De 300 à 1370 euros : comment bien choisir sa GeForce RTX 40 à poser au pied du sapin ?

 

Vous voulez (enfin) faire l’acquisition d’une carte graphique Nvidia GeForce de dernière génération, mais ne savez pas laquelle choisir ? Pas de problème, on a passé au crible les RTX de série 40 pour vous aider à sélectionner celle qui répond le mieux à vos attentes.

Starfield, Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty, Alan Wake II : les jeux gourmands en ressources ont été légion cette année. Il faut dire que les titres récents, et ceux qui vont débarquer dans le courant de l’année prochaine sont du genre impressionnant. Graphismes, moteur de jeu, mondes de plus en plus vastes : la puissance de calcul nécessaire pour jouer dans les meilleures conditions ne cesse d’augmenter. Et on ne parle là que des jeux vidéos, car les avancées de l’IA dans le domaine de la création et de la recherche demandent aussi des ressources supplémentaires. De quoi mettre à genoux les configurations qui vieillissent et empêcher leurs propriétaires de profiter pleinement de la formidable expérience proposée par ces titres.

Face à ce problème, deux solutions : laisser couler et se contenter d’une expérience graphique dégradée ou bien prendre les choses en main et investir dans une configuration matérielle capable de soutenir la charge de travail requise. Du matériel comme les cartes graphiques Nvidia de dernière génération qui mêlent puissance brute et optimisation logicielle pour fournir une expérience impeccable en jeu. La seule question reste de savoir quelle GeForce RTX de série 40 est la plus adaptée à vos besoins, en termes de puissance comme de budget.

Les RTX de série 40 en promotion chez Materiel.net :

RTX série 40 : on a testé en jeu (presque) toutes les dernières cartes de Nvidia

Pour voir ce que les RTX de série 40 ont dans le ventre, rien de mieux qu’une mise à l’épreuve. Et c’est ce que nous avons fait ici en les testant sur trois jeux parmi les plus beaux et les plus réussis du moment :

  • Alan Wake II et Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty nous ont servis de maîtres étalons pour tout ce qui touche aux performances en cas de forte charge de calcul. La raison ? Ils sont tous deux compatibles avec le Path Tracing et offrent les graphismes parmi les plus impressionnants du moment en termes d’effets et de texture ;
  • Call of Duty : Modern Warfare III nous a, de son côté, permis de tester l’impact de Reflex sur la latence système et de voir comment se comportent les cartes avec un titre aux ambitions graphiques plus modestes.

Quant au protocole de test, il a été relativement simple : trois définitions (1080p, 2K et 4K), qualité réglée sur Ultra, activation du DLSS et du Frame Generation, ainsi que du Path Tracing et du Ray Reconstruction lorsque cela est possible. De quoi soumettre les cinq cartes que nous avions sous la main (toute la gamme à l’exception de la 4090) à un feu roulant, et obtenir des résultats à même de souligner leurs atouts et leurs différences.

Alan Wake II

Jeu le plus récent de notre sélection, c’est aussi l’un des plus impressionnants sortis cette année. Un candidat idéal pour mettre à l’épreuve les RTX de série 40 et voir ce qu’elles ont dans le ventre. Si le jeu ne présente pas de challenge particulier pour la RTX 4080, qui affiche un joli 53,7 fps (frames per second ou images par seconde) de moyenne en 4K native et 92,4 fps une fois le DLSS activé, la très bonne surprise vient de la RTX 4070 Ti.

À la peine en 4K natif, elle accroche les 76 fps une fois le DLSS activé. Mieux, elle reste au-dessus des 60 fps une fois le Path Tracing, le Frame Generation et le Ray Reconstruction mis en route. Un bon point aussi pour la RTX 4060 Ti qui arrive à faire tourner Alan Wake II à 60 fps (59,2) en 2K une fois le DLSS activé. Pas mal pour une carte proposée à moins de 500 euros.

DLAA : Deep Learning Anti Aliasing – FG : Frame Generation – RR : Ray Reconstruction

Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty

Si Cyberpunk commence à dater un peu (2020 est si loin), il n’en reste pas moins parfait pour tester un GPU. D’autant plus que ses mises à jour récentes, et l’arrivée du DLC Phantom Pain ont permis de lui donner un coup de jeune graphique, notamment avec le support du Path Tacing. Ce qui est très intéressant avec Cyberpunk, c’est qu’il illustre parfaitement l’importance du DLSS pour améliorer les performances.

