Test Razer Basilisk Mobile : une excellente souris pour les joueurs nomades

Souris • 2025

Razer surprend son monde avec la sortie d’une souris dédiée aux joueurs nomades : la Basilisk Mobile. Ce nouveau modèle, presque de niche, a sur le papier tous les atouts pour satisfaire les joueurs les plus exigeants, même en déplacement.
Source : Edouard Patout pour Frandroid
Source : Edouard Patout pour Frandroid
 

La souris gaming Razer Basilisk Mobile est un modèle compact et nomade destiné aux joueurs en déplacement. En dehors de son format spécifique, elle a tout d’une véritable Basilisk : forme ergonomique, molette débrayable, capteur optique performant et nombreux boutons personnalisables. Le tout, dans un format compact, donc, et pour un poids de seulement 76 g.

Proposée au prix conseillé de 100 euros à sa sortie, cette souris inaugure quasiment une nouvelle gamme chez Razer, qui entend ainsi conquérir les voyageurs. Tout cela sans faire l’impasse sur tout ce qui fait l’essence même des périphériques de la marque aux serpents et avec un soupçon d’IA en bonus.

Fiche technique

Une vraie Basilisk, avec quelques centimètres en moins

Malgré son appellation « Mobile », ce nouveau modèle affirme très nettement son appartenance à la gamme Basilisk dont il reprend tous les codes de design. À commencer par cette forme ergonomique très identifiable que les Basilisk partagent avec l’excellente G502 de Logitech. Une forme toujours confortable donc, mais ici déclinée dans un format bien plus compact, mais peut-être pas suffisamment. En effet, son épaisseur ne la rend pas si commode que cela à stocker dans un sac à dos par exemple. Sur ce point, une Orochi V2 se montre plus commode notamment.

Razer Basilisk Mobile
Source : Edouard Patout pour Frandroid

En main, la Basilisk Mobile donne l’impression d’avoir le modèle classique sous la paume, auquel on aurait retiré quelques centimètres sur l’arrière. Réellement confortable une fois l’habitude prise, elle suscite pourtant un léger sentiment d’inconfort lié au fait qu’on ignore comment vraiment la prendre en main. Finalement, ma prise en main hybride entre palm grip et claw grip est probablement ce qui s’adapte le mieux au format de la souris.

Razer Basilisk Mobile
Source : Edouard Patout pour Frandroid

Le revêtement doux qui recouvre la coque participe grandement à la bonne prise en main de ce modèle. Razer a d’ailleurs eu la bonne idée de conserver les côtés rugueux qui assurent une bonne tenue et sont complétés à gauche par une ailette dédiée au pouce. En bref, et même s’il faudra quelques heures d’utilisation pour s’y accommoder, la Basilisk Mobile convainc franchement sur le plan de la prise en main.

Razer Basilisk Mobile
Source : Edouard Patout pour Frandroid

Les deux clics principaux asymétriques sont accompagnés d’une molette cliquable, débrayable et dotée de clics latéraux. Cette dernière est complétée par un bouton permettant donc d’en libérer le défilement. Ce duo s’installe en renfoncement des clics principaux, où l’on retrouve un revêtement en plastique brillant qui donne un peu plus de cachet à la souris et qui participe au rappel de la gamme originelle.

Razer Basilisk Mobile
Source : Edouard Patout pour Frandroid

En plus des deux clics principaux, la Basilisk Mobile propose non pas deux, mais trois boutons latéraux, accessibles avec le pouce. Leur position les rend très simples d’accès et ne nécessite pas de gymnastique particulière. Le troisième bouton, plus rare, est en réalité dédié aux prompts IA que nous avions découvert avec la Pro Click V2 Vertical.

Razer Basilisk Mobile
Source : Edouard Patout pour Frandroid

Le capteur optique s’installe au centre de la souris et est accompagné de deux imposants patins en PTFE qui assurent une bonne glisse à la souris. On y retrouve aussi le commutateur d’alimentation (et de connexion), ainsi qu’un emplacement pour stocker le dongle USB.

Razer Basilisk Mobile
Source : Edouard Patout pour Frandroid

Et, parce que le joueur en déplacement a quand même besoin du RGB, Razer a malgré tout décidé d’équiper la Basilisk Mobile d’un logo illuminé, au dos de la coque. La luminosité relative de ce dernier de même que son intégration en transparence rendent le logo très discret.

Une autonomie généreuse associée à une triple connectivité

Capable de se connecter en Bluetooth, via son adaptateur 2,4 GHz dédié ou encore en filaire, la Basilisk Mobile peut ainsi s’adapter à tous les cas d’usage. Razer annonce par ailleurs une autonomie généreuse de 105 heures en 2,4 GHz et jusqu’à 180 heures en Bluetooth. Sans oublier une pseudo-charge rapide assurant 7 heures de jeu grâce à 10 minutes de charge.

