le GT 7T monte à 1403 nits en pic standard contre 1585 nits pour le GT 7. En activant le mode Boost, on atteint 1905 nits. En HDR, le 7T grimpe à 1489 nits et jusqu’à 2055 nits en mode Boost.

Résultat : en plein soleil, l’écran reste parfaitement lisible. Pour profiter pleinement des contenus HDR, mieux vaut privilégier un environnement tamisé. Le mode Boost est énergivore, mais il améliore nettement le confort dans des environnements très lumineux.

Performances

Le GT 7T embarque un SoC MediaTek Dimensity 8400-Max, contre un 9400e pour le GT 7. Il est épaulé par 12 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage, tandis que la partie graphique est assurée par un GPU Immortalis G720.

Moyennes normalisées des benchmarks AnTuTu, 3DMark et Geekbench 6

Ce n’est pas le plus puissant de sa catégorie, mais il propose des performances équilibrées. Android reste parfaitement fluide, même avec des applications exigeantes. Quelques rares ralentissements sont apparus, mais uniquement lors de charges extrêmes : multitâche intensif, encodage 4K en simultané d’autres usages, et cela reste rare.

En activant le mode GT, les performances gagnent légèrement en réactivité. Ce boost reste cependant à utiliser avec modération, pour des besoins ciblés comme le montage vidéo ou le jeu intensif. Car il accroît la consommation et la chauffe.

Côté gaming, le GPU fait preuve de vaillance mais n’atteint pas l’excellence.

Sur Fortnite, en mode 60 fps avec les graphismes en « Épique », le framerate plafonne à 48-49 fps. En qualité moyenne ou faible, il reste également sous la barre des 60 fps. Même constat avec Genshin Impact, qui stagne autour des 48 fps en mode graphique bas.

Dans Call of Duty Mobile, en mode 120 fps avec graphismes moyens, le smartphone ne dépasse pas les 68 fps. En mode 60 fps avec qualité graphique Ultra, il chute à 53 fps. Bonne nouvelle cependant : le framerate reste stable, malgré ces limitations. Pour obtenir un 60 fps constant sur ces titres, voire un 120 fps fluide sur CoD, l’activation du mode GT est indispensable.

Toutefois, cela se fait au prix d’une chauffe plus marquée et d’une consommation accrue. Et surtout, à la différence du GT7 et son Dimensity 9400e, le 8400-Max du 7T est fortement bridé pour éviter une surchauffe : la puissance peut chuter de près de 50 %. Résultat, le mode GT en jeu vidéo ne doit être utilisé que sur de courtes périodes… sous peine de performances inférieures à celles obtenues sans le mode GT activé.

Logiciel

Le couple Android 15 et Realme UI 6.0 reste à la manœuvre, comme sur les GT 7 et GT 7 Pro. L’interface conserve une approche proche d’Android Stock, enrichie de nombreuses options de personnalisation et de fonctions avancées utiles au quotidien.

Parmi les outils pratiques proposés par Realme, on retrouve l’évacuation de l’eau après une prise de vue sous l’eau ou sous une pluie battante, ainsi que toute une série de fonctions boostées à l’IA : Traduction IA, Résumé IA, Rédaction IA ou encore Interprétation IA. A cela s’ajoute la Boucle IA et la Barre intelligente.

La première permet d’interagir avec les éléments affichés à l’écran (texte, image) et propose les applications les plus pertinentes en fonction du contexte. La seconde regroupe les fonctions IA de rédaction et les raccourcis vers les apps les plus utilisées, pour un accès plus rapide.

Realme intègre aussi une fonction de création d’événements simplifiée. À partir d’un contenu affiché à l’écran (e-mail, affiche de film, billet de concert…), l’IA génère automatiquement un événement dans votre agenda. Il suffit d’un double tapotement au dos de l’écran pour l’activer.

La partie photo profite également de soins IA, en plus de la traditionnelle gomme magique. On retrouve des outils comme Anti-flou IA, Anti-reflet IA et Paysage IA.

Le premier améliore la netteté sur certaines photos, le second reste encore aléatoire, tandis que le dernier séduira les adeptes d’Instagram en renforçant la colorimétrie et les contrastes. Le résultat gagne en impact visuel, au prix d’un rendu moins naturel. Bien entendu le AI Eraser magique est toujours là pour nettoyer une photo d’objets ou personnes indésirables.

Enfin, Realme promet 4 ans de mises à jour majeures et 6 ans de correctifs de sécurité. Une politique honnête, même si elle reste en retrait face à celle du Pixel 9a vendu 100 euros de moins.

Photo

Le GT 7T n’embarque que deux capteurs, contre trois pour le GT 7. Le bloc photo comprend donc :

  • un grand-angle Sony IMX882 de 50 MP (f/1.88) avec stabilisation optique,
  • un ultra grand-angle OV08D10 de 8 MP (f/2.2).

