La situation serait chaotique chez Tesla

 

Alors que Tesla semble traverser une très mauvaise passe, des employés ont pris la parole. Selon eux, travailler pour le constructeur de voitures électriques serait loin d’être rose, voire carrément chaotique.

Tesla Cybertruck

Il y a quelques années encore, Tesla était au bord de la faillite, mais l’entreprise américaine a finalement été sauvée par le succès de la Model 3 ainsi que de la Model Y. Mais tout n’est pas encore gagné.

Une mauvaise passe pour Tesla ?

En effet, les spécialistes prédisent que la firme pourrait passer l’une de ses pires années en 2023, à cause de la concurrence des constructeurs chinois, dont BYD.

D’ailleurs, ce dernier a réussi à devenir le numéro 1 mondial de l’électrique en ce début d’année, détrônant la firme d’Elon Musk, qui a finalement pu repasser en tête du classement.

Tout n’est pas encore joué pour Tesla, qui a décidé de procéder à de nombreux licenciements quelques semaines plus tôt suite aux résultats du premier trimestre.

Parmi les licenciements, qui dépasseraient 10 % de l’effectif global de Tesla, l’équipe en charge du développement du réseau de Superchargeurs a été visée, puisque 500 personnes de cette branche devront quitter l’entreprise. Une décision qui semble confirmer la mauvaise passe dans laquelle se trouve Tesla.

En plus, la firme a décidé d’annuler son projet de voiture à moins de 25 000 euros, qui lui aurait permis de rivaliser avec la Renault 5 E-Tech en France. Tesla a d’ailleurs fait marche arrière sur le Gigacasting, une méthode de production qui aurait pu être très économique.

Rien ne va plus pour le constructeur, et cela est confirmé par plusieurs anciens employés, qui ont décidé de quitter le navire avant la vague actuelle de licenciements. Certains d’entre eux ont témoigné auprès du site chinois ItHome à ce sujet.

Parmi eux, un certain John, qui a choisi de prendre un pseudonyme afin de rester anonyme et d’éviter tout problème avec son ancien employeur.

Un cadre de travail chaotique

Ce dernier occupait un poste de technicien en charge du réseau de Superchargeurs, dont le développement a été ralenti sur décision de la direction. Ce dernier indique avoir vu d’un bon œil l’ouverture de ces bornes aux autres voitures électriques, pensant que son emploi était sécurisé. Pour lui, plus d’utilisateurs signifiaient logiquement encore plus de maintenance.

Sauf que dans la réalité, ce fut en fait très différent, puisque Tesla a donc décidé de limiter les frais et procéder à une grande vague de licenciements.

De son côté, John avait pris la décision de démissionner de l’entreprise avant que cela n’arrive. Néanmoins, tout porte à croire que la gestion de la firme n’y est pas pour rien, comme l’indiquent plusieurs employés interrogés. Plusieurs ont pris la parole à ce sujet, affirmant que travailler pour Tesla est loin d’être tout rose.

Ces salariés indiquent que leur emploi est souvent « chaotique et mouvementé », sans donner plus de détails sur le pourquoi du comment.

Des déclarations qui semblent confirmer ce que l’on savait déjà depuis un certain temps, puisqu’en début d’année dernière, des salariés avaient déjà décidé de se rebeller contre la direction de l’entreprise. Ces derniers affirmaient être traités comme des robots, et ont décidé de s’unir afin de créer un syndicat dans le but de dénoncer les conditions de travail au sein de l’usine de Buffalo.

Elon Musk
Elon Musk

Une initiative qui s’était soldée par plusieurs licenciements, même si Elon Musk avait affirmé que ces derniers n’avaient rien à avoir avec la rébellion des employés concernés.

Quelques semaines plus tôt, deux figures importantes de l’entreprise ont également pris la décision de partir, à savoir Rohan Patel, ancien directeur du développement des affaires de la marque et Drew Baglino, l’un des principaux ingénieurs en charge notamment du développement des batteries. Un coup dur pour le constructeur.