Razer Basilisk Mobile
Source : Edouard Patout pour Frandroid

Comme toujours, il est impossible d’estimer l’autonomie réelle de la souris, car elle dépend énormément de l’usage qui en est fait. Toujours est-il qu’au moment où j’écris ces lignes, j’utilise la Basilisk depuis plus de deux semaines via sa liaison sans-fil dédiée et n’ai pas eu à la recharger une seule fois. La liaison « HyperSpeed » a également démontré sa stabilité puisqu’aucune coupure ou latence n’a été constatée pendant toute la durée de notre essai.

Elle a tout d’une grande

Avec son positionnement sur un segment qui n’appelle pas forcément à la performance, la Basilisk Mobile a pourtant tous les atouts nécessaires pour satisfaire les joueurs exigeants. Razer a équipé sa nouvelle souris d’un capteur optique Focus X 18K, capable d’atteindre logiquement les 18 000 DPI. Le tout avec une vitesse de 350 IPS et la possibilité d’encaisser les accélérations jusqu’à 35 g.

Razer Basilisk Mobile
Source : Edouard Patout pour Frandroid

Ce n’est certes pas le capteur le plus performant du moment, mais ses caractéristiques suffisent amplement pour profiter de tous les titres du moment, même les plus nerveux. Sans atteindre le niveau de performances des modèles plus onéreux chez Razer, la Basilisk Mobile reste une alliée de choix et capable d’assurer aussi bien dans les FPS que dans les RPG et les outils bureautiques.

Razer Basilisk Mobile
Source : Edouard Patout pour Frandroid

De mon côté, j’ai pu la mettre à l’épreuve sur le dernier Call Of Duty, de même que dans un environnement plus calme comme les mers de Sea Of Thieves, ou encore les chaines de production de ma partie de Satisfactory. Sans oublier la retouche des photos qui accompagnent ce test. Dans toutes ces situations, la Basilisk Mobile s’est montrée à la hauteur et tout à fait capable. En dehors de son capteur, la liaison sans-fil n’a montré aucun signe de faiblesse, même si elle se cantonne seulement à 1000 Hz.

Synapse et l’IA

Sans grande surprise (et heureusement), l’application Razer Synapse est évidemment compatible avec la Basilisk Mobile. Là encore, la marque ne déçoit pas et offre à sa souris nomade les mêmes possibilités de personnalisation que sur ses modèles plus onéreux. En dehors de la réattribution des différents boutons, on conserve la possibilité d’utiliser la fonctionnalité Hypershift qui permet de créer un second « calque » d’attribution pour décupler encore un peu plus les capacités du mulot. 

La Basilisk Mobile s’accompagne également de la fonctionnalité AI Prompt Master, préconfigurée sur l’un des boutons latéraux et qui permet d’invoquer ChatGPT ou Copilot en un clic. Une fonctionnalité toujours aussi dispensable sur une souris de jeu, voire agaçante s’il vous arrive de la déclencher par erreur en jeu… Il ne semble d’ailleurs pas y avoir d’évolution notable de cette fonctionnalité depuis notre dernier contact avec celle-ci.

Le réglage de sensibilité du capteur profite d’un onglet dédié et autorise jusqu’à cinq paliers distincts, chacun associés à une couleur. Enfin, et c’est particulièrement bienvenu sur une souris nomade, Synapse offre pléthore de réglages liés à l’autonomie comme l’extinction automatique de l’éclairage RGB lorsque la souris est en mouvement.

Tous ces réglages peuvent ensuite être sauvegardés dans des profils à associer aux jeux et aux applications afin de profiter d’une bascule intelligente. Notre test de la Basilisk Mobile est par ailleurs l’occasion de découvrir la beta de Synapse sur MacOS, qui fonctionne exactement comme sur Windows. Il était temps !

Prix et disponibilité de la souris Razer Basilisk Mobile

Note finale du test
8 /10
Cette nouvelle Basilisk n’a de mobile que le nom et le format, pour le reste, c'est une souris gamer comme Razer sait les faire. En résumé : un design soigné et une construction impeccable, le tout agrémenté de fonctionnalités complètes grâce à la solution Synapse.

En plus d’une triple connectivité qui permet de l’adapter à tous les cas d’usage, la Basilisk Mobile profite d’un très bon capteur optique. S’il n’est pas le plus performant du moment, il conviendra sans mal à l’immense majorité des joueurs, et ce, peu importe leurs titres de prédilection.

À 90 euros, la Basilisk Mobile est une excellente petite souris gamer, sans réel compromis et sans faire dans la surenchère de caractéristiques techniques. C’est un modèle que l’on appréciera avoir toujours à portée de main dans un sac à dos, même si son format aurait gagné à être un peu plus compact encore.

Points positifs du Razer Basilisk Mobile

  • Design et construction soignés

  • Triple connectivité

  • Bonne autonomie

  • Fonctionnalités complètes

  • Bonnes performances

Points négatifs du Razer Basilisk Mobile

  • Fonctionnalités IA dispensables

  • Forme qui peut déplaire

  • Finalement pas si compacte que cela