Le patron de Renault confirme que la Volkswagen électrique à 20 000 € pourrait ressembler à la Twingo

 

Renault serait actuellement en train de discuter avec Volkswagen, afin de nouer un partenariat. L'objectif serait alors de s'allier afin de concevoir une petite voiture électrique à bas coût au cours des prochaines années. Il pourrait s'agit des futures Twingo et Volkswagen ID.1 à moins de 20 000 euros

Renault Twingo Legend // Source : Renault

Si Renault est déjà bien avancé en termes d’électrification, la firme au losange veut évidemment aller encore plus loin. Et pour cause, elle prévoit de ne plus vendre la moindre voiture thermique d’ici à 2030 en Europe. Un pari ambitieux, mais qui est en accord avec les exigences de l’Union européenne.

Un partenariat inattendu

Le constructeur mise notamment beaucoup sur sa nouvelle R5 E-Tech, dont la version de série vient tout juste d’être officialisée lors du salon de Genève, qui se déroule en ce moment-même. Mais ce n’est pas tout, car il prépare également d’autres lancements au cours des prochaines années. On pense au Scénic E-Tech, élue voiture de l’année 2024, mais également à un tout nouveau modèle inédit. Il s’agit de la version définitive du concept Renault Twingo Legend, qui fut dévoilé au mois de novembre dernier.

Ce dernier préfigure l’arrivée d’une toute nouvelle Twingo électrique, qui remplacera indirectement l’actuelle génération lancée en 2020 déjà. Cette dernière, qui s’est récemment offert une petite balade en plein air devrait être encore plus abordable que la Renault 5 E-Tech, avec un prix sous les 20 000 euros pour rivaliser avec la Citroën ë-C3 récemment découverte.

Mais vous vous en doutez, cela ne sera pas évident pour le constructeur, qui doit aussi continuer à engranger des profits. Mais ce dernier a trouvé une solution, comme le laissait présager la rumeur de décembre dernier.

Selon le très sérieux site Automotive News Europe, le constructeur au losange serait actuellement en train de discuter avec certaines marques, afin de nouer un partenariat. Et parmi elles, citons notamment Volkswagen, qui semble avoir les faveurs de la marque tricolore. C’est en effet ce que vient de confirmer son patron, Luca de Meo, lors d’un discours à l’occasion du salon de Genève. Ce dernier explique que ces pourparlers en sont à leurs débuts.

Pour le moment, il est donc encore difficile de savoir quelle forme prendra ce partenariat, mais déjà, nous avons notre petite idée. Il est fort probable que les deux constructeurs partagent une seule et même plateforme, fournie par l’un d’entre eux, et qui sera ensuite utilisée sur plusieurs modèles. Peut-être s’agira-t-il de la future Volkswagen ID.2 ? On a un doute, et on penche plutôt sur la future Volkswagen ID.1 qui arrivera plus tard et pourrait alors reprendre la plateforme AmpR Small de Renault.

Une réduction des coûts

Il se peut également que la Renault Twingo électrique partage aussi sa motorisation avec une future citadine abordable du constructeur allemand. Mais pour l’heure, il ne s’agit que de simples spéculations. Quoi qu’il en soit, une telle alliance est indispensable pour le patron du constructeur français, puisqu’il explique que « personne n’est capable de produire des petites voitures de manière rentable« . Pourtant, toutes les marques se lancent sur ce segment, afin d’augmenter leurs parts de marché.

En effet, les automobilistes trouvent encore majoritairement les voitures électriques trop chères, et seuls de petits modèles peuvent rester abordables pour ces derniers. De plus, Luca de Meo estime que la seule manière de réduire le prix des autos zéro-émission (à l’échappement) est de les équiper d’une petite batterie. Ce qui est évidemment plus compliqué sur un modèle très gros, qui pèse bien plus lourd. Sauf s’il peut promettre une charge très rapide.

L’homme d’affaires a récemment expliqué qu’il a pour but de réduire de 40 % le coût de développement et de production de la nouvelle Twingo par rapport à la précédente. Cela également en réduisant le nombre de pièces, comme le fait également Tesla, mais aussi en utilisant des batteries moins chères. Il devrait donc privilégier la chimie LFP (lithium – fer – phosphate) au NMC (nickel – manganèse – cobalt), plus abordable, mais qui offre une plus faible densité d’énergie.

Cette stratégie de réduction des coûts sera également appliquée à la Renault 5 ainsi qu’à la future R4 également en préparation. Cela permettra à la marque d’engranger plus d’argent tout en réduisant le prix de ses voitures électriques, un peu comme le fait également Ford avec son Puma électrique, entre autres.


Téléchargez notre application Android et iOS ! Vous pourrez y lire nos articles, dossiers, et regarder nos dernières vidéos YouTube.

Les derniers articles