Voici la solution de Renault pour augmenter l’autonomie des R5 et R4 électriques

Au fil des années, l’autonomie des voitures électriques n’a cessé d’évoluer, dans le bon sens. Aujourd’hui, il est commun de pouvoir parcourir au moins 400 kilomètres en une seule charge. Une distance qui permet de rassurer les automobilistes, qui ont peur de se retrouver en panne sur le bord de la route.

Une nette amélioration

Mais ce n’est pas encore suffisant pour tout le monde, et de nombreux conducteurs sont encore réticents à passer à cette motorisation. En cause, une autonomie jugée trop faible pour certains. Ainsi, les constructeurs et les équipementiers font de gros efforts pour aller encore plus loin.

C’est par exemple le cas de Renault, qui propose notamment ses R4 et R5 E-Tech. Les deux citadines électriques se déclinent aujourd’hui en plusieurs versions. Avec une autonomie maximale dépassant de peu les 400 kilomètres WLTP.

Ce qui est déjà très bon, surtout pour de telles petites autos, qui ont surtout vocation à être utilisées en ville. Cependant, il se murmure que le constructeur au losange veut désormais faire encore mieux. C’est en effet ce que nous annonce les journalistes de l’Argus, qui indique que le petit SUV urbain et la citadine vont s’offrir une autonomie en très nette hausse. Et pour cause, cette dernière devrait tout simplement atteindre la barre des 500 kilomètres avec l’homologation WLTP.

Une évolution évidemment très attendue, mais il faudra encore faire preuve d’un peu de patience. Cette dernière ne serait pas prévue avant 2027 selon les premières informations. Pour mémoire, la R5 avait été lancée dans le courant de l’année 2024, tandis que la Renault 4 était arrivée un peu plus tard. Son lancement date du mois de mars 2025. Si la citadine iconique s’est récemment placée en tête des ventes d’électriques en France, sa grande sœur est un peu plus en retrait.

Cependant, cette nouvelle évolution pourrait sans doute tout changer. Mais alors, quels sont les secrets de cette augmentation drastique de l’autonomie, de l’ordre d’une centaine de kilomètres ? Et bien sans surprise, tout réside dans la batterie. Pour mémoire, les deux autos partagent la même base technique, qui n’est autre que la plateforme CMF-B EV. Elles ont aussi le droit aux mêmes moteurs et batteries. Il s’agit pour mémoire de packs NMC (nickel – manganèse – cobalt), d’une capacité de 40 et 52 kWh.

Quelques évolutions techniques

Evidemment, il n’y a pas de miracle. Pour offrir une autonomie en hausse, il faut bien souvent avoir recours à une plus grosse batterie. Car la chimie NMC offre déjà une plus grande densité énergétique par rapport au LFP (lithium – fer – phosphate). Difficile donc de faire mieux. L’Argus a pu mettre la main sur un document interne, faisant état d’une nouvelle batterie, dont la capacité passerait à 56 kWh. Cette dernière serait alors toujours fournie par l’entreprise japonaise AESC et produite en France, au sein de l’usine de Douai.

Elle conserverait une chimie NMC également, mais qui aurait été évidemment améliorée. Toutefois, on ne connaît pas encore tous les détails de ces évolutions pour le moment.

Le moteur devrait aussi avoir le droit à quelques changements. Ce dernier sera rebaptisé 6AK Evo et s’offrira notamment de nouvelles pièces. Faisant appel à la technologie synchrone à excitation externe par induction, il intègrera également un nouvel onduleur et un ensemble bobinage et stator inédit. Le but ? Réduire l’encombrement et donc le poids.

Le tout, en optimisant également le rendement, et donc en abaissant la consommation, ce qui permettra de pouvoir atteindre les 500 kilomètres promis.

Toutefois, ces changements devraient sans surprise s’accompagner d’une petite augmentation de prix. Mais il faudra encore faire preuve d’un peu de patience avant de tout savoir. A terme, il est aussi tout à fait possible que la Nissan Micra, qui partage ses dessous avec la Renault 5 E-Tech profite des mêmes évolutions. Cela reste cependant encore à confirmer pour le moment.