Test d’iOS 15 : passer du côté de la pomme n’est pas si difficile qu’on le dit

On a croqué la pomme

 

iOS 15 est sorti le 20 septembre dernier. L'occasion pour Frandroid d'entamer un cycle de tests d'interfaces et nous commençons en vous livrant notre avis complet sur l'expérience logicielle des iPhone d'Apple.

La page de présentation d’iOS 15. // Source : Apple

Qui dit nouvel iPhone dit nouvelle interface d’Apple avec son lot de nouveautés. C’est donc au tour d’iOS 15 de débarquer avec les iPhone 13. Souvent présentée comme une terre totalement étrangère aux utilisateurs d’Android, il suffit de se confronter une semaine à l’interface de la pomme pour réaliser qu’elle possède en réalité de sacrés arguments face à son concurrent principal. Et c’est un utilisateur d’Android qui vous le dit.

Dans la rédaction, nous utilisons pour la plupart des Android — en même temps il suffit de regarder l’origine du nom de notre site. Nous entretenons donc presque tous un savant mélange d’intérêt et d’appréhension à son égard, tant cette interface nous semble éloignée de nos habitudes.

Il n’en reste pas moins que, quand vient le moment de noter honnêtement la proposition d’Apple en matière logiciel, il convient de faire le point sur ce qu’on peut apprécier et regretter sur cette expérience logicielle. Voici notre test.

Configuration d’iOS 15

La configuration d’iOS 15 sur un iPhone neuf est relativement classique. Une fois allumé, vous pouvez voir « bonjour » écrit dans diverses langues. Après un swipe depuis le bas de l’écran, vous devez choisir la langue du système et le pays dans lequel vous utilisez le téléphone.

Voici tous les coloris d’iPhone 13

Si vous possédez une carte SIM, son code vous est alors demandé. Là, vous pouvez commencer à configurer votre iPhone. Ce dernier commence par vous demander vos identifiants de Wi-Fi. Après un rapide chargement où Apple collecte l’identifiant matériel du téléphone, vous pouvez régler Face ID, le système de reconnaissance faciale des iPhone. Vous êtes ensuite invité à entrer un code pour verrouiller le smartphone. Là, il vous est proposé de récupérer les données d’un ancien appareil depuis iCloud ou de repartir depuis zéro. Pour celles et ceux qui souhaitent transférer leurs données depuis un appareil Android, nous avons un tutoriel dédié à ce sujet.

Au cas où vous partiriez d’iCloud ou que vous ne désiriez pas transférer vos données, un identifiant Apple vous est demandé. Vous pouvez évidemment en créer un sur le champ. Il vous est ensuite proposé de configurer Apple Pay, le trousseau iCloud et Siri.

En fin de configuration, Apple vous demande si vous souhaitez partager des données sur le fonctionnement de votre iPhone. C’est d’ailleurs le seul moment une autorisation en lien avec la vie privée vous est demandée. Pas mal par rapport à certains concurrents Android. Vous n’avez plus qu’à swiper vers le haut, et vous voilà parti !

Si vous avez récupéré un iPhone pas encore mis à jour, il suffira d’aller dans Réglages > Général > Mise à jour logicielle pour lancer le téléchargement et l’installation d’iOS 15, à condition que votre appareil soit compatible (iPhone 6s et suivants).

Premiers pas difficiles

Soyons clairs, si vous êtes utilisateurs d’Android jusqu’ici, il y a fort à parier que vos premiers instants avec iOS 15 ne se passent pas sous les meilleurs auspices. Il y a fort à parier que vous peiniez à retrouver vos repères et vos automatismes durement acquis au fil des ans. C’est un phénomène normal auquel chacun peut s’attendre en se lançant sur un nouvel OS. Ce qui m’intéressait alors était de savoir combien de temps l’adaptation allait me prendre et surtout à quel point j’allais devoir ramer.

Cela vous arrivera sans doute si vous naviguez sur un iPhone pour la première fois, mais le foisonnement des premières heures peut être un peu déroutant. D’un côté, votre cerveau frétille devant la fluidité des animations vraiment exemplaire. J’ai beau utiliser un Samsung en 120 Hz dans ma vie de tous les jours, l’iPhone en 60 Hz sur lequel j’ai réalisé mon test d’iOS m’a souvent paru aussi fluide, voire même plus tant le souci du détail et du confort d’utilisation est poussé à l’extrême.

