
Vous connaissez cette sensation quand vous sortez votre aspirateur robot pour la première fois ? Cette magie de voir un petit engin cartographier votre salon tout seul, puis nettoyer méthodiquement chaque recoin sans que vous ayez à lever le petit doigt. Anker a eu la brillante idée d’appliquer exactement la même philosophie à l’entretien de votre pelouse avec ses toutes nouvelles tondeuses robot eufy E15 et E18.
Et franchement, après avoir galéré l’année dernière avec une tondeuse RTK qui m’a pris une bonne heure à configurer (entre le positionnement de l’antenne, les réglages GPS et la cartographie manuelle), cette approche « aspirateur robot » fait un bien fou. Fini les prises de tête techniques, place à la simplicité : vous posez la station, vous allumez, et c’est parti. Exactement comme votre Roomba, mais version jardin.
Petit tour d’horizon des technologies existantes
Avant de plonger dans le vif du sujet, laissez-moi vous expliquer rapidement les différentes approches qui existent sur le marché des tondeuses robot. C’est important de comprendre pourquoi cette nouvelle technologie eufy change vraiment la donne.
Les tondeuses à fil périphérique : l’ancienne école, encore très répandue. Vous devez enterrer un câble tout autour de votre pelouse pour délimiter la zone de tonte. Efficace, mais quelle galère à installer ! Et si vous voulez modifier le périmètre plus tard, bonne chance pour retrouver ce fichu câble sous 5 cm de terre.
Les systèmes RTK : la technologie haut de gamme actuelle. Une antenne satellite guide la tondeuse avec une précision au centimètre près. Performances exceptionnelles, mais configuration complexe nécessitant une ligne de vue dégagée vers le ciel et souvent pas mal de paramétrage manuel.
La vision artificielle : la nouvelle génération, celle qu’utilise eufy. Des caméras et de l’intelligence artificielle permettent au robot de « voir » votre jardin comme nous le voyons. Pas de fil, pas d’antenne, juste des yeux électroniques qui comprennent naturellement où s’arrête la pelouse et où commencent les massifs.
Cette dernière approche, c’est exactement ce qui a fait le succès des aspirateurs robot récents. Et on sent vraiment l’expérience d’Anker dans ce domaine : ils ont simplement adapté une recette qui marche déjà parfaitement à l’intérieur pour la faire fonctionner dehors.
Fiche technique : deux tailles, même intelligence
Les eufy E15 et E18 partagent exactement la même base technique – et c’est tant mieux, car cette base est solide ! Seule la batterie change : l’E15 couvre jusqu’à 800 m² (parfait pour un jardin d’une taille correcte), tandis que l’E18 monte jusqu’à 1200 m² pour les plus grandes propriétés. Leurs dimensions de 60,3 x 39,4 x 31,8 cm et leurs 11 kg les rendent faciles à manipuler grâce à la poignée arrière bien pensée.
Le plateau de coupe de 20,3 cm embarque trois petites lames rotatives ultra-affûtées, façon rasoir.
Ces lames sectionnent l’herbe si finement que les résidus tombent au sol et fertilisent naturellement votre pelouse – le fameux « mulching » que les pros adorent.
La hauteur de coupe se règle de 2,5 à 7,5 cm directement depuis l’app, par petits paliers de 5 mm.
Le système V-FSD (Visual Fusion Sensing and Decision) constitue le vrai élément différenciant : deux caméras stéréoscopiques couplées à des algorithmes d’IA permettent au robot de « comprendre » votre jardin exactement comme le ferait un aspirateur robot dans votre salon.
Enfin, eufy annonce une montée en pente possible jusqu’à 40% (18 degrés).
Installation : la magie de la simplicité
Alors là, chapeau Anker ! Si vous avez déjà configuré un aspirateur robot, vous allez adorer. Littéralement 5 minutes chrono pour sortir tout du carton et commencer : fixez la station « Garage » au sol avec les piquets fournis, branchez l’alimentation (un généreux câble de 8 mètres), téléchargez l’app eufy, et voilà. Pas de manuel de 50 pages à potasser, pas de schémas incompréhensibles.

La première cartographie, c’est du pur spectacle. Exactement comme votre aspirateur robot qui découvre votre salon, l’eufy se balade tranquillement dans votre jardin en analysant chaque mètre carré. Il différencie automatiquement l’herbe des massifs de fleurs, repère les arbres, évite les obstacles… Comptez 2 à 3 heures selon la taille de votre terrain, mais vous pouvez partir boire un café pendant ce temps.

