Pourquoi Mini ne veut pas faire comme Tesla et Renault avec sa nouvelle Countryman électrique

 

Après sa révélation en septembre dernier, le Mini Countryman électrique dévoile enfin ses tarifs. Et bonne nouvelle, le SUV est éligible au bonus écologique, mais pas dans toutes ses versions. On fait le point ci-dessous.

Mini Countryman SE ALL4 // Source : Mini

Article actualisé : Mini vient de faire machine arrière et ne prend plus en compte la finition et les options pour le calcul du bonus écologique. Bonne nouvelle pour les clients !

Si certains constructeurs, comme Volkswagen ou Renault possèdent une gamme de voitures électriques déjà très large, ce n’est pas forcément le cas de tout le monde. Et ce même s’ils devront tous arrêter de vendre des autos thermiques à partir de 2035. Mini par exemple, n’est pour le moment pas la marque la plus en avance sur le sujet. Mais il y a du progrès.

Un prix raisonnable

En effet, cela fait plusieurs années qu’elle commercialise déjà sa Cooper SE, qui a été renouvelée au mois de septembre. Dans le même temps, la firme britannique a également levé le voile sur son nouveau Countryman, qui s’offre pour la première fois une motorisation électrique. Mais à cette époque, il n’avait pas encore dit le moindre mot sur ses tarifs, ce qui est désormais chose faite, alors que les commandes sont officiellement ouvertes.

Sur son site, le constructeur indique donc désormais le prix de son nouveau SUV électrique, qui démarre à partir de 44 000 euros dans sa version E standard, forte de 204 chevaux, avec la finition Essential. Cette dernière affiche une dotation déjà très riche, qui inclut entre autres l’écran tactile OLED avec navigation intégrée, la caméra de recul, la climatisation automatique bizone ou encore l’aide au maintien dans la voie.

Mini Countryman SE ALL4 // Source : Mini

Et bonne nouvelle, elle est éligible au bonus écologique, récemment passé à 4 000 euros, ce qui donne une entrée de gamme à seulement 40 000 euros. De quoi rivaliser avec la Tesla Model Y et ses 42 990 euros (bonus non déduit). Si la version Classic est également éligible à coup de pouce de l’Etat, avec un prix de 46 420 euros, ce n’est en revanche pas le cas pour le reste de la gamme. Car pour mémoire, seules les voitures de moins de 47 000 euros ont le droit à cette aide.

Ainsi, la version Favoured démarre à partir de 50 070 euros, tandis que la déclinaison JCW est affichée à partir de 52 080 euros. Contacté par nos soins, le constructeur nous indique que dans ce cas-là, c’est au concessionnaire de proposer une remise aux clients afin que le véhicule soit éligible au bonus écologique. Cela sera au bon vouloir du vendeur, en fonction également de la politique de la concession où l’achat sera effectué.

Deux versions au catalogue

Mais ce n’est pas tout, car une seconde déclinaison est proposée dans le catalogue du constructeur, qui fait pour mémoire partie du groupe BMW. Et pour cause, les clients peuvent également opter pour la version SE ALL4, qui se dote d’une transmission intégrale et qui fait passer sa puissance à 313 chevaux. Les deux variantes partagent la même batterie de 64,7 kWh. Cette dernière permet d’afficher une autonomie comprise entre 433 et 462 kilomètres selon le cycle WLTP.

De quoi rassurer tout juste les automobilistes, qui veulent avoir la plus grande valeur possible. La gamme de la version SE démarre à partir de 49 500 euros et n’est donc pas éligible au bonus écologique, sauf si le concessionnaire accepte de faire une petite remise. La version Classic est quant à elle affichée à partir de 51 920 euros tandis que la Favoured commence à 55 570 euros. Enfin, la finition JCW coûte 57 580 euros.

L’écran de 24 cm de diamètre du Mini Countryman SE ALL4 // Source : Mini

Mini n’a pas voulu faire comme Renault, qui utilise un petit tour de passe-passe pour que toutes les versions de son Scénic soient éligibles à l’aide de l’État. La firme tricolore transforme en effet ses finitions en packs d’options, puisque ces derniers ne sont pas pris en compte dans le calcul du bonus.

Une stratégie également adoptée par Tesla. Il y a quelques mois, nous avions pu nous installer à bord du SUV électrique, qui s’offre notamment un tout nouveau poste de conduite. Mini n’a pas souhaité adopter cette stratégie, dans un souci d’harmonisation des différents marchés européens de la marque.

Dommage cependant que la banquette coulissante ne soit pas proposée sur la version électrique, qui devrait avoir de nombreux concurrents. À commencer par la Peugeot e-3008 ainsi que le Renault Scénic E-Tech, entre autres, sans parler de la nouvelle BYD Seal U que nous avons récemment essayée.


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