Un vélo électrique révolutionnaire, design et bourré de technologies, on en a beaucoup entendu ces dernières années. Après VanMoof, Angell, Cowboy, les tentatives n’ont pas été dénuées de problèmes, même si d’autres arrivent à tirer leur épingle du jeu comme Iweech. Une nouvelle entité veut ainsi débarquer dans le domaine, avec une vision unique et surtout très luxueuse.
Audace française et rigueur helvético-finlandaise
De nationalité suisse et finlandaise, Tomi Viiala a connu une carrière dans le ski et le vélo électrique. Il a rejoint la marque de speedbikes Stromer dès 2014 où il a été co-PDG, puis a été consultant pour des marques dont celle des vélos pliants Ahooga.
Il cofonde ainsi une nouvelle marque de vélos électriques éponyme, « Viiala », avec le Français François-Henry Bennahmias. Ce dernier est l’ex-PDG de la marque de montre Audemars Piguet et est désormais fondateur de The Honorable Merchants Group.
« Notre ambition est tout simplement révolutionnaire. Dès le départ, il était clair que ce projet devait se démarquer de tout ce que le marché avait connu auparavant », explique-t-il à Nieuwsfiets, « là où les entreprises de vélos traditionnelles sont guidées par des tarifs et des limites de production, nous voulions repartir de zéro, sans compromettre l’innovation ni la qualité ».
Un speedbike Viiala de luxe ?
Pour le moment, le site officiel reste très vague, avec quelques images et des discours génériques. Viiala évoque « une nouvelle catégorie », mais précise que l’engin est « conçu pour la route et les surfaces lisses ». Pas de vélo gravel, de trekking et encore moins de VTTAE à escompter.
Dans le vélo électrique, il faut encore attendre « des batteries et assistances avancées » afin de couvrir 150 km par charge, tandis qu’à l’extérieur « la personnalisation fera partie de l’expérience Viiala ». La sécurité semble aussi être un pilier, comme l’intégration d’une technologie V2X issue de l’automobile ou encore un airbag.
Connaissant cette description et le passé du cofondateur éponyme chez Stromer, un speedbike semble donc être en gestation. De plus, le prix est attendu à 25 000 euros, incompatible pour un vélo électrique classique, même haut de gamme.
Pas avant 2028
Enfin, les premiers vélos électriques, ou plutôt les speedbikes, Viiala n’arriveront pas de sitôt. La marque communique sur des précommandes fin 2027 et des premiers exemplaires « lors de la moitié de l’année 2028 ». L’ambition est de vendre 50 000 unités en Europe, mais aussi en Amérique du Nord et au Moyen-Orient.
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