J’avoue avoir été bluffé par cette phase de découverte. Le robot zigzague méthodiquement, s’arrête parfois pour « réfléchir » face à une zone ambiguë, puis reprend sa route. On sent vraiment l’intelligence artificielle au travail, pas juste un programme basique qui suit des coordonnées GPS. Et quand il rencontre un obstacle imprévu (comme cette chaise de jardin que j’avais oubliée), il s’arrête proprement et vous propose via l’app de créer une zone d’évitement.

Cette approche « aspirateur robot » change tout par rapport aux systèmes traditionnels. Avec une tondeuse à fil périphérique, vous passez votre week-end à creuser des tranchées. Avec un système RTK, vous consultez des tutoriels YouTube pour comprendre comment orienter l’antenne. Et surtout, vous devez faire le parcours avec votre smartphone à la main. Là, vous appuyez sur « Start » et c’est parti. L’expérience d’Anker dans la robotique domestique se ressent à chaque étape.
L’app guide d’ailleurs parfaitement le processus avec des illustrations claires et des conseils pratiques. Elle vous explique même où placer idéalement la station de base (à l’ombre, sur terrain plat, avec accès Wi-Fi) et vous prévient des éventuels ajustements à faire après la cartographie. Cette attention aux détails, typique d’Anker, transforme une corvée technique en moment presque ludique.
Design et ergonomie : la tortue technologique
Dès qu’on sort l’eufy de son carton, impossible de ne pas penser à une tortue. Cette forme bombée avec sa « carapace » de capteurs à l’avant lui donne un petit côté attachant que n’ont pas les tondeuses aux lignes plus agressives.



Voici la nouvelle station électrique portable de Bluetti : l’Apex 300. Pour le camping, les coupures électriques ou la vie hors réseau : elle peut alimenter tous les appareils !
La construction respire la qualité Anker. Chaque élément semble conçu pour durer : plastiques épais, assemblages précis, finitions soignées. Cette robustesse rassure quand on sait que l’engin va passer ses journées dehors, par tous les temps. Le pare-chocs tout autour encaisse les chocs sans broncher – testé personnellement contre un mur par erreur.

La poignée de transport arrière facilite grandement les manipulations. À 11 kg, ce n’est pas plume, mais ça reste tout à fait gérable pour le sortir de son garage d’hiver ou le nettoyer. Les roues arrière de 20 cm, avec leurs crampons bien marqués, accrochent parfaitement sur terrain humide sans abîmer le gazon.

Le dessous révèle le système de coupe avec ses trois lames flottantes. Ces petites lames de rasoir, fixées de manière souple, pivotent en cas d’impact pour éviter la casse. Malin ! Et quand elles sont usées (tous les 1 à 2 mois selon Anker), le remplacement prend 30 secondes chrono.
J’ai adoré découvrir le petit compartiment secret pour Apple AirTag, protégé par quelques vis cruciformes. Ce détail anti-vol montre qu’Anker a pensé à tout, y compris aux risques de chapardage d’un engin à 1600 euros. Cette attention aux détails pratiques, on la retrouve partout : bouton d’arrêt d’urgence bien visible, témoins LED informatifs, commandes physiques intuitives.

La station « Garage » avec son petit toit fait également bonne impression. Fini les robots qui cuisent au soleil ou prennent la pluie, ou l’achat d’un garage tiers (chez Lidl) ou fabrication maison.

Cette protection prolonge la durée de vie et donne un petit côté « maison de robot » qui plaît aux enfants. Même les adultes craquent devant ce petit abri douillet.
L’ergonomie générale révèle l’expérience d’Anker en robotique domestique. Chaque détail semble pensé par des gens qui utilisent vraiment leurs produits au quotidien. Cette approche pragmatique change tout par rapport aux marques qui privilégient les performances pures au détriment de l’usage réel.
Les dimensions compactes permettent de glisser le robot sous la plupart des terrasses et dans les passages étroits. Ses 39 cm de large passent partout où passe une tondeuse classique. Cette polyvalité d’utilisation élargit considérablement le public potentiel par rapport aux mastodontes de 50 cm et plus.
Même la forme du châssis a été optimisée pour l’efficacité. Cette carrosserie profilée réduit les accrochages sur les branches basses et facilite le passage sous les obstacles. L’aérodynamisme n’est pas un sujet à 1 km/h, mais ça participe au design soigné de l’ensemble.
Performances : du très bon avec quelques nuances
Sur terrain adapté (plat, bien délimité, pas trop accidenté), ces eufy font des merveilles. Leur tonte en lignes parallèles parfaitement droites donne un rendu visuel réussi.
Sincèrement, le résultat rivalise avec celui d’un jardinier professionnel. Cette précision vient du système de navigation par caméra qui « voit » exactement où il va, contrairement aux systèmes aléatoires des premiers robots.

