La nouvelle Renault Twingo prouve que les voitures électriques sont plus écologiques que les essence

Renault frappe très fort en ce moment. La firme au losange ne chôme pas et continue d’étoffer sa gamme de voitures électriques. A vrai dire, cela avait commencé dès 2021, avec la présentation de sa stratégie Renaulution. C’est d’ailleurs à cette époque qu’avait été dévoilée la R5 E-Tech, sous la forme d’un concept-car.

Une Twingo très propre

Elle avait ensuite été déclinée en 2024 sous la forme d’une voiture de série, rapidement suivie par la R4 E-Tech. Mais ce n’est pas encore suffisant pour la marque tricolore, qui a aussi voulu faire renaître une autre de ses icônes. Il s’agit de la Twingo, annoncée par un concept présenté dès la fin de l’année 2023. Et voilà que la version définitive vient d’être officialisée, au cours du mois de novembre 2025. Nous avons d’ailleurs eu la chance de pouvoir la découvrir en avant-première.

Cette nouvelle mouture est affichée à moins de 20 000 euros, et devient la voiture électrique la plus abordable de la gamme de Renault. Cependant, elle n’est pas exempte de critiques, sur deux points en particulier. L’absence de charge rapide de série, et sa conception en Chine. Ce à quoi la marque avait répondu, comme nous l’avions expliqué. Mais ce n’est pas parce que la petite auto est développée dans l’Empire du Milieu qu’elle n’est pas propre, bien au contraire.

C’est d’ailleurs ce que confirme la marque française, qui rappelle que l’empreinte carbone de la citadine est plutôt bon. Olivier Dailly, directeur du programme petites voitures chez Renault relayé par Le Monde indique que cette dernière est en forte baisse. