
Créée en 2022 en France par Amélie Guicheney et Jacques Bonneville, Gaya compte aujourd’hui plus de 6000 utilisateurs dans le pays. Et pour faire taire les mauvaises langues, non, Gaya n’est pas une marque exclusivement parisienne puisqu’une vente sur deux est réalisée hors de Paris. Impossible de ne pas remarquer les vélos de la marque : ils ont un style unique, reconnaissable immédiatement.
Jusque là, Gaya proposait deux modèles de vélo électrique : le Compact qui ressemble à un fatbike et qui est un biplace pouvant accueillir un adulte ou un enfant et vendu à 2200 euros, et le Cargo, un longtail pouvant accueillir jusqu’à deux enfants et vendu à 2700 euros hors accessoires.
Gaya vient étoffer sa gamme avec deux nouveaux modèles : « l’Incroyable, le Court », qui est l’équivalent du Compact et « l’Incroyable, le Long », qui est l’équivalent du Cargo et qui est celui que nous avons testé.
Que vaut ce nouveau modèle longtail de Gaya ? Notre réponse dans ce test complet.
Fiche technique
Modèle | Gaya L’Incroyable, Le Long |
---|---|
Dimensions | 199 cm x 70 cm x 120 cm |
Puissance du moteur | 250 watts |
Nombre d’assistances | 3 |
Batterie amovible | Oui |
Bluetooth | Oui |
GPS | Oui |
Écran | Oui |
Poids | 38 kg |
Couleur | Rouge, Bleu, Vert |
Poids maximal supporté | 170 kg |
Phares | Oui |
Feu arrière | Oui |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un modèle prêté par la marque.
Un design toujours original mais plus premium
Difficile de ne pas voir la ressemblance entre ce Gaya Long et le Cargo. Malgré leur similarité, ces deux modèles sont en fait assez différents.

Le premier changement qui saute aux yeux, c’est le nouveau cadre. Gaya a opté pour un design plus rectangulaire alors que le premier modèle était plus arrondi. Ce nouveau cadre fait plus sérieux et l’objectif de Gaya est clair : offrir un cadre solide, robuste et surtout durable.
Que ce soit visuellement, ou au toucher, la promesse de Gaya est tenue avec un cadre bien plus qualitatif que l’ancien modèle. Et bien sûr, c’est toujours un cadre bas, bien plus simple au quotidien pour enjamber son vélo. La bonne nouvelle, c’est qu’il est adapté à toute personne de plus de 1m55 et jusqu’à 1m90 contre 1m60 jusqu’à 1m95 pour l’ancien modèle.

Ce Gaya Long garde le format de son petit frère avec des roues de 20 pouces et des pneus ballons de couleur blanche. Mais, montée en gamme oblige, les pneus sont maintenant de marque. Il s’agit de pneus Kenda, marque connue et reconnue dans l’univers du vélo. L’idéal aurait été des pneus Schwalbe Pick-Up qui sont les meilleurs pneus au format 20 pouces pour vélos cargos actuellement mais Gaya souhaitait conserver la couleur blanche, non disponible chez Schwalbe.

Là où ce Long diffèrent du Cargo, c’est au niveau de sa fourche qui est maintenant suspendue. Cette fourche apporte un réel confort supplémentaire à ce Long.

Mais ce n’est pas le seul ajout par rapport à l’ancien modèle. La surprise se trouve à l’arrière. La marque innove par rapport à ses concurrents en proposant un amortissement pour les passagers à l’arrière du vélo. Il rend ce Long unique sur le marché des vélos longtails. Nous reviendrons sur cet amortisseur dans la partie conduite de ce test.

En plus de cette double suspension, ce Gaya Long embarque une selle très confortable héritée du premier modèle. Cette selle apporte une touche de confort supplémentaire et s’ajuste très facilement grâce au levier présent juste en dessous.
Le Gaya Long mesure 1m99 de long, soit 4 cm de plus que le Gaya Cargo qui mesurait 1m95. Mais le plus gros changement, c’est au niveau du poids. Ce Gaya Long pèse quasiment 10 kg de plus que l’ancien modèle Cargo. Le Gaya Cargo pesait 31 kg avec batterie et c’est maintenant plus de 40 kg pour ce Gaya Long.
Une belle bête et j’ai été moi-même étonné par l’annonce de ce poids. Ayant déjà testé des vélos cargos lourds, ce Gaya Long m’a donné l’impression d’être plus léger que le poids annoncé. La marque m’a expliqué que la géométrie du vélo avait été particulièrement soignée pour obtenir un meilleur équilibre du vélo que sur le modèle Cargo.

