Volkswagen ID.2 électrique à 25000 € : enfin des bonnes nouvelles

 

Si Volkswagen était revenu sur son projet de commercialiser une voiture à moins de 20 000 euros, le constructeur se dit finalement confiant et prépare le lancement de sa future ID.1. Celle-ci sera dévoilée après l'ID.2, qui sera située sous la barre des 25 000 euros.

Les voitures électriques coûtent toujours plus cher que leurs équivalents thermiques, mais cela ne devrait pas durer. En effet, la hausse de la demande devrait faire baisser les prix, notamment des petits modèles, qui opteront plutôt pour des batteries de petite taille. Plusieurs constructeurs y travaillent d’ailleurs déjà.

Une voiture abordable

On pense à Ford, qui veut réduire les prix de ses autos électriques au cours des prochaines années, mais aussi à Volkswagen. Si la firme allemande ne veut pas s’engager dans la guerre des prix avec sa gamme actuelle, elle souhaite bel et bien proposer des voitures électriques plus abordables. C’est ainsi qu’elle a dévoilé en début d’année son concept ID.2all, qui débouchera sur un modèle de série d’ici à 2025.

Celui-ci devrait afficher un prix situé sous la barre des 25 000 euros et rivalisera frontalement avec la future Renault 5 E-Tech, qui verra le jour en 2024. Mais la firme allemande ne compte pas s’arrêter là et prépare aussi une ID.1, qui coûtera moins de 20 000 euros. Sauf que le constructeur annonçait en mai dernier renoncer finalement à cette stratégie.

Son patron Oliver Blume affirmait en effet ne pas vouloir descendre sous ce prix, ce qui laissait penser que la citadine très abordable ne verrait finalement pas le jour. Mais les choses pourraient finalement changer, tandis que Volkswagen se montre en fait plus confiant pour l’avenir, comme l’explique le directeur financier de la marque, Arno Antlitz aux journalistes britanniques d’Autocar.

Ce dernier affirme en effet que le prix du lithium est descendu, de même que celui du nickel, deux éléments que l’on retrouve dans les batteries de voitures électriques. Il confirme que « de ce point de vue, nous sommes tout à fait convaincus que nous pouvons atteindre cet objectif de 25 000 euros tout en ayant une marge décente« .

Et l’ID.1 ?

Car comme le rappelait Luca de Meo, le patron de Renault quelques mois plus tôt, la batterie représente parfois 40 % du prix total d’une voiture électrique. C’est d’ailleurs pour cela que le constructeur refuse de baisser ses tarifs, car cela lui ferait rogner sur sa marge. Ce que Tesla n’hésite en revanche pas à faire. Le directeur financier de Volkswagen explique que la batterie sera donc un facteur décisif.

Quid de l’ID.1 ? Est-elle toujours d’actualité ? Si rien n’a encore été confirmé, il y a de fortes chances pour que ce soit le cas. Le constructeur est en effet très confiant et explique être en mesure de réaliser d’importantes économies d’échelle. Le secret ? Faire du volume. Selon Arno Antlitz, ce dernier « nous aidera à faire baisser les prix pour être compétitifs tout en continuant à gagner de l’argent« .

Et pour vendre beaucoup, il faut une petite voiture abordable, comme l’ID.1 justement. Son arrivée dans la gamme est donc tout à fait pertinente et aidera la marque à faire face à la concurrence de plus en plus féroce. Peut-être cela lui permettra aussi de grapiller des parts de marché à Tesla, alors que la firme allemande reste le numéro 3 des ventes de voitures électriques, juste derrière le géant chinois BYD.

Volkswagen a de toutes façons grand intérêt à commercialiser cette ID.1, tandis que le PDG de Renault a aussi des plans pour une voiture sous les 20 000 euros. La citadine allemande chassera sur les terres de la Fiat 500 ainsi que de la Mini Cooper SE, qui va bientôt s’offrir une toute nouvelle génération. Ford prévoit également de lancer sa voiture à moins de 25 000 dollars.


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