Certains choix de design restent tout bonnement difficiles à comprendre

En revanche, et c’est là où le bât blesse, certains choix de design restent tout bonnement difficiles à comprendre. Voici quelques exemples pour mieux comprendre.

Lorsque je suis arrivé sur l’écran d’accueil d’iOS 15, si je glissais mon doigt du milieu de l’écran vers le haut, cela avait tendance à m’amener vers la gauche. Ça n’a l’air de rien, mais cela semble un peu étrange au départ. (Après enquête auprès d’amis qui utilisent iOS au quotidien, j’ai réalisé que cela ne leur dit rien. Il s’agit sans doute d’un simple coup de main à prendre.) De la même manière, j’ai mis quelque temps à comprendre qu’en swipant de haut en bas, je pouvais ouvrir des menus déroulants différents, selon que je le fasse à droite ou à gauche de l’encoche, ou depuis le milieu de l’écran. Ce dernier est intitulé Spotlight. Il offre une barre de recherche des applications ainsi que des suggestions d’applications par Siri ou d’actions à faire selon vos usages récents ou fréquents à ce moment de la journée.

En swipant vers le bas depuis la gauche de l’encoche, vous accéderez à vos notifications. Enfin, un dernier geste vers le bas, depuis la droite de l’encoche cette fois, permet d’afficher le centre de contrôle.

Précisons que je sais que celui-ci s’appelle centre de contrôle et qu’il tient une place prépondérante dans l’écosystème iOS, simplement parce que j’ai effectué quelques menues recherches sur le sujet. Mais à aucun moment le système ne me présente le nom de la fonctionnalité ni la manière d’y accéder. Dommage encore pour le nouveau venu.

À la décharge d’iOS, une petite application appelée Astuces est là pour vous guider dans la navigation du système si vous débutez, mais cela reste parcellaire. On aurait par exemple aimé qu’iOS prenne le temps d’expliquer l’Haptic Touch, une fonction super pratique qui permet, en gardant son doigt appuyé sur une appli, d’accéder à tout un tas de raccourcis vers ses fonctionnalités les plus utilisées. Par exemple, en restant appuyé sur Réglages, je peux aller directement vers le menu Bluetooth ou Wi-Fi.

Réglages et notifications

Autre choix qui interroge dans les premiers temps : avoir créé une application Réglages pour rassembler tous les paramètres ne tombe pas forcément sous le sens lorsqu’on découvre la machine. On a tendance à chercher un menu plus qu’une application. De même, les paramètres des applications qui viennent s’empiler dans cette application/menu réglages restent un choix de design qui ne me vient pas naturellement. J’aimerais pouvoir régler une application directement.

Dernier exemple d’acculturation difficile : je n’étais pas loin de signaler à mon estimée collègue Melinda, spécialiste d’Apple, que Tim Cook avait oublié d’intégrer les notifications sur un écran verrouillé à son nouvel OS tant j’ai parfois galéré pour les retrouver. Je n’avais pas compris qu’il fallait réaliser un petit geste vers le haut pour qu’elle apparaisse sur l’écran de verrouillage. Un choix étrange.

Le bouton retour en arrière

Commençons par la navigation de base. Ici, exit la navigation par geste, mais exit aussi les trois boutons en bas du téléphone que nombre d’utilisateurs choisissent encore. Lorsqu’on souhaite revenir en arrière, on ne navigue la plupart du temps qu’avec deux boutons : la barre centrale qui permet de quitter une application (ou de passer d’une application ouverte à une autre en faisant glisser son doigt dessus vers la droite ou la gauche) et le bouton retour que chaque application va vous proposer. C’est à mon sens une des faiblesses de ce système, car chaque application va placer ce bouton retour à un endroit différent.

Le plus fou, c’est qu’il existe une fonction de retour en arrière similaire à la navigation par geste, où l’on peut tirer l’onglet actuel depuis la gauche de l’écran pour revenir en arrière. Mais celle-ci n’est jamais présentée proprement.