Nous perdons donc le téléobjectif 2x du GT 7 et le capteur principale du 7T est d’une génération inférieure.

Grand-angle

Le capteur grand-angle livre des clichés séduisants. La colorimétrie se distingue en premier lieu : vive, équilibrée, agréable à l’œil. Certes, le rendu n’est pas le plus naturel, mais il évite l’écueil d’une saturation excessive ou d’un effet trop flatteur.

La gestion des contrastes et de la luminosité est elle aussi maîtrisée. Les zones sombres conservent de beaux détails, tandis que les hautes lumières sont rarement surexposées. Cela permet une restitution plus nuancée dans les zones claires, avec une palette plus riche.

Le niveau de détail est satisfaisant, même s’il reste en retrait par rapport au GT 7. Ce n’est pas évident à première vue, mais en zoomant, on remarque une précision légèrement inférieure sur le GT 7T. Comme sur le GT 7, un léger effet bokeh non désiré peut parfois apparaître lorsque plusieurs plans rapprochés coexistent dans la scène.

Face à la concurrence, le GT 7T se situe clairement dans la moyenne haute. L’approche adoptée séduira les amateurs de photographie mobile, en particulier ceux qui soignent leur feed Instagram, sans pour autant trahir les sujets photographiés.

Capteur principal de jour
Capteur principal de nuit

De nuit, le GT 7T bénéficie du même traitement numérique que le GT 7. Le bruit est globalement bien contenu, ce qui permet d’obtenir des clichés plutôt propres dans les environnements bien éclairés, notamment en zone urbaine. Le rendu global est alors très satisfaisant, mais le lissage est un peu trop prononcé. Il a tendance à gommer les micro-détails.

Les textures comme la pierre ou les feuillages denses manquent parfois de finesse. Dès que la lumière baisse réellement, la perte de précision devient plus marquée, et le bruit numérique est moins bien contrôlé. Malgré cela, les contrastes restent solides — certes moins fins que de jour — mais conservent un rendu agréable et exploitable.

Portrait

Le mode portrait déploie ici ses talents avec un détourage très propre. Les rares erreurs détectées concernent des chevelures un peu trop rebelles. La gestion de la lumière impressionne, même en plein soleil sur fond blanc : aucune surexposition à signaler.

Le smartphone parvient même à maintenir une colorimétrie assez naturelle dans ces conditions. En environnement plus sombre, les couleurs perdent un peu en intensité, mais conservent du pep’s. La carnation est bien restituée, même si elle tire légèrement vers le chaud. Le niveau de détail est très satisfaisant : la texture du lin ressort nettement, tout comme la pilosité.

Ultra grand-angle

Comme souvent dans cette gamme de prix, l’ultra grand-angle se limite à un capteur de 8 Mpx. Difficile d’en attendre des miracles, mais le GT 7T réussit pourtant quelques belles prouesses. Il hérite notamment des qualités du capteur principal en matière de colorimétrie, avec une belle cohérence dans le rendu global. Les distorsions sur les bords sont bien contenues, ce qui renforce la lisibilité des clichés.

En revanche, les contrastes manquent clairement de finesse. La gestion de la lumière reste correcte, mais les halos sont fréquents dès que le soleil entre dans le cadre. On note aussi quelques aberrations chromatiques, heureusement rares.

Le véritable point faible reste le niveau de détails. Le lissage est trop poussé, ce qui appauvrit encore une définition déjà limitée, notamment dans les zones sombres. Ce mode s’apprécie surtout dans des scènes peu complexes, bien éclairées, où il peut pleinement s’exprimer. Dans le cas contraire, les résultats sont plus aléatoires.

Ultra grand-angle de jour
Ultra grand-angle de nuit

La nuit, ce capteur est clairement à la peine. Même sous un bon éclairage urbain, le bruit numérique devient très perceptible. Mais c’est surtout le lissage, encore une fois trop agressif, qui fait perdre toute texture : les surfaces apparaissent uniformes, presque floutées. C’est d’autant plus regrettable que la colorimétrie reste agréable et que les contrastes, bien que simplifiés, tiennent encore la route.

Zoom

Le Realme GT 7T ne propose pas de téléobjectif. Le zoom est donc entièrement numérique, mais plutôt bien travaillé. Le zoom x2 permet d’obtenir des clichés lisibles, avec une dynamique agréable.

Les qualités du capteur principal sont bien conservées : la colorimétrie reste vive, la gestion de la lumière et des contrastes est efficace. La perte de qualité est peu perceptible à l’œil nu, même si, sur un grand écran, on remarque un piqué légèrement plus faible, dû à un lissage un peu trop prononcé.