En 4K natif, tenter de jouer à Phantom Pain avec une RTX 4060 est impossible. Une fois le DLSS activé, et à condition de ne pas tenir absolument au sacrosaint 60 fps, le jeu est tout à fait jouable avec une moyenne de 43,6 fps. Pour jouer à 60 fps ou plus, une RTX 4070 est ainsi amplement suffisante. Il faudra toutefois s’équiper d’une RTX 4070 Ti ou d’une RTX 4080 pour espérer dépasser les 60 fps avec le Path Tracing et toutes les options activées.

DLAA : Deep Learning Anti Aliasing – FG : Frame Generation – RR : Ray Reconstruction

Call of Duty : Modern Warfare III

Beaucoup moins ambitieux sur le plan graphique que les jeux précédents, CoD : Modern Warfare III permet de se rendre compte de la puissance des RTX de série 40 sur des titres plus modestes. La RTX 4060 se promène en 1080p et arrive même à tirer son épingle du jeu en 2K en atteignant les 60 fps sans avoir besoin d’activer le DLSS.

Sans surprise, il faudra tout opter pour une RTX 4070 au minimum si vous souhaitez jouer en 4K. Là encore, le DLSS fait des merveilles pour grappiller quelques fps, puisque la RTX 4070 dépasse allègrement les 100 fps, surtout une fois que l’on a aussi activé le Frame Generation.

DLAA : Deep Learning Anti Aliasing – FG : Frame Generation – RR : Ray Reconstruction

Un point sur Reflex

Si nous avons inclus Call of Duty : Modern Warfare III dans notre protocole de test, c’est avant tout pour pouvoir tester l’impact de Reflex. Pour rappel, cette technologie Nvidia permet, une fois activée, de diminuer la latence système. Cela signifie concrètement que le temps entre une action réalisée par le joueur et l’affichage de ses conséquences à l’écran sera raccourci. Plus ce délai est faible, plus vous serez avantagé, d’où son importance dans les jeux compétitifs. Pour ce test, nous avons décidé de mesurer la latence en 1080p avec les settings réglés en Ultra, et les résultats sont plutôt satisfaisants.

Avec une RTX 4060, la latence enregistrée sans Reflex et de 26,9 ms. Un score qui passe à 19,8 ms une fois Reflex activé, et à 18,9 ms une fois le mode boost enclenché. La plupart des cartes testées enregistrent des baisses de la latence du même acabit (avec des gains moindres sur les RTX 4070 et RTX 4070 Ti), avec un résultat très intéressant de la part de la RTX 4080. Si la latence sans Reflex est déjà très basse (14 ms), elle vient se caler juste au-dessus de 10 ms une fois Reflex enclenché. Un gain de 4 ms qui peut sembler mineur, mais qui peut faire toute la différence lorsque l’on joue à haut niveau.

Une consommation énergétique maîtrisée

Lorsque l’on souhaite changer de carte graphique, la consommation énergétique est toujours une donnée à prendre en compte. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est elle qui définit si vous allez avoir besoin ou non de changer votre alimentation. Pour cette donnée, nous avons choisi de mesurer la consommation en définition 2K avec les settings en ultra pour nos trois jeux.

La palme de la régularité revient incontestablement à la RTX 4060 qui consomme à un watt près la même chose, quel que soit le jeu. Et avec moins de 120 watts enregistrés, il s’agit aussi de la moins énergivore. Un résultat logique lorsque l’on sait qu’il s’agit d’une carte graphique taillée pour le 1080p et les configurations “modestes”. Les RTX 4060 Ti et RTX 4070 sont aussi tout à fait raisonnables avec une consommation sous la barre des 200 watts.

Comme l’on pouvait s’en douter, les RTX 4070 Ti et RTX 4080 sont, elles, beaucoup plus gourmandes avec une consommation qui franchit allègrement la barre des 200 watts. La consommation de la RTX 4080 vient même titiller les 300 watts sur Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty, ce qui nécessitera de posséder une alimentation capable d’encaisser le delta. Le prix à payer pour faire tourner à fond ce titre très exigeant sur le plan graphique.