Autre souci lié à ce fameux bouton arrière : je me suis souvent retrouvé coincé, car je ne le trouvais plus. Tout simplement parce qu’il avait disparu. Eh oui, sur iOS, ou plutôt sur de nombreuses applications iOS, on retrouve cette fâcheuse habitude de faire disparaître le bouton retour lorsqu’on navigue vers le bas. C’est une très bonne idée pour gagner de l’espace, mais le temps qu’on comprenne qu’il faut faire un geste vers le haut –qui plus est, suffisamment rapide — pour que réapparaisse le bouton retour, on a bien souvent tendance à fermer l’application et à la relancer pour aller plus vite. Cela peut paraître risible à quiconque maîtrise iOS, mais on ne mesure pas l’ergonomie d’un système à la facilité qu’ont ses utilisateurs chevronnés à l’utiliser, mais plutôt à la manière dont s’en emparent ses nouveaux acquéreurs.

iOS 15 au quotidien

Arrêter le test ici serait sans doute malhonnête. Car ce n’est véritablement qu’après quelques temps passés au contact d’iOS 15, environ une semaine me concernant, qu’on en saisit l’attrait. Si ses nombreux choix peuvent paraître étranges les premières heures, il faut bien admettre qu’ils finissent par tomber sous le sens au bout d’un temps passé à son contact.

Les premiers jours, j’aurais par exemple aimé pouvoir organiser mes apps dans la bibliothèque d’apps dans des groupes que j’aurais définis, plutôt que de devoir subir un rangement par catégorie automatisé. Puis, une fois que je m’y suis fait, j’ai commencé à trouver mon rangement d’applications sur Android un peu bordélique.

Bien sûr, on regrette parfois le manque d’options de personnalisations. Les options en la matière sont réduites à peau de chagrin. Il est par exemple impossible de personnaliser la barre d’état, résultat on est sans cesse obligé d’ouvrir le centre de contrôle pour connaître son niveau de batterie. Le menu luminosité et affichage propose bien de modifier la taille du texte, mais le peu d’options proposées est franchement risible.

Mais c’est aussi le pari assez génial de cette interface. Ce qu’elle perd en personnalisation, elle vous le rend définitivement en clarté et en capacité d’agir. Car une fois que mon cerveau était câblé comme il se doit pour l’utiliser, le sentiment de fluidité et d’ergonomie qu’évoquent tous les fans d’Apple a commencé à me gagner.

Si vous êtes une personne sujette à l’anxiété ou à la déconcentration, iOS a ceci de très particulier qu’en supprimant les nombreuses options, elle vous permet de vous focus entièrement sur ce qui importe dans l’utilisation d’un portable, sans avoir l’impression d’être dérangé sans cesse. Ajoutons que ceci ne serait sans doute pas possible sans un niveau de finition assez incroyable qui semble vous chuchoter sans cesse : il n’y aura pas de problème, ici c’est sans danger.

On peut même s’autoriser un parallèle avec la politique hardware d’Apple ces dernières années. Un peu à l’image des puces M1 de plus en plus proposées et de l’A15 Bionic présente sur toute la gamme iPhone 13, il n’y a plus de questions à se poser. On achète un smartphone avec la promesse qu’il fonctionne, pas pour avoir la main sur toute sa configuration jusqu’à sa quantité de RAM. Eh bien c’est un peu l’idée là aussi. On n’est pas sur iOS pour multiplier les polices étranges, les fautes de goût et pour affirmer son identité. On est sur iOS pour que chaque chose soit à la place qui lui est dédiée. Il vous reste donc à savoir si cela vous convient ou non.

Applications et fonctionnalités

Sur le front des applications de base installées, iOS 15 propose un pool de 35 applications maison. Si on le configure hors-ligne, seules 12 d’entre elles sont installées : Téléphone, Safari, Messages, Horloge, App Store, Santé, Cartes, Réglages, Photos, appareil photo, Localiser et calculette. Même Fichiers n’est pas installé de base, ce qui est assez incroyable. Parmi ce pool, saluons l’absence totale de bloatwares, ces logiciels préinstallés qui pourrissent l’expérience utilisateur sur les premières heures.

Les autres applications vous sont présentées tout de même sur votre écran d’accueil. Une manière de vous suggérer de les télécharger. Une fois tout cela installé, iOS 15 occupe 8,02 Go de stockage. Cela semble donc raisonnable.

