Demain, ça sera trop tard : les voitures électriques qu’il faut commander avant le 15 décembre

Avant le 15 décembre

 

Le bonus écologique, un incitatif financier essentiel pour les acheteurs de voitures électriques, s’apprête à subir une transformation significative en 2024. Les règles du jeu changent, et avec elles, les opportunités d’acheter des modèles spécifiques avec des avantages financiers.

Tesla Model 3 restylée

En 2024, le bonus écologique subira des modifications significatives. Le gouvernement envisage d’introduire un « score environnemental » qui sera calculé sur la base de l’ensemble de la chaîne de valeur de la voiture électrique, allant de la production des matières premières jusqu’à la livraison du véhicule final. Ce score a pour objectif de fournir une mesure complète et transparente de l’impact environnemental de chaque véhicule, favorisant ainsi des choix de consommation plus responsables et informés.

Cependant, ce score environnemental semble également avoir une fonction restrictive. En effet, il pourrait agir comme un mécanisme de sanction à l’encontre des voitures électriques fabriquées hors du territoire européen, en particulier celles en provenance de Chine.

Bien que la liste précise des véhicules qui seront affectés par cette mesure ne soit pas encore disponible, ça ne serait trop tarder, il est probable que les voitures électriques produites sur d’autres continents ne bénéficieront plus du bonus écologique, actuellement compris entre 5 000 et 7 000 euros pour les véhicules coûtant moins de 47 000 euros (en fonction de votre revenu).

Ce qu’il faut savoir

Pour commencer, si vous souhaitez éviter que le score environnemental s’applique, vous devriez commander votre voiture avant le 15 décembre 2023 et vous assurer de la réceptionner avant le 15 mars 2024. C’est une sorte de course contre la montre, parce qu’après ces dates, le score environnemental pourrait bien faire grimper le prix.

Sept modèles à acquérir avant changement

Dacia Spring

Cette voiture, souvent saluée pour son coût abordable, propose diverses variantes, de la Electric 45 à la 65 Extreme. Elle séduit grâce à son allure de SUV très compact, avec une garde au sol notable de 15,1 cm.

Dacia Spring Extreme // Source : Frandroid

Sa longueur de 3,73 m et sa largeur de 1,58 m en font une option agile pour la conduite urbaine, bien que sa performance sur autoroute soit limitée.

Nouvelle Tesla Model 3

Après un restylage, la Model 3 continue d’être plébiscitée par les amateurs de voitures électriques. Toutefois, étant importée de Shanghai, elle risque de ne plus bénéficier du bonus écologique.

Elle brille par sa performance, son autonomie, ses prestations et l’accès au réseau étendu de Superchargeurs Tesla. Nous l’avons essayé en octobre 2023.

Tesla Model 3 // Source : Robin Wycke – Frandroid

Model Y

Tesla semble annoncer que le Model Y ne pourra plus bénéficier du bonus écologique après le 15 décembre.

MG4

Véhicule du groupe SAIC, la MG4 est reconnue pour son excellent rapport qualité-prix-performance, ce qui en fait la pire ennemie de la Mégane E-Tech de Renault.

MG4 XPower // Source : Frandroid

Sa popularité pourrait toutefois être entravée par la révision du bonus écologique. Elle se démarque par un design élégant, une conduite agréable et de bonnes performances.

Les premiers véhicules du fabricant chinois MG ont fait une entrée plutôt discrète sur le marché français. Cependant, le modèle MG4 a suscité davantage d’émoi, en partie grâce à un design intérieur et extérieur harmonieux, d’excellentes performances et une gamme d’équipements de série bien fournie. De plus, avec un plan ambitieux visant à conquérir le marché européen, la marque envisage de lancer 10 nouveaux produits d’ici 2025. Ainsi, MG est un nom qui devrait revenir fréquemment dans les discussions autour de l’industrie automobile dans les mois à venir.

En attendant, l’intégralité de la gamme MG, incluant les modèles MG5, ZS EV et Marvel R, est sur le point d’être éligible au bonus écologique.

Smart #1, #2 et Volvo EX30

Issues de la plateforme Geely, ces voitures présentent des alternatives intéressantes sur le segment des SUV électriques compacts. Les Smart #1 (déjà en vente) et Volvo EX30 (en prévente) risquent cependant de voir leur bonus écologique disparaître rapidement après leur lancement. L’EX30 pourra en profiter en 2025, car Geely a décidé de basculer sa production en Belgique. Mais, si vous voulez avoir votre véhicule avec le bonus écologique en 2024, ne tardez pas. Nous avons d’ailleurs eu l’opportunité de tester l’EX30 récemment.

Volvo EX30 // Source : Volvo

Ce sont pourtant deux alternatives très séduisantes à la nouvelle Peugeot e-2008.

Il y a aussi la Smart #3, une version « coupé » du #1. Smart annonce pouvoir réaliser quelques livraisons avant le 15 mars.

Mini Cooper

Les nouvelles versions électriques de Mini Cooper, avec leur design iconique et leur dynamisme, sont également sur la sellette. Elles offrent une conduite réactive et sportive typique de la marque, avec l’ajout de la motorisation électrique silencieuse et efficace.

Mini Cooper SE 2024 // Source : Mini

Par contre, le nouveau Countryman électrique est le cousin très proche (même plateforme) du BMW iX1, c’est en Allemagne, dans l’usine BMW de Leipzig, qu’il est produit.

Fiat 500 électrique

Cette Fiat 500 électrique est produite en Italie. Alors pourquoi pourrait-il ne plus être éligible au bonus écologique ? En raison de son homologation pour quatre places, la 500e pourrait ne pas correspondre aux critères du nouveau système d’attribution du bonus écologique prévu pour 2024 en France.

Fiat 500 Electrique
Fiat 500 Electrique // Source : Nicolas Valeano pour Frandroid

Ce système prévoit un plafond d’équivalent CO2 plus strict pour les véhicules de quatre places (8 750 kg) par rapport à ceux de cinq places (14 250 kg). Si la 500e dépasse cette limite, elle pourrait se retrouver sans le soutien financier de l’État, ce qui pourrait évidemment affecter ses ventes.

Moins de choix pour les consommateurs

De plus, les nouvelles régulations en France impactent directement les initiatives des marques automobiles chinoises récemment introduites sur le marché, telles que Aiways, Leapmotor, Seres et BYD. Ces modifications réglementaires limitent les options disponibles pour les consommateurs, tout en imposant aux entreprises un fardeau administratif. Cette stratégie gouvernementale semble être conçue pour satisfaire les constructeurs français en freinant l’élan de leurs homologues chinois sur le territoire français. Et si cela forçait les constructeurs chinois à investir en France ?

Concernant les investissements dans le secteur de la construction automobile, la France n’apparaît pas actuellement comme une destination privilégiée pour les constructeurs étrangers, notamment ceux en dehors de l’Union européenne. En effet, face à des conditions d’accueil moins attractives, ces derniers pourraient se tourner vers d’autres pays européens pour y établir leurs usines et opérations. Malgré tout, le gouvernement français y croît, il veut convaincre Tesla, SAIC ou encore BYD.


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