Voici comment Volkswagen veut dominer le marché mondial avec ses voitures électriques ultra-technologiques

 
Actuellement dans une mauvaise passe, Volkswagen compte bien redresser la barre. Le groupe allemand a pour ambition de devenir un leader technologique mondial, afin de rivaliser avec les marques chinoises sur la voiture électrique.
Volkswagen ID. Cross Concept // Source : Volkswagen

Le marché automobile a toujours été impitoyable. Mais c’est encore plus le cas depuis quelques années, alors que l’industrie fait face à de très nombreux challenges. Entre nouvelles réglementations, développement technologique et une concurrence grandissante, les défis sont partout.

Une nouvelle stratégie pour Volkswagen

Ainsi, seuls les plus forts pourront sortir vainqueur de cette bataille, et tous ne sont évidemment pas logés à la même enseigne. Actuellement, les constructeurs chinois s’en sortent particulièrement bien, à l’image de BYD qui est désormais le leader mondial de la voiture électrique. À tel point que l’entreprise basée à Shenzhen a même dépassé Tesla quelques mois plus tôt. En parallèle, certaines marques ont plus de mal à garder le cap. C’est notamment le cas de Volkswagen, qui a traversé une importante zone de turbulences en 2024.

Le groupe allemand va ainsi devoir se séparer de 35 000 employés, et a récemment été contraint de mettre sur pause deux usines, faute de demande suffisante. Situées outre-Rhin, ces dernières produisent les ID.4 et ID.7 ainsi que l’Audi Q4 e-tron. Cependant, il n’est absolument pas question de se laisser abattre pour Volkswagen. Car la firme est bien décidée à reprendre rapidement du poil de la bête. Et pour cela, elle mise avant tout sur la partie logicielle, qui prendra une place de plus en plus importante dans les voitures électriques de demain.

Volkswagen ID. Cross Concept // Source : Volkswagen

En effet, les SDV (software-defined vehicles) se développent massivement au fil des années. Il s’agit d’autos construites autour de leur architecture logicielle, devenant de véritables smartphones sur roues. Et Volkswagen compte bien devenir un acteur majeur de cette transition, comme le confirme son PDG Oliver Blume, relayé par Automotive News Europe. Ce dernier explique que Volkswagen vise à devenir « un leader technologique mondial ». Mais comment la firme de Wolfsburg compte-t-elle procéder pour y arriver ?

Lors du salon de Munich, l’homme d’affaires a indiqué que « nous avons modifié notre approche logicielle et adopté des architectures innovantes en collaboration avec nos partenaires chinois ». Pour mémoire, Volkswagen a noué un partenariat avec Xpeng, afin de concevoir de futures voitures électriques. La firme allemande profitera de tout le savoir-faire de son partenaire venu de l’Empire du Milieu en ce qui concerne la partie logicielle. Et ce alors que sa propre filiale dédiée, Cariad, est loin d’être prête.

Une stratégie bien huilée

Cette dernière avait pris tellement de retard que cela avait contraint le groupe à reporter le lancement de la plateforme SSP, qui arrivera finalement en 2028. En parallèle, la firme avait dû licencier pas moins de 2 000 salariés à cause de cette situation. Mais cela devrait être de l’histoire ancienne, comme l’affirme Oliver Blume. Il indique que « l’année prochaine, nous serons très compétitifs en Chine, puis, en 2027, dans le monde entier. Nous présenterons de nouvelles avancées dans les technologies de batteries et d’autres motorisations, comme les hybrides très sportifs ».

Désormais, le groupe a pour ambition de devenir « le moteur de la technologie automobile dans le monde entier ». Cette dernière est notamment matérialisée par le concept ID. Cross dévoilé à Munich, et qui annonce un futur SUV électrique abordable. Il devrait démarrer autour des 25 000 euros, afin de rivaliser avec la Renault 4 E-Tech et la Citroën ë-C3 Aircross. Volkswagen mise notamment sur un développement rapide de ses logiciels embarqués, qui équiperont toutes ses voitures dans le futur.

Volkswagen ID. Cross Concept // Source : Volkswagen

Le PDG estime que cette stratégie représente « une énorme opportunité », notamment en termes d’échelle. Car toutes les autos auront le droit aux mêmes technologies, quel que soit le segment. Notons tout de même qu’aucune mention n’est faite du partenariat avec Rivian, qui doit donner naissance à un nouveau logiciel pour les gammes européennes et américaines, et qui verrait ses premières tensions internes.

En ce qui concerne l’électrique, Blume rappelle qu’il s’agit d’une « technologie d’avenir indéniable en termes de maniabilité, mais aussi de décarbonation ». Cependant, il estime également que l’échéance de 2035 est encore « trop tôt pour passer à 100 % à l’électromobilité ». Même si le groupe prépare tout un tas d’autos électriques à bas prix, quatre au total.


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