Mais les fonctionnalités d’iOS 15 ne s’arrêtent pas à la présence d’applications de base, bien au contraire. Le centre de contrôles regorge de petits raccourcis comme Audition qui vérifie que vous n’écoutez pas de la musique trop forte, Apple TV Remote qui se propose de remplacer votre télécommande au quotidien (si vous utilisez Apple TV bien sûr), ou encore Shazam, intégré directement sans même passer par l’app.

Citons aussi les widgets, apparus avec iOS 14, et plus particulièrement les piles de widgets, qui sont un pur bonheur à utiliser. Grâce à eux, on peut garder à tout moment un œil sur des données importantes, ou encore lancer rapidement ses applications favorites, le tout avec une présentation impeccable.

Pour le reste, on trouve toutes les traditionnelles fonctionnalités des smartphones modernes, comme le mode sombre, des fonds d’écran animés, une application de suivi de Santé complète.

App Store et installation de nouvelles apps

Si l’on souhaite se munir d’autres applications, il faudra obligatoirement passer par l’App Store, puisqu’il s’agit du seul canal autorisé sur iOS 15. Dans l’ensemble, il s’agit d’un store un peu moins foutraque que le Play Store, il faut bien l’avouer, mais qui n’est pas exempt de défaut. À commencer par son besoin de sans cesse confirmer son identité pour pouvoir télécharger la moindre app (ou utiliser ensuite Face ID pour valider plus rapidement et accepter un délai sans avoir besoin de confirmer son identité). Certains apprécieront sans doute la sécurité que cela procure cependant. Signalons aussi la présence d’Apple Arcade en onglet obligatoire sur l’App Store, même si l’on ne possède aucun intérêt à son encontre ni abonnement.

Puisqu’on parle de sécurité, arrêtons-nous un instant sur un des très bons points d’iOS 15. Pour chaque app installée, il vous est proposé d’autoriser ou non l’application à « suivre vos activités dans les apps et sur les sites web d’autres sociétés ». On peut alors choisir « Demander à l’app de ne pas me suivre ». Là où l’installation de la moindre app sur Android revient bien souvent à une liste d’autorisation qu’on se sent obligé de donner pour que l’app fonctionne, cette barrière est bien agréable. Apple a également contraint les développeurs à indiquer toutes les informations qu’ils veulent sur vous et dans quel but.

L’accessibilité sur iOS 15

Le manque d’options de personnalisation s’avère largement compensé par la profusion d’options d’accessibilité offertes par iOS 15.

On peut aller beaucoup plus loin que ce qu’offrent la plupart des téléphones Android. Les animations peuvent être modifiées, le toucher, la manière dont fonctionne la reconnaissance faciale Face ID, la manière de taper sur le clavier ou au dos de l’appareil pour des options, l’affichage, le rendu sonore, la détection de personne grâce au LiDAR, des bruits environnants, etc.. Bref iOS 15 est un exemple à suivre en la matière.

Les nouveautés d’iOS 15

Attardons-nous sur les nouveautés marquantes de cette dernière version d’iOS. Bien entendu, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive.

  • Vie privée : avec iOS 15, Apple a mis en avant de nombreuses nouveautés en matière de vie privée. Il y a par exemple la possibilité de masquer votre IP lorsque vous envoyez des mails. Safari propose aussi de masquer votre IP lorsque vous naviguez. On peut également enregistrer l’activité des apps pour vérifier les éventuelles atteintes à sa vie privée.
  • Déplacement de textes et photos : quelques options viennent faciliter le déplacement de photos et le copier-coller. On peut désormais glisser et déposer directement un copier-coller. De même, lorsqu’on sélectionne une photo, que ce soit dans ses fichiers, sur internet ou dans ses messages, on a la possibilité d’empiler ensemble des photos pour les déplacer plutôt que les coller les unes après les autres. C’est tout bête, mais c’est une option bienvenue qui simplifiera sans doute l’utilisation au quotidien. De plus, si les photos enregistrées dans les fichiers proviennent d’un contact, son nom est ajouté automatiquement et bien visible. Pratique.
  • Facetime : c’était l’une des grosses annonces de la WWDC 2021 d’Apple. FaceTime, leur application d’appel vidéo ne joue plus chasse gardée. On peut maintenant partager un lien FaceTime avec un-e utilisateur-rice de Windows par exemple, qui peut rejoindre l’appel sur un navigateur basé sur Chromium, ou même — sacrilège — appeler un appareil Android.
  • Live text : une nouvelle icône fait son apparition lorsqu’on utilise l’appareil photo. Celle-ci permet de scanner du texte, et même de l’extraire d’une image, ou encore de le traduire. Précisons qu’Apple n’a rien inventé. Google Lens propose cette option depuis longtemps chez Android.
  • Enregistrement amélioré : le dictaphone a été amélioré. Il offre désormais la possibilité d’améliorer les enregistrements et d’ignorer les silences. Bien pratique lorsqu’on doit retranscrire un entretien.
  • Et tant d’autres : on pourrait citer le mode concentration, une vraie mine d’or pour quiconque cherche à se concentrer un peu, le résumé de notifications, autorisant à couper tout en restant informer ou encore la nouvelle organisation des onglets sur Safari et sa barre d’adresse située en bas (paramètre qui peut d’ailleurs être changé).