La qualité de coupe m’a agréablement surpris. Ces petites lames de rasoir sectionnent net les brins d’herbe sans les effilocher. Résultat : pas de brunissement sur les pointes, et une pelouse qui conserve sa belle couleur verte. Le réglage motorisé de la hauteur depuis l’app évite de se mettre à quatre pattes pour tourner des molettes.
L’évitement d’obstacles fonctionne remarquablement bien pour tout ce qui dépasse la taille d’une balle de tennis. J’ai fait mes petits tests sadiques avec des jouets pour chiens, des chaussures, un arrosoir… À chaque fois, le robot s’arrête net, analyse la situation, contourne proprement et reprend sa route. Cette intelligence artificielle au travail, c’est fascinant à observer.
Côté discrétion, c’est du haut niveau. Avec ses 55 dB, on peut vraiment le faire tourner même le dimanche. Pour vous donner une idée, c’est moins bruyant que votre lave-vaisselle. Cette discrétion ouvre plein de possibilités de programmation, notamment pour éviter les heures de forte chaleur. Par contre, ne la faites pas tourner la nuit, c’est mauvais pour la faune, et surtout la tondeuse refuse de tourner au coucher du soleil.
L’autonomie de 100 minutes est au rendez-vous, mais elle doit se charger un peu plus souvent que certaines (comme la Neomow). Heureusement la charge est relativement rapide (87 minutes de 0 à 100 %). Certains modèles mettent 4-5 heures pour le même résultat.
Cette rapidité permet plusieurs cycles dans la journée sur de grandes surfaces. Là encore, on sent l’expertise d’Anker en technologie de batterie.

Le capteur de pluie réagit au quart de tour et renvoie illico le robot à l’abri. Intelligent, car tondre sur sol détrempé abîme à la fois la mécanique et la pelouse. Un délai paramétrable évite les redémarrages intempestifs entre deux averses.
Maintenant, parlons des limites. Sur terrain très accidenté (trous, bosses importantes), la configuration à trois roues montre ses faiblesses. Les deux roues motrices arrière peuvent parfois patiner si la roue avant tombe dans un creux. Rien de dramatique, mais ça nécessite parfois une intervention pour libérer le robot.
La gestion des bordures reste perfectible. Les lames étant en retrait pour la sécurité, il subsiste toujours 3-4 cm non tondus le long des obstacles. Un passage occasionnel au coupe-bordures reste donc nécessaire. C’est le prix à payer pour la sécurité, et franchement, ça reste minime comparé au temps gagné.
La fonction multi-zones impressionne par sa simplicité. Le robot calcule automatiquement les trajets entre différentes pelouses séparées et optimise l’ordre de passage. Pratique pour les jardins avec allée centrale ou terrasse qui divise l’espace.
Les performances restent constantes dans le temps. Après quatre semaines d’usage, aucune dérive de navigation ni perte de précision. La maintenance se limite au nettoyage des capteurs (jet d’eau autorisé grâce à l’étanchéité IPX6) et au remplacement périodique des lames.
Pas de mauvaises surprises ni de bugs aléatoires qui vous obligent à ressortir la tondeuse classique. Cette fiabilité, c’est exactement ce qu’on attend d’un produit Anker.
Application : l’ADN aspirateur robot en version jardin
L’app eufy, c’est du déjà-vu… et c’est tant mieux ! Si vous possédez déjà un produit de la marque (aspirateur robot, caméra de sécurité), vous retrouvez exactement la même interface épurée et intuitive. Cette cohérence évite l’apprentissage et rassure : on sait qu’on ne va pas se perdre dans des menus incompréhensibles, et tout se contrôle depuis la même app.
La cartographie en temps réel, c’est du bonheur ! Exactement comme votre aspirateur robot qui dessine votre salon en direct, l’eufy trace votre jardin au fur et à mesure. Cette représentation fidèle avec obstacles, arbres et limites de pelouse facilite grandement tous les réglages ultérieurs.
Créer des zones interdites ? Un jeu d’enfant ! Vous dessinez directement sur la carte avec votre doigt, comme si vous gribouilleriez sur une photo. Besoin de protéger un massif de fleurs fragiles ou empêcher l’accès à la piscine ? Quelques gestes suffisent. Cette approche tactile intuitive évite les coordonnées GPS barbantes des systèmes pro.
La programmation horaire offre de la souplesse. Vous définissez des créneaux pour chaque jour de la semaine, avec possibilité d’exclure certaines périodes (sieste du dimanche, barbecue entre amis). L’interface calendrier rend tout ça visuellement très clair.
Le contrôle manuel en direct, c’est le petit plaisir coupable ! Votre smartphone devient télécommande avec retour vidéo des caméras embarquées. Parfait pour récupérer un robot coincé ou simplement pour épater les enfants du voisinage. La latence reste acceptable, même si un poil frustrante pour du pilotage de précision.

