Pourquoi le Wi-Fi des trains est un cauchemar pour les voyageurs, et pour les opérateurs ?

 
Se connecter au Wi-Fi dans le train relève très souvent du parcours du combattant. Entre coupures intempestives et débits aléatoires, les performances ne sont pas aux rendez-vous même si des progrès sont à venir.

Profiter d’un trajet en train avec une connexion Wi-Fi décente relève trop souvent du rêve inaccessible. Depuis 2016, la SNCF propose pourtant une offre Wi-Fi gratuite accessible dans ses TGV. Dans les faits, cette connexion est toute relative. Entre les interruptions de connexions et les débits aléatoires, ouvrir la pièce jointe d’un mail peut prendre un temps considérable. Derrière cette instabilité, des défis techniques conséquents.

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Une vitesse élevée

Interrogé par Politico, Luke Kehoe, analyste chez Ookla, entreprise spécialisée sur la connectivité, indique au média que la vitesse élevée des trains est responsable de ces déconnexions. À 200 km/h, le train rencontre « une station cellulaire toutes les 45 ou 60 secondes », l’obligeant à se reconnecter et perturbant les connexions déjà établies. Plus précisément, il y a un décalage de fréquence de l’onde entre l’émission et la réception, c’est ce qu’on appelle l’effet Doppler.

Associé à des matériaux isolant (certains wagons sont quasiment des cages de Faraday), laissant peu de place aux signaux, cela crée un combo redoutable contre le Wi-Fi. Cela se ressent encore plus avec le réseau 5G, beaucoup moins adapté que la 4G pour traverser les surfaces.

Une solution satellite

Pour palier à ces défis, certaines compagnies comme la SNCB, l’équivalent belge de la SNCF, préfère miser sur des vitres laissant passer les signaux, déchargeant le travail de connexion aux opérateurs mobiles, indique Politico. D’autres, comme la SNCF, qui dispose déjà d’un service de connexion embarqué, cherchent désormais à l’améliorer.

La compagnie ferroviaire française pourrait miser sur le satellite pour améliorer sa connectivité, selon des consultations lancées en juillet dernier. Un secteur dans lequel l’expertise de l’américain Starlink fait office de favori. Toutefois, la mauvaise réputation d’Elon Musk et les appels au boycott dont il fait l’objet pourraient offrir une opportunité à l’alternative européenne Eutelsat de s’installer. Pour le moment, la SNCF n’a pas souhaité commenter la situation.

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