Les iPhone et iPod compatibles avec iOS 15

Voici la liste complète des appareils compatibles avec iOS 15 :

  • iPhone 13, iPhone 13 mini, iPhone 13 Pro, iPhone 13 Pro Max ;
  • iPhone 12, iPhone 12 mini, iPhone 12 Pro, iPhone 12 Pro Max ;
  • iPhone 11, iPhone 11 Pro, iPhone 11 Pro Max ;
  • iPhone XS, iPhone XS Max, iPhone XR, iPhone X ;
  • iPhone 8, iPhone 8 Plus ;
  • iPhone 7, iPhone 7 Plus ;
  • iPhone 6s, iPhone 6s Plus
  • iPhone SE (1re génération), iPhone SE (2de génération)
  • iPod touch.

Suivi logiciel des iPhone

Là-dessus, Apple est certainement le champion toute catégorie par rapport à ses concurrents. Venant d’Android, je suis toujours surpris de la quantité de mes amis qui s’accrochent encore à des smartphones comme l’iPhone 6s ou l’iPhone 7 Plus par exemple, des modèles relativement anciens dont j’attendrais logiquement qu’ils ne soient pas mis à jour.

S’il est difficile d’avoir un chiffre fixe, on peut au moins dire qu’iOS 15 supporte les smartphones Apple des tout récents iPhone 13 aux iPhone 6s, sorti en 2015. En choisissant un iPhone, vous pouvez donc au moins attendre un suivi logiciel de cinq ans, voire six.

Date de sortie d’iOS 15

iOS 15 est disponible en version stable depuis le 20 septembre 2021.

Pour mettre à jour son iPhone, rien de plus simple. Si vous avez paramétré votre iPhone en MÀJ automatiques, la mise à jour vous est sans doute proposée en notification. Dans le cas contraire, vous pouvez vous rendre dans Réglages > Général > Mise à jour logicielle.

Note finale du test
9 /10
Dans l’univers des smartphones, iOS 15 est souvent considéré comme un mètre étalon de l’expérience utilisateur. Venant d’Android, on a souvent tendance à voir l’interface des téléphones Apple davantage comme un casse-tête. Mais après une semaine passée à son contact, il faut bien admettre qu’on a plus tendance à pencher du côté de l’interface plaisante à utiliser que du casse-tête.

Il est vrai que certaines décisions laissent un peu perplexe, la personnalisation est clairement peu poussée, mais une fois dépassées ces difficultés, il faudrait une bonne dose de mauvaise foi pour ne pas voir une excellente interface dans iOS 15. Rien que par sa fluidité, sa simplicité et ses options liées à la vie privée, elle saura mettre à l’aise la plupart de ses utilisateurs.

Et ce ne sont pas les nombreuses améliorations apportées avec la dernière version, comme l’excellent drag and drop de photo, qui pourront réviser ce jugement. En résumé, iOS 15 est clairement un presque sans-faute.

Points positifs
iOS 15

  • Sécurité et vie privée respectés

  • Fluidité des animations

  • La simplicité est la clé

  • Accessibilité au top

Points négatifs
iOS 15

  • Manque de personnalisation

  • Les encoche et barre d'état font datées

  • Réglages des apps pas ergonomique

  • Certaines fonctionnalités un peu trop cachées