Le Copilot est disponible : on a testé l’IA de Windows 11

 

Il y a quelques jours, Microsoft a publié une mise à jour de Windows 11 sur son programme Insider, réservé à ceux qui veulent tester en avance les nouvelles fonctionnalités de l'OS. Le chatbot de Windows, le Copilot tant attendu, est disponible en test et nous l'avons essayé.

Windows Copilot // Source : Microsoft

En mai dernier, Microsoft dévoilait ce qui va faire le futur de Windows : Copilot. Il s’agit d’un chatbot d’intelligence artificielle s’appuyant sur Bing Chat, mais intégré directement dans le système d’exploitation ou les logiciels de la firme. Pour le moment, il est disponible sur le navigateur Edge. Sur le canal Dev du programme Insider de Windows 11, Microsoft a publié la Preview Build 23493, qui apporte Windows Copilot.

Windows Copilot, le chatbot disponible à tout moment dans Windows 11

Microsoft y va petit à petit : « ce premier aperçu se concentre sur notre expérience d’interface utilisateur intégrée, avec des fonctionnalités supplémentaires à venir dans les futurs aperçus », peut-on lire dans son article de blog. Pour l’utiliser, deux manières principales : soit faire la combinaison de touches WindowsC, soit cliquer sur l’icône Copilot dans la barre des tâches.

Une démonstration de Microsoft 365 Copilot // Source : Frandroid

Là, une sorte de fenêtre latérale s’ouvre sur la droite, prenant toute la largeur de l’écran. Elle n’empiète pas sur le bureau ou les autres fenêtres, mais vient réduire les autres éléments. Belle surprise : Copilot est totalement disponible en français.

Les questions qu’on peut poser à Copilot

Au premier abord, Copilot semble inintéressant : il ressemble trait pour trait à Bing Chat et ses usages en rapport avec son PC et Windows 11 semblent limités. Microsoft a donné quelques exemples de possibilités :

  • « Passer au mode sombre » ;
  • « Activer la fonction « Ne pas déranger » » ;
  •  « Faire une capture d’écran » ;
  • « Résumer ce site web » (uniquement disponible sur l’onglet actif dans Edge) ;
  • « Écris-moi l’histoire d’un chien qui vit sur la Lune » ;
  • « Fais-moi une image d’un étang de poissons koi sereins avec des nénuphars ».

Impossible toutefois d’activer le Wi-Fi ou de changer les couleurs de l’interface par exemple, mais pour le Bluetooth, c’est possible. De plus, sur certaines actions, le Copilot demande si l’on est sûr de réaliser l’action en question en nous invitant à cliquer sur « Oui » ou sur « Non merci ». Enfin, les interactions avec les applications sont très restreintes : seul Edge est capable d’être « lu » par le Copilot. En plus de ça, on peut également sélectionner du texte dans le navigateur, qui sera repéré par le chatbot d’IA. En lui envoyant ce texte, on peut expliquer, réviser, résumer ou développer ce texte.

Une démonstration de Microsoft 365 Copilot // Source : Frandroid

Il semble par ailleurs que le chatbot soit limité à 30 réponses/actions avant que la discussion ne soit effacée pour être recommencée. Ce qu’on aurait aussi aimé avoir et qui pourrait arriver, c’est de la synthèse vocale, que ce soit dans les réponses de Copilot, ou pour donner des ordres à la voix. Il est probable que Microsoft soit encore trop frileux là-dessus : cela ferait ressembler son outil trop à Cortana peut-être.

Ce qui va arriver sur Copilot

Ce qui manque principalement au Copilot pour qu’il devienne vraiment utile, c’est son intégration dans la suite Microsoft 365. Pour le moment, il fonctionne sur Word et sur PowerPoint, mais n’est « disponible uniquement dans une préversion privée limitée. Il s’adressera à un public plus large dans les mois à venir », peut-on lire sur le site de support de Microsoft.

Microsoft 365 Copilot // Source : Microsoft

Autre changement à venir et qui se fait attendre : les plugins de Copilot. Ce seront exactement les mêmes que ceux de ChatGPT, puisque les deux systèmes partagent un standard commun. De quoi avoir de nombreuses extensions pour le chatbot et le rendre ainsi plus performant, plus versatile. Cela pourrait aussi permettre de le faire intervenir dans d’autres logiciels, puisque Copilot peut interagir avec des API.

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