Comment Volkswagen pourrait aider Renault à vendre sa Twingo électrique à 20 000 €

 
Les voitures électriques à 25 000 euros arrivent l’année prochaine ; celles à 20 000 euros, en revanche, n’existent que dans les présentations PowerPoint. Arriver à un tel prix requiert de nouvelles approches, et les partenariats semblent se multiplier pour aller dans ce sens. La preuve avec ce début de rapprochement entre Renault et Volkswagen pour les futures Twingo électriques et ID.1.
Renault Twingo Legend // Source : Renault

Si la course à l’autonomie a bien occupé les constructeurs de voitures électriques ces dernières années, la guerre des prix semble aujourd’hui orienter les budgets de R&D vers des voitures plus accessibles.

Si le seuil des 25 000 euros va devenir concret dès 2024 avec la Citroën ë-C3 et la Renault 5 E-Tech, le cap des 20 000 euros semble être le nouvel eldorado. La ë-C3 y arrivera en 2025 avec une batterie dégonflée et la Renault Twingo est promise à ce tarif en 2026, tandis que Volkswagen travaille aussi sur cet objectif avec un projet d’ID.1. Ce sont ces deux modèles qui nous intéressent ici, puisque le journal allemand Handelsblatt nous informe qu’une collaboration serait à l’étude.

Geely hors course ?

Ce qui est intéressant dans cette rumeur, c’est qu’elle en chasse une autre. Nous vous en avions d’ailleurs parlé : des bruits de couloir nous indiquaient que Renault s’était associé à Geely, un géant chinois, pour arriver à atteindre les 20 000 euros… avant que Renault ne réfute.

Renault Twingo Legend // Source : Renault

Volkswagen serait donc également dans la course. Un choix au final plutôt logique, puisque les deux constructeurs cherchent à produire des voitures accessibles en Europe et qu’ils n’hésitent pas à s’associer à d’autres marques pour divers projets : Volkswagen avec Xpeng, Renault avec Polestar, bref, ce partenariat ne serait qu’un nouveau parmi tant d’autres.

Le cap des 20 000 euros, un sacré objectif

Reste que l’idée d’un partenariat n’est qu’une partie des idées pour arriver à ce stade des 20 000 euros. Renault envisage ainsi une approche globale en chassant les coûts dans tous les sens : la batterie sera notamment au centre de toutes les attentions, avec une taille réduite et une technologie LFP (lithium – fer – phosphate) moins chère que celles actuellement utilisées. L’outil industriel sera, lui aussi, revu de fond en comble.

La Volkswagen ID. 2All, préfigurant l’ID.2 de série

Ce partenariat pourrait de plus permettre à Volkswagen de respirer, puisque la marque semble s’être engluée dans une situation assez catastrophique dans le domaine des voitures électriques. Reste à savoir s’il aboutira.


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