Un équipement toujours aussi complet
Ce Long n’est pas avare sur l’équipement de série. C’est plutôt complet comme sur le précédent modèle.
A l’avant, ce Long conserve le phare rond iconique de la marque qui bénéficie d’une plus grande luminosité. Le précédent modèle souffrait d’une luminosité trop faible. Ce défaut est maintenant corrigé. Néanmoins, ne vous attendez pas à une luminosité équivalente à celle d’un phare de la marque Spanninga ou encore Supernova, mais c’est suffisant pour un usage urbain et péri-urbain.

A l’arrière, le feu est identique au précédent modèle. Il est lumineux et surtout, intègre un feu-stop, ce qui est une sécurité supplémentaire surtout la nuit pour signaler aux autres utilisateurs un freinage.

Et bien sûr, le petit plus chez Gaya, ce sont les clignotants à l’avant et à l’arrière. La journée, leur utilité sera très limitée. Personnellement, j’utilise plutôt le bras car ils ne sont pas assez visibles surtout si la journée est ensoleillée. Mais la nuit, cet équipement apporte une vraie sécurité supplémentaire pour le conducteur qui sera bien visible en cas de changement de direction.

Ce Gaya Long hérite aussi de l’antivol de cadre présent sur la roue avant. C’est un équipement de série qui est bienvenu et qui s’avère très pratique lors d’un arrêt court pour déposer son enfant à l’école ou à la crèche par exemple. Un tendeur est également présent entre le cadre et la fourche. Personnellement, je trouve cet équipement rassurant pour éviter des tournants trop brusques qui se soldent la plupart du temps par une chute.
Le guidon est large comme sur le modèle Cargo et bénéficie d’une excellente prise en main. L’avantage de ce nouveau modèle, c’est que la potence est maintenant ajustable en hauteur et en inclinaison. Le tout se fait par un simple loquet. Le seul point qui m’a interpellé pendant mon test, c’est lorsque le guidon est placé trop près du porte bagage avant. Dans ce cas, les câbles présentent une gêne pour tourner. Notre modèle était un prototype donc la marque devrait normalement avoir corrigé ce problème.
En ce qui concerne la gestion des câbles justement, la marque nous a assuré qu’elle serait meilleure sur le modèle définitif. A l’avant du guidon, de nombreux câbles se croisaient et ce fouillis contrastait avec la montée en gamme du vélo.

La gestion du reste de la câblerie était digne d’un modèle premium avec un passage des câbles directement dans le cadre et une meilleure accessibilité du câble reliant le moteur au contrôleur. Sur ce Long, le moteur est toujours dans le moyeu de la roue arrière mais un bloc central donne l’impression qu’il est équipé d’un moteur au pédalier. Il s’agit en réalité d’un accès à l’ensemble de l’électronique du vélo, un très bon point pour la réparabilité de ce modèle.
Dernier point, la béquille a été améliorée et se montre maintenant plus robuste et c’est le minimum compte tenu du poids de ce nouveau modèle. Elle intègre aussi un appui pour le pied qui facilite son déploiement.
Seule ombre au tableau : lors de mon test, le vélo n’était pas complètement stabilisé une fois la béquille déployée. Il présentait un déséquilibre entre l’avant et l’arrière, ce qui ne facilitait pas le chargement des enfants à l’arrière du vélo. Ce déséquilibre est censé être en grande partie corrigé sur le modèle commercial.
Une très bonne partie cargo… si on a le budget
Ce nouveau modèle peut supporter jusqu’à 170 kg au total contre 160 pour l’ancien modèle dont 80 kg à l’arrière. C’est idéal pour transporter deux enfants ou un adulte. A l’arrière, l’espace est généreux et le porte bagage arrière intègre maintenant la technologie MIK HD qui facilite considérablement l’installation des accessoires comme les sièges bébé ou les coussins.
Mes deux enfants âgés de 2 et 4 ans étaient confortablement assis sur leur siège, sans qu’ils soient trop rapprochés. Les sièges installés étaient ceux de la marque Urban Iki. Seul bémol : la jupe du siège à l’avant compliquait légèrement l’insertion de la clé pour retirer la batterie.

De série, ce Gaya Long ne dispose que du porte bagage avant et arrière. Et c’est tout. Tout le reste des équipements est payant. En dehors de certains marques comme Btwin, Nakamura ou encore Douze Cycles qui offrent certains équipements de série, tous les équipements liés au transport des personnes ou des marchandises sont, en général, en option. Sur notre modèle, nous avions les barres latérales de sécurité, un équipement indispensable pour protéger les passagers à l’arrière, deux sièges bébé de la marque Urban Iki, et des pare-jupes.
Pour obtenir la même configuration, il faut donc sélectionner le kit enfant à 400 euros ainsi que les deux sièges bébé à 110 euros chacun. Au total, ces options représentent un investissement supplémentaire de 620 euros. A ce prix, vous aurez en plus deux coussins et les marche-pieds qui étaient absents de notre modèle de test. Les marche-pieds ont d’ailleurs bénéficié d’une montée en gamme par rapport à ceux qui équipaient l’ancien modèle.