Dans l’ensemble, les RTX de série 40 se comportent plutôt bien sur le plan énergétique avec une consommation maîtrisée par rapport à la puissance fournie. À moins d’opter pour une RTX 4080, ou de posséder une alimentation qui date un peu, vous ne devriez donc pas avoir besoin de renouveler votre alimentation pour intégrer votre nouveau GPU.

Quelle Carte graphique de série 40 est la plus adaptée à votre budget ?

Mon budget est inférieur à 500 euros

Si votre enveloppe ne dépasse pas les 500 euros, mais que vous souhaitez tout de même bénéficier des avancées techniques et du gain de puissance apporté par les GPU Nvidia de série 40 et du DLSS 3.0, le meilleur choix reste la RTX 4060.

Pour ce tarif, vous obtiendrez une carte graphique taillée pour le jeu en 1080p, capable de s’aventurer sur le territoire de la 2K en faisant quelques concessions sur les paramètres graphiques, le tout pour une consommation énergétique maîtrisée. Ce dernier facteur est moins anodin qu’il n’y paraît, puisque cela signifie que vous n’aurez sans doute pas besoin de changer votre alimentation.

Il ne vous reste plus maintenant qu’à faire un choix en fonction de votre budget. S’il se situe dans la fourchette basse et que vous souhaitez réaliser des économies, ne réfléchissez pas et foncez sur la RTX 4060 “classique”. Un modèle comme la KFA2 GeForce RTX 4060 EX 2X est ainsi proposée à 339,95 euros.

Si vous disposez d’un budget un peu plus élevé, nous vous conseillons de cibler la RTX 4060 Ti qui vous apportera un peu plus de puissance et donc, de confort en jeu. Une carte comme la Gigabyte GeForce RTX 4060 Ti EAGLE OC 8G vous coutera par exemple 459,94 euros actuellement, grâce à une ristourne de 40 euros.

Mon budget se situe entre 500 et 800 euros

Pour un budget compris entre 500 et 800 euros, tournez-vous vers la RTX 4070. Parfaitement à l’aise en 1080p, il s’agit surtout de la carte parfaite pour jouer en QHD. Dans cette définition, elle permet de dépasser allègrement les 60 images par seconde, y compris avec tous les taquets poussés à fond grâce à la magie du DLSS 3.5. Si elle est capable de s’aventurer un peu en 4K, cela se fera au prix de quelques sacrifices sur la partie graphique et la fluidité.

Sa consommation énergétique, inférieure à 200 W reste raisonnable et ne devrait pas nécessiter de changement d’alimentation si vous avez une configuration récente. En ce moment, vous pouvez découvrir la KFA2 GeForce RTX 4070 EX Gamer White à 639,95 euros au lieu de 699,95 euros.

Mon budget est supérieur à 800 euros

Avec un budget dépassant les 800 euros, les choses sérieuses commencent. Une enveloppe pareille vous permet en effet de lorgner sur les cartes graphiques taillées pour le jeu en 4K comme la RTX 4070 Ti ou la RTX 4080. Des GPU puissants, mais plus gourmands en ressources. Au-delà du prix du GPU en lui-même, il ne faudra donc pas négliger la puissance de votre alimentation. Et si cette dernière se situe sous la barrière des 650 W, il y a de fortes chances pour que vous deviez repasser à la caisse.

De manière assez logique, la RTX 4070 Ti est la plus “raisonnable” en termes de budget, et un modèle comme la KFA2 GeForce RTX 4070 Ti EX Gamer White V2 est actuellement disponible à 919,95 euros (au lieu de 969,95 euros en temps normal).

Pour bénéficier des capacités de la RTX 4080, il faudra consentir à un effort pécuniaire supplémentaire. La Gainward GeForce RTX 4080 Panther est par exemple proposée, après réduction de 30 euros, à 1 269,95 euros chez Materiel.net.

