Voici à quoi ressemble l’intérieur de la future voiture électrique de Tesla, le Cybercab

Si les ventes sont reparties à la hausse au cours du 3ème trimestre, Tesla n’est pas non plus sorti d’affaire, bien au contraire. La firme américaine a en effet enregistré des résultats en demi-teinte, avec des modèles qui se sont vendus nettement moins bien que d’autres. Et ce alors que sa situation reste encore assez fragile.

Un intérieur retravaillé

Car le constructeur doit faire face à une concurrence de plus en plus forte, venue notamment des marques chinoises. Et ce n’est pas tout, car les difficultés de la marque sont également directement liées au comportement de son patron, Elon Musk.

Cependant, Tesla ne veut pas se laisser abattre et continue de proposer des nouveautés dans son catalogue. On pense notamment aux nombreuses versions de la Model Y récemment dévoilées, mais pas seulement. Car le Roadster se fait également attendre, de même qu’une potentielle auto à moins de 25 000 euros.

En parallèle, l’entreprise avait également levé le voile en novembre 2024 sur sa première voiture autonome, le Cybercab. Ce dernier remplace alors la Model 2, qui pourrait finalement quand même finir par arriver.

Quand au taxi sans conducteur, il n’est pas encore proposé en Europe pour le moment, car la réglementation ne le permet pas. Pour mémoire, il est totalement dépourvu de pédales et même d’un volant. Or, seule la conduite autonome de niveau 3 est autorisée sur le Vieux Continent pour le moment.

A son lancement, nous avions pu découvrir le poste de conduite de cette nouvelle auto. Mais voilà que la marque a décidé d’opérer quelques changements sur la version définitive de série, comme le rapporte Tesla Newswire.

Ces derniers ont été montrés par le constructeur à l’occasion de la réunion annuelle des investisseurs. Au programme, un confort amélioré par rapport au prototype que nous avions pu approcher. Tout d’abord, la planche de bord a été redessinée, afin de se rapprocher de celle des Model 3 et Model Y.

Nous retrouvons donc toujours un grand écran tactile, mais on ne sait pas si la diagonale a changé ou non. Pour mémoire, elle était de 21 pouces sur la version que nous avions pu voir. La présentation reste toujours très minimalistes, puisque la voiture fait l’impasse sur les boutons physiques. Ce qui n’est pas vraiment un souci, car elle ne nécessite pas l’attention du conducteur. Car on sait que l’EuroNCAP veut pénaliser les autos qui misent trop sur les commandes tactiles, comme chez Tesla notamment.

Plus de confort à bord

Outre la planche de bord, de nombreux éléments ont été revus à bord du taxi autonome. Tout d’abord, c’est le cas de l’éclairage d’ambiance, qui fait son arrivée sur la voiture. Ce dernier est déjà présent sur d’autres modèles du constructeur, et notamment les Model 3 et Model Y. En revanche, il a été supprimé sur les versions les plus abordables, pour des questions de coût, bien évidemment. Autre nouveauté sur le Cybercab, l’arrivée de nouveaux sièges avec des appuie-têtes revus.

Le but est là encore d’améliorer le confort à bord de la voiture, qui n’a pour mémoire le droit qu’à deux places. Ainsi, on se rappelle que l’espace aux jambes est très généreux, comme nous l’avions testé durant la présentation statique. Enfin, les portes s’ouvrent désormais plus largement que sur la première version. Ce qui facilite l’accès à bord pour les occupants, et notamment ceux qui voudraient installer un siège bébé par exemple. Pour le moment, rien d’autre n’a été modifié sur le véhicule, qui ne devrait pas arriver sur les routes avant 2027.

Annoncé comme la voiture la moins chère du catalogue, cette dernière devrait coûter autour des 35 000 euros en Europe. Sa production devrait quant à elle démarrer dans le courant de l’année 2026, même s’il vaut mieux prendre cette information avec des pincettes. Car on sait à quel point Elon Musk a du mal à tenir ses promesses sur ce point là. Par ailleurs, le Cybercab aurait besoin de personnes pour superviser la conduite autonome dans un premier temps, comme nous l’avions expliqué.