GWM Ora : voici la nouvelle marque de voitures électriques qui arrive en Europe

 

Le groupe chinois Great Wall continue son offensive sur le marché européen et mise notamment sur une nouvelle nomenclature pour ses voitures électriques. La firme mise également sur la création d'un centre de développement sur le Vieux Continent.

Ora Funky Cat First Edition+ // Crédit : Ora

Entre MG, BYD ou encore Nio et Xpeng, les constructeur chinois sont aujourd’hui de plus en plus nombreux en Europe. Ce qui ne plaît pas du tout à Bruxelles, qui fait tout pour leur rendre la vie difficile. Ce qui n’empêche pas ces derniers de continuer leur offensive sur le Vieux Continent.

Une gamme simplifiée

On pense par exemple à Great Wall Motor, qui commence tout doucement à faire son arrivée sur le Vieux Continent. Si le groupe chinois vous est sans doute inconnu pour le moment, vous avez pourtant déjà probablement vu certaines de ses créations. En effet, sa marque Ora était notamment présente lors du dernier Mondial de l’automobile à Paris en octobre 2022. Aujourd’hui, la firme continue son offensive européenne.

Et pour cause, l’entreprise est déjà présente dans plusieurs pays, à savoir l’Allemagne, le Royaume-Uni ou encore la Suède, entre autres . Mais le site chinois CNEVPost indique que d’autres pays seront bientôt concernés, puisque Great Wall prévoit de s’implanter dans huit pays supplémentaires. Il s’agit de l’Italie, de l’Espagne, des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg ainsi que de l’Autriche et de la Suisse.

En revanche, aucune mention de la France pour le moment. Est-ce à cause de la défiance du gouvernement, qui va supprimer le bonus pour les voitures électriques chinoises ? Rien n’a été dit à ce sujet pour le moment. Il faudra attendre avant d’en savoir un peu plus donc. Mais quoi qu’il en soit, le constructeur a bien l’intention de se développer sur le Vieux Continent. Et pour cela, il a décidé de revoir la stratégie de ses gammes afin de simplifier tout cela.

Car à l’heure actuelle, le groupe Great Wall Motor, aussi connu sous le nom de GWM commercialise deux marques en Europe, à savoir Ora et Wey. Mais cela sera bientôt de l’histoire ancienne. Et pour cause, ces dernières deviendront bientôt de simples familles de produits, au sein d’une seule et même marque : GWM. Concrètement, qu’est-ce que ça va changer pour les clients ?

Un site européen

Et bien cela se traduira par une évolution des appellation des modèles qui seront commercialisés sur le Vieux Continent au cours des prochaines années, comme l’explique le site Electrive. Chez Ora, exit les noms félins avec les Funky Cat et Lightning Cat, qui seront remplacés par les GWM Ora 03 et GWM Ora 07. Moins fun mais bien plus simples à comprendre. Du côté de chez Wey, qui produit des voitures hybrides rechargeables, on optait jusqu’alors pour des appellations en rapport avec le café.

Les Coffee 01 et Coffee 02, versions européennes des Mocha et Latte en Chine se nomment désormais GWM Wey 03 et GWM Wey 05. De quoi rendre la gamme un peu plus compréhensive, même si cela demandera sans aucun doute un petit temps d’adaptation. Une stratégie qui semble aller à contre-courant de celle de BYD, qui multiplie les nouveaux modèles, au risque de totalement perdre les clients. On pense par exemple à la nouvelle Sea Lion 07, très proche de la Seal U et de la Song L.

Ora Funky Cat // Source : Marie Lizak pour Frandroid

Outre les changements de nomenclature, Great Wall Motor a également d’autres projets pour accroître sa présence en Europe. Cela devrait notamment passer par la création d’un centre de recherche et développement sur le Vieux Continent. En revanche, aucune usine n’est prévue pour le moment, au contraire de ses rivaux BYD ainsi que MG. Cela aurait pu permettre à GWM de profiter du bonus écologique sur ses voitures vendues en France.

Cependant, ses concurrents pré-cités ont fait le choix de ne pas tenter d’avoir le droit à cette aide, malgré leurs plans de produire leurs voitures chez nous dans le futur. Quoi qu’il en soit, GWM semble être prêt à se faire une belle place sur notre marché, alors qu’il fait partie des premiers à avoir collaboré avec Bruxelles dans le cadre de l’enquête visant le gouvernement chinois.