Besoin d’une tour complète ? Materiel.net se charge de tout

Vous avez envie de goûter à la puissance des derniers GPU Nvidia sans avoir à monter une tour par vous-même ? Aucun problème. Matériel.net propose une large gamme de PC créés par leurs soins et intégrant ce qui se fait de mieux sur le marché. Des machines adaptées à votre budget, et à vos besoins (jeu en 1080p ou 4K) et bénéficiant du savoir-faire de l’e-commerçant ainsi que d’une garantie de deux ans.

En ce moment, vous pouvez par exemple découvrir la configuration Harfang, une tour qui embarque un processeur Intel Core i7 de dernière génération, une GeForce RTX 4070 et la bagatelle de 32 Go de RAM en DDR5. Une machine puissante, parfaite pour jouer en 1080p ou en 2K, qui est actuellement proposée à 1 899 euros dans sa version sans OS.

Path Tracing, Ray Reconstruction, Frame Generation, DLSS, Reflex : on vous explique les technologies Nvidia

Choisir une carte graphique issue du catalogue de Nvidia, c’est accéder à de nombreuses technologies logicielles qui viennent non seulement améliorer l’expérience graphique globale, mais aussi améliorer les performances en jeu. La plus connue de ces technologies reste sans conteste le Ray Tracing, qui permet (est-il nécessaire de le rappeler ?) de simuler le parcours de la lumière de manière réaliste. De quoi obtenir des éclairages, ombres et reflets plus vrais que nature et jouent pour beaucoup dans la beauté des titres les plus récents.

Les GPU de série 40 ont permis à Nvidia d’aller un cran plus loin avec le Path Tracing. Pour faire simple, il s’agit (grossièrement) de la forme la plus évoluée du Ray Tracing, permettant de simuler l’intégralité du parcours de la lumière et ses interactions avec les surfaces qu’il rencontre. Une technologie impressionnante lorsqu’elle est en action, incroyablement gourmande en ressources, et impossible à mettre en pratique sur les générations de carte précédentes.

Pour permettre aux GeForce RTX de série 40 de tenir la cadence, Nvidia a développé tout un arsenal d’outil permettant d’optimiser les performances en jeu. Depuis l’arrivée du DLSS 3.5, on en compte trois principales :

  • le DLSS, ou Deep Learning Super Sampling, se trouve à la base. En s’appuyant sur l’intelligence artificielle, le DLSS permet deux choses. D’un côté, il permet à votre ordinateur d’économiser de la puissance de calcul en upscalant le rendu des images générées par votre ordinateur. Concrètement, il est capable de générer une image en 4K à partir d’une source en 1080p. De l’autre, le DLSS vient se substituer à l’anti-aliasing classique tel que le TAA (Temporal Anti-Aliasing), tout en limitant l’effet de flou caractéristique de ce dernier ;
  • le Frame Generation, amené par le DLSS 3.0 permet de son côté d’améliorer grandement les performances et la fluidité d’un jeu. Comment ? En générant grâce à l’IA de nouvelles images à partir du flux optique des GPU, et en les intercalant entre deux images calculées par le GPU. Des images “gratuites” en termes de ressources, qui permettent d’obtenir plus d’images par seconde ;
  • le Ray Reconstruction enfin, introduit avec le DLSS 3.5, vient compléter cet arsenal technique pour encore améliorer le rendu des images lorsque le Ray Tracing est activé. Il s’agit d’un réducteur de bruit (denoiser) affinant significativement la qualité de l’image avec le support d’Intelligence Artificielle, contrairement aux denoisers classiques utilisés jusqu’à présent et bien moins performants.

Un petit mot enfin pour parler de Nvidia Reflex. Cette technologie a pour vocation d’améliorer la coopération entre le CPU et le GPU pour réduire la latence système. Cela permet non seulement d’améliorer la réactivité en jeu (un atout pour les joueurs compétitifs), mais également, dans certains cas, de gagner quelques précieuses images par seconde.

Les outils développés par Nvidia pour ses GPU ne se cantonnent toutefois pas uniquement à l’amélioration des graphismes et des performances. Le constructeur propose aussi des solutions logicielles pour améliorer l’expérience des utilisateurs de RTX de série 40 avec notamment Nvidia Broadcast qui se concentre sur la gestion du son et de l’image (streaming, visio, etc.) ou Nvidia Studio pour les professionnels de la création numérique.

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