Le scooter électrique 50 cc parfait pour les débutants ne coûte que 1 800 euros

 

Cityscoot a reconditionné une partie de sa flotte et la revend sur BackMarket pour un prix défiant toute concurrence. À ce prix, il est même possible de choisir la couleur.

Depuis la fin du stationnement gratuit pour les deux-roues thermiques dans la capitale, leurs homologues non polluants en phase de roulage ont le vent en poupe. En effet, les scooters électriques se multiplient, qu’il s’agisse de nouvelles immatriculations, mais aussi du nombre de modèles disponibles sur le marché.

Les services de partage en libre-service sont également plébiscités, car ils permettent au plus grand nombre de se déplacer librement, tout en ayant un faible impact sur l’environnement.  C’est d’ailleurs l’un d’entre eux dont il s’agit aujourd’hui, puisqu’à travers un partenariat avec BackMarket, Cityscoot met en vente une partie de ses anciens scooters.

Reconditionnés et reconfigurés

Bien entendu, l’opérateur ne vend pas ses anciens scooters en l’état et a pris le soin de les reconditionner et les reconfigurer pour un usage privatif. BackMarket s’est ensuite chargé de travailler leur design et les a baptisé TOOCS. Les deux-roues sont disponibles dans un large choix de couleur, à savoir Kakikool, Le Grand Bleu, Crème de la crème, Aubergin-tonic et Boris Cyan.

Bien qu’il s’agisse de scooters de la marque allemande Govecs, ce nom n’est pas mentionné ouvertement. Et pour cause, bien qu’ils démarrent en utilisant une clé et non l’application Cityscoot, certains éléments datant de l’ère du partage en libre-service sont toujours présents, comme par exemple le pavé numérique pour saisir le code, qui ne servira probablement plus à grand-chose.

Un scooter éprouvé

Même si un scooter reconditionné n’a pas les performances d’un modèle neuf, les véhicules utilisés par Cityscoot sont connus pour leur fiabilité et leur durabilité. Les TOOCS sont d’ailleurs vendus avec une garantie de deux ans, permettant de se prémunir contre d’éventuels défauts.

Par ailleurs, ces deux-roues offrent de nombreux avantages comparativement à la concurrence, à savoir un grand espace sous la selle permettant d’y loger un casque, un crochet pour y transporter facilement des emplettes, et des dimensions généreuses, pour se déplacer facilement à deux.

L’agrément de conduite des Cityscoot est également très bon, notamment grâce à leur position de conduite élevée, sa stabilité et la facilité pour faire de l’interfile. Enfin, il s’agit ici de la dernière génération de Cityscoots, bénéficiant de série d’un écran couleur.

Est-ce mieux qu’un neuf?

Bien qu’il s’agisse d’un excellent modèle, le prix de 1 885 euros parait un peu élevé pour un produit remis en état, sachant que certains modèles électriques se négocient neuf à des tarifs similaires. Il ne faut pas non plus oublier qu’un véhicule électrique acheté neuf bénéficie d’une prime écologique, et parfois même d’un bonus complémentaire pour les professionnels ou les Parisiens. Le TOOCS étant un produit d’occasion, il ne peut donc pas prétendre à ces aides.

Par ailleurs, bien qu’il soit livré à domicile en région parisienne ou en concession partenaire en province, l’immatriculation du TOOCS reste à la charge de son nouveau propriétaire. Il devra ainsi se charger de le faire lui-même sur le site de l’ANTS ou de contacter un professionnel habilité, ce qui peut en rebuter plus d’un.

Terminons également par la batterie, qui est elle-aussi reconditionnée. Et bien qu’elle soit sans doute en bon état, elle n’est pas neuve, ce qui signifie qu’elle est susceptible d’offrir une autonomie moins élevée qu’un scooter neuf. Enfin, il faut souligner qu’elle n’est pas amovible, et qu’il faudra donc prévoir de charger le TOOCS sur une borne ou une prise domestique. Ce choix est d’autant plus étrange que les batteries des Cityscoot actuels sont justement échangées et remplacées par des accumulateurs rechargés, par le personnel de l’opérateur.

Vaut-il le coup ?

Bien que l’offre semble attractive au premier abord, il faut la nuancer, car il s’agit ici d’un scooter reconditionné et non neuf, d’autant plus qu’il s’agit d’un modèle Govecs qui n’est plus commercialisé à ce jour. C’est à dire que celui-ci a probablement déjà parcouru des milliers de kilomètres et qu’il n’offrira pas de toute façon pas le même agrément qu’un neuf, notamment au niveau de l’usure des composants, mais aussi de la batterie.

De même, le tarif final proposé sur BackMarket inclut la livraison en Île-de-France, mais pas l’immatriculation, qui peut être chronophage et coûteuse.

Il faut donc comparer le TOOCS à la concurrence, neuve, comme par exemple le Lvneng X1, ou d’autres modèles équivalents 50cc, qui peuvent eux bénéficier d’une prime et d’autres bonus écologiques. Et même si BackMarket n’essaie pas de vous la faire à l’envers avec le TOOCS, il faudra bien comparer avant d’acheter.

Pas de changement de flotte

Nous avons également profité de l’occasion pour demander à Cityscoot s’ils prévoyaient de renouveler leur flotte et de la moderniser. La marque nous a confirmé qu’ils ne prévoyaient de renouveler la flotte à l’heure actuelle, et qu’ils vont conserver les modèles existants. Il s’agirait plutôt d’écouler un « surplus » de scooters, qui n’a pas de lien avec un changement de modèle.


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