Les statistiques détaillées devraient plaire aux perfectionnistes : surface tondue, temps de fonctionnement, état de batterie, nombre de cycles… Ces données aident à optimiser les programmes et détecter d’éventuels problèmes. L’historique sur plusieurs semaines permet d’analyser les tendances saisonnières.
Les notifications push vous tiennent informé sans vous spammer. Blocage détecté, pluie en cours, batterie faible… Juste l’essentiel, avec un niveau de détail paramétrable. La géolocalisation envoie même une alerte anti-vol si quelqu’un embarque votre précieux robot !
Point perfectible : quelques fonctions avancées manquent encore à l’appel. Une cartographie manuelle pour les perfectionnistes, des motifs de tonte en damier, une programmation saisonnière automatique… Ces petits plus enrichiraient l’expérience.
Aucun plantage durant mes semaines de test, synchronisation transparente entre robot et smartphone, fonctionnement même en cas de coupure Wi-Fi temporaire. Cette robustesse logicielle rassure sur la maturité du produit. Surtout que l’on peut témoigner que ce n’est pas toujours le cas chez les autres.
Cette approche « aspirateur robot » dans l’app change vraiment la donne par rapport aux interfaces souvent austères des tondeuses pro. On se sent en terrain connu, et c’est exactement ce qu’il faut pour démocratiser cette technologie auprès du grand public.
Prix et disponibilité
À 1 599 € (Amazon) pour l’E15 et 1 999 € pour l’E18, Anker positionne clairement ses tondeuses dans l’accessible haut de gamme. Ces tarifs restent nettement sous les 3 000 € que demandent les références RTK premium, tout en offrant une simplicité d’usage incomparable.
Il y a 100 euros de remise immédiate au moment où nous écrivons ces ligne.
Pour la majorité des jardins français (moins de 800 m²), l’E15 est le choix le plus pertinent. Ces 400 € d’écart avec l’E18 se justifient uniquement par la batterie plus grosse – autant économiser si vous n’en avez pas besoin. Surtout que cette tondeuse peut faire ces aller-retour pour charger et terminer son travail.
Alternatives : nos deux choix
Face aux eufy, la Mammotion Luba Mini AWD (1999 euros sur Amazon) reste la référence technique pour terrain difficile, ou la Yuka Mini aussi (750 euros sur Amazon).

Son système RTK offre une précision chirurgicale et ses quatre roues motrices grimpent partout. Mais à 2 500 € et avec une installation de plusieurs heures, elle s’adresse plutôt aux passionnés tech qu’au grand public.
Pour aller plus loin
Test de la tondeuse robot Mammotion Yuka Mini : compacte, abordable et efficace
La Dreame A1 Pro (1299 euros sur Amazon) propose une approche similaire aux eufy avec navigation par caméra, mais ses performances restent en retrait sur l’évitement d’obstacles et la qualité de coupe.

Pour un gros budget, la Dreame A2 monte en gamme avec des fonctionnalités avancées qui justifient son surcoût de quelques centaines d’euros.
Pour aller plus loin
Robot tondeuse : lequel choisir en 2025 ? Notre sélection des meilleurs modèles
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.
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