Le zoom x5 reste exploitable dans de bonnes conditions de luminosité. Les couleurs conservent leur éclat, la gestion de la lumière reste satisfaisante. En revanche, les contrastes sont en léger retrait, ce qui nuit à la finesse des détails.

La perte de piqué devient plus visible, notamment dans les zones riches en textures.

En montant au zoom x10, la colorimétrie devient plus terne, les contrastes plus abrupts.

La luminosité ambiante est toujours bien maîtrisée, mais la perte de détails devient évidente. Le rendu reste exploitable à condition d’être en pleine lumière, mais le manque de précision se fait sentir.

Quant au zoom x20, il est anecdotique. Il peut occasionnellement produire des clichés acceptables, mais uniquement sur des scènes peu complexes.

Le lissage numérique excessif et le manque flagrant de précision donnent un rendu artificiel, très loin de l’image d’origine.

De nuit, le zoom numérique se montre volontaire. Mais sans un bon éclairage, il vaut mieux l’éviter. En présence de lumière artificielle suffisante, les niveaux x2 et x5 restent tout à fait acceptables. Le bruit numérique est relativement contenu, même si le traitement d’image devient très agressif. Par exemple, les pavés perdent en netteté et apparaissent presque flous dès qu’ils s’éloignent du centre de l’image.

Comme en plein jour, le zoom x10 peut produire un cliché correct de temps à autre, mais le x20 est tout simplement à éviter : l’image est lisible, mais manque cruellement de détails et de naturel.

Selfie

Le capteur selfie s’appuie sur un Sony IMX615, ouvrant à f/2,4 avec une définition de 32 Mpx. Peu de reproches à faire concernant le détourage, tout aussi propre que sur le capteur principal. On apprécie aussi sa capacité à gérer les hautes luminosités. Dans ce contexte, la colorimétrie n’est pas aussi juste que sur le module arrière, mais elle reste suffisamment naturelle pour convaincre.

En conditions plus douces, l’image gagne en justesse. Les couleurs conservent un petit boost de pep’s, sans tomber dans l’excès. Le niveau de détail est très bon : les poils de barbe comme la texture du tissu sont bien restitués. Les contrastes sont équilibrés, progressifs, sans transition abrupte. Petit bémol en basse lumière : si l’éclairage ambiant est trop faible, la chute de précision devient vite visible.

Audio

Ce GT 7T embarque deux haut-parleurs. Nous avons été agréablement surpris par la restitution des aigus et des médiums, qui offrent une belle dynamique et des voix bien définies.

En revanche, les basses sont en retrait, tout comme les bas-médiums. Le rendu audio reste suffisant pour écouter des podcasts, mais manque de chaleur et de densité pour profiter pleinement de musique, de films ou de séries.

Réseau et communication

Le GT 7T prend en charge l’ensemble des bandes de fréquences utilisées en France. Il embarque également le Bluetooth 5.4 et le Wi-Fi 7. Pour la géolocalisation, le GPS est compatible avec Galileo, GLONASS, BeiDou et QZSS.

Lors de nos tests, aucun problème particulier n’a été constaté en appel. Realme intègre une fonction Voix claire qui filtre efficacement les bruits ambiants. Le résultat est convaincant : la restitution vocale gagne en netteté sans tomber dans un rendu artificiel ou robotique.

Batterie

Malgré ses 8,25 mm d’épaisseur, le GT 7T embarque, comme le GT 7, une batterie impressionnante de 7 000 mAh. Un véritable monstre, rendu possible grâce à la technologie carbone-silicium, plus compacte que les classiques cellules lithium-ion.

En usage intensif, il tient sans problème une journée complète, avec souvent 20 à 25 % de batterie restante en soirée. Avec un usage plus modéré, vous pouvez aisément atteindre deux jours d’autonomie, voire davantage si vous limitez les applications énergivores.

À titre d’exemple, le visionnage du film Inglourious Basterds (2h30), avec une luminosité à 250 nits et un volume à 50 %, consomme à peine 7 à 8 % de batterie. Une session de 30 minutes sur Genshin Impact ne ponctionne que 3 %.

Cerise sur le gâteau : la recharge rapide SuperVOOC à 120 W. Le chargeur n’est pas fourni dans la boîte, conformément aux recommandations européennes. Avec un bloc compatible, comptez 9 % en 5 minutes, 25 % en 15 minutes, 54 % en 30 minutes et une charge complète en un peu moins d’une heure.

Prix et disponibilité

Le Realme GT 7 est lancé ce 27 mai 2025. Il est décliné en deux versions :

  • GT 7 avec 12 Go de RAM et 256 Go de stockage à 649,99 euros
  • GT 7 avec 12 Go de RAM et 512 Go de stockage à 699,99 euros

Notre avis

Design
9
Realme signe ici un très bel ouvrage. Le GT 7T affiche des lignes élégantes, une conception soignée, et un bloc photo particulièrement esthétique, parfaitement intégré à un châssis en aluminium. Le dos en graphène séduit par son toucher doux et premium, tout en jouant un rôle actif dans le refroidissement du smartphone. La version en simili cuir, quant à elle, réussit son effet visuel et tactile, même si elle ajoute quelques grammes et millimètres à l’ensemble.
Écran / affichage
7
L’écran du GT 7T profite d’un excellent calibrage, avec en prime une belle vivacité lumineuse. Certes, il ne rivalise pas avec celui du GT 7, mais reste suffisamment lumineux pour assurer une bonne lisibilité en extérieur ou pour profiter de contenus HDR sans devoir plonger la pièce dans le noir. Seule sa justesse colorimétrique en HDR aurait pu être meilleure.
Performances
7
Si le Dimensity 8400e du GT 7T n’atteint pas les performances du 9400e du GT 7, il délivre malgré tout une expérience fluide, même avec des applications exigeantes. C’est surtout en jeu que ses limites se font sentir : les titres les plus gourmands peinent à maintenir 60 fps avec un niveau graphique élevé. Le mode GT permet de booster les performances, mais au prix d’une chauffe accrue, d’une consommation énergétique plus importante et d’une stabilité parfois perfectible.
Logiciel
7
Nous avons ici une proposition logicielle solide. Android 15 s’accompagne de Realme UI 6 et de la suite Next AI. L’interface proche d’Android Stock reste réactive, avec de nombreuses options de personnalisation et des outils complémentaires bien pensés. L’intelligence artificielle est omniprésente, notamment dans le traitement d’image. Les applications liées au texte sont prometteuses, mais certaines ne sont pas encore disponibles en français. Enfin, Realme se limite à 4 ans de mises à jour majeures, un peu court face à la concurrence la plus ambitieuse.
Photo
7
Le GT 7T laisse un goût d’inachevé en photo. En plein jour, il délivre de très beaux clichés, avec un piqué soigné et des couleurs flatteuses. Le mode nuit reste convaincant, mais l’absence de téléobjectif pèse clairement. Le zoom numérique s’en sort correctement dans de bonnes conditions, mais dès que la lumière faiblit, la qualité chute rapidement. Sans surprise, l’ultra grand-angle déçoit lui aussi. Frustrant, car Realme a déjà prouvé qu’il pouvait faire mieux.
Autonomie
9
Avec sa batterie monstrueuse de 7 000 mAh logée dans un châssis aux mensurations de top-modèle, le GT 7T est une véritable bête d’endurance. Lancez un marathon de binge-watching de 24 heures : il tiendra plus longtemps que vous. Même avec un usage intensif, il traverse la journée — voire la soirée — sans broncher. Et en cas de coup de mou, sa charge rapide 120 W contre-attaque efficacement pour relancer l’autonomie en un éclair.
Note finale du test
7 /10
Le GT 7T est une belle déclinaison plus accessible du GT 7, qui en reprend l’essentiel des points forts. Son design séduit, l’offre logicielle est riche, et l’autonomie impressionne. Pourtant, il ne réussit pas à tout égaler.

Les performances sont globalement bonnes, mais la partie gaming reste en retrait. Le mode GT améliore les résultats, mais seulement sur de courtes sessions. Sur la durée, le bridage thermique limite trop les bénéfices.

Côté photo, c’est la frustration. Le capteur principal fait un excellent travail de jour comme de nuit, avec des clichés détaillés et équilibrés. Mais le capteur ultra grand-angle manque de finesse, et l’absence de téléobjectif réduit la polyvalence sur le long terme. Quant à l’écran, il est bien calibré, mais nous aurions apprécié une meilleure finesse colorimétrique du mode HDR.

Au final, le GT 7T reste un smartphone équilibré, très endurant, et bien conçu pour son prix. Mais l’écart en termes de puissance et de polyvalence, notamment en photographie, avec le GT 7, reste notable. Si votre budget ne vous permet pas de viser le modèle supérieur et que l’autonomie est une priorité, alors le GT 7T s’impose comme un choix pertinent et solide.

Points positifs
Realme GT 7T

  • Un design et une conception soigné

  • La photo de jour de qualité, honnête de nuit

  • Une gestion thermique de bon niveau

  • Une autonomie monstrueuse

  • Le pack d'outil IA est complet

  • Ecran bien caibré

Points négatifs
Realme GT 7T

  • Politique de mise à jour décevante

  • Pas de téléobjectif

  • Capteur ultra grand-angle manquant de finesse, surtout de nuit

  • Mode GT peu efficient ici

  • Manque de punch en gaming

Les derniers articles