Technologies embarquées : le gros plus de la marque !
Gaya s’est forgé sa réputation sur la sécurité et la connectivité. Et sur ce dernier point, ce Long hérite des technologies de son petit frère avec quelques améliorations.

L’écran est bien plus qualitatif que sur la première version. Il est large, bien visible, et affiche toutes les informations dont un cycliste a besoin : vitesse, distance parcourue, distance restante en fonction du niveau d’assistance ou encore autonomie restante. Les codes couleur restent identiques à ceux de la première version et permettent d’un coup d’oeil de connaître le niveau d’assistance sélectionné.
Les flèches droite et gauche servent à enclencher les clignotants qui, et c’est une nouveauté, s’éteignent automatiquement au bout de 5 secondes. Seul point que j’ai relevé où ce Long fait moins bien que le Cargo, c’est sur les commandes pour les clignotants qui sont moins pratiques. Même après une semaine d’utilisation, l’activation des clignotants depuis le guidon n’était pas aussi fluide ou intuitive que sur l’ancien modèle.
Ce modèle Long hérite aussi de l’avertisseur sonore qui vient s’ajouter à la sonnette. Ce n’est pas une technologie révolutionnaire mais c’est pratique en cas de danger avec un véhicule comme une voiture par exemple. Il a d’ailleurs été amélioré : le volume de cet avertisseur est moins fort que le précédent modèle et il est maintenant bien protégé des intempéries.
La grande force de Gaya, c’est sa connectivité avec une application complète qui intègre des fonctionnalités pratiques comme le verrouillage et le déverrouillage du vélo, le tracking GPS ou encore l’historique des trajets. Attention tout de même, la sécurisation à distance (alarme, tracking GPS et alertes en cas de vol) sont uniquement disponibles en payant un abonnement de 60 euros par an, soit 5 euros par mois comme sur l’ancien modèle.
La nouveauté sur ce modèle, c’est la possibilité de verrouiller et déverrouiller son vélo avec un badge NFC directement plutôt qu’un smartphone. C’est un confort supplémentaire pour ne pas avoir à sortir son smartphone. Attention malgré tout, pour activer le système anti-vol (alarme et tracking GPS), il faudra quand même passer par l’application.
Conduite : le confort et encore le confort
J’ai pu tester à la suite le modèle Cargo et ce nouveau Long à la fin de mon test pour voir si la différence entre ces deux modèles était réellement perceptible. Le résultat est sans appel : ce nouveau modèle est bien plus premium et confortable. Fini le problème de guidonnage lorsque le vélo était chargé à l’arrière, terminé les chocs sur les pavés et même au niveau du comportement, j’ai trouvé ce Gaya Long bien plus rassurant.
Une assistance toujours aussi dynamique
Ce Gaya Long est équipé du même moteur que le modèle Cargo. Le moteur est situé dans la roue arrière et délivre un couple de 50 Nm. Il respecte bien sûr les normes européennes, soit moteur de 250 Watts mais en 48 volts contre 36 pour la plupart des vélos. Il est donc particulièrement dynamique et puissant, ce qui est un avantage pour monter une côte lorsque le vélo est chargé.

Il reprend la même mécanique que le modèle Cargo : un capteur de couple et une gâchette au niveau du guidon qui sert d’aide au démarrage. La marque a volontairement baissé la réactivité du capteur de couple pour équilibrer les démarrages lors de l’utilisation de la gâchette.
Au premier démarrage, j’ai tout de suite remarqué la belle puissance de cette nouvelle gâchette. Je l’ai trouvée géniale et je l’ai utilisée pendant toute la durée de mon test. Néanmoins, pour un vélo qui monte en gamme, j’aurais aimé une sensation de pédalage plus naturelle. Avec ce Gaya Long, la conduite est plus proche d’un deux roues que d’un vélo. C’est un choix assumé par la marque et le conseil que nous pouvons vous donner, c’est d’aller tester le vélo directement.

Couplé à ce moteur, ce Gaya Long reprend aussi la même transmission que le modèle Cargo. C’est toujours une chaîne avec un dérailleur externe Shimano Tourney 7 vitesses. Cette transmission n’est pas à la hauteur de la montée en gamme de ce modèle. C’est dommage et cela constitue une déception.
Le Shimano Tourney est un système de vitesses mécaniques entrée de gamme qui manque de précision et de fiabilité dans les changements de vitesses. Ce n’est pas dramatique mais j’aurais aimé un modèle plus premium comme un Shimano Deore.
Un autre point que j’ai remarqué en conduisant ce modèle, c’est le bruit généré par le moteur, mais aussi par la chaîne. C’est surprenant et c’est un point qui était déjà présent sur l’ancien modèle. Là encore, avec la montée en gamme, j’espérais des améliorations sur ce point.
En dehors de ces petites contrariétés, j’ai apprécié ce nouveau modèle. Difficile de ne pas apprécier le confort apporté par ce nouveau cadre et par la suspension à l’avant. J’ai pris beaucoup de plaisir sur mes trajets et ayant moi-même un vélo longtail non suspendu, le confort apporté était particulièrement appréciable.
Le point que mon fils de 4 ans a tout de suite constaté, c’est le confort que procure la suspension à l’arrière. Avec cette double suspension, le conducteur n’est pas le seul à bénéficier d’un réel confort sur les trajets avec ce vélo. Ce Gaya Long est maniable et la puissance du moteur est un vrai atout pour les démarrages et en cas de dénivelé.

En ce qui concerne le freinage, compte tenu du prix de ce nouveau modèle, ce Gaya Long est dans la norme du marché avec des freins à disque hydrauliques de la marque Tektro à deux pistons. Ce sont les mêmes freins que ceux qui équipent le Quick Haul Long chez Tern dont le prix est 300 euros supérieur à ce modèle de chez Gaya.
Autonomie
Le Gaya Long offre deux batteries au choix : une batterie de 460 Wh de série ou une batterie de 700 Wh en option. Notre modèle était équipé d’une batterie de 700 Wh qui ajoute 200 euros à la facture. Avec cette grosse batterie, j’ai pu faire 47 km et il me restait encore 9 %. Cette distance a été parcourue en partie avec mes enfants en utilisant le mode d’assistance le plus élevé et en utilisant la gâchette pratiquement à chaque démarrage. Le choix de la batterie dépend de l’usage que vous comptez faire de ce vélo.
La batterie est maintenant bien plus facile à retirer que sur l’ancien modèle et elle est équipée d’une poignée ce qui est très pratique pour la transporter. La batterie de 700 Wh est plus lourde que celle de 460 Wh. C’est un argument qui pèsera aussi dans la balance lors du choix entre les deux modèles de batterie. Et autre point à prendre en compte : le temps de chargement. Avec le chargeur standard, il faut 6 à 7 heures pour recharger la batterie de 700 Wh. Un chargeur rapide est proposé à 50 euros en option pour un temps de chargement divisé par deux.
Prix et disponibilité
Cette montée en gamme a forcément un prix : 3700 euros pour ce Long contre 2700 euros pour le Cargo. C’est 1000 euros d’écart entre les deux modèles. C’est beaucoup mais ce Gaya Long est bien plus confortable que l’ancien modèle, plus robuste, plus durable et bénéficie d’une meilleure réparabilité.
A ce prix, il faudra ajouter les diverses options qui font grimper la facture. Tout équipé, ce Gaya Long dépasse largement les 4000 euros, un prix premium par rapport à l’ancien modèle qui se posait comme un concurrent des vélos cargos vendus par Decathlon et Intersport.
Qu’a-t-on à ce prix chez la concurrence ?
Chez Tern, le Quick Haul Long coûte 3999 euros sans les accessoires, soit 299 euros de plus que ce Gaya Long. Ce sont deux modèles très différents : le Tern est équipé d’un moteur au pédalier, mais ne bénéficie d’aucune suspension ce qui le rend moins confortable.

Chez Douze Cycles, le modèle LT2B coûte 3890 euros, soit 190 euros de plus que ce Gaya Long et est équipé d’un moteur Bafang M500 au pédalier et d’un dérailleur 10 vitesses Shimano Deore. Son moteur au pédalier de 95 Nm offrira donc une assistance puissante et plus naturelle que celle du Long et son dérailleur est plus premium que celui du Gaya. C’est une alternative sérieuse à ce Gaya Long, mais le Douze Cycles ne bénéficie d’aucune suspension et n’offre pas les mêmes technologies embarquées : pas de tracking GPS ni d’alarme antivol.
Concernant la disponibilité, ce modèle Long se commande directement depuis le site de Gaya. Un configurateur permet de choisir les équipements souhaités. Jusqu’au 30 avril et pour les 200 premières commandes, ce Gaya Long est proposé à 3400 euros au lieu de 3700 euros soit une économie de 300 euros.
Les livraisons sont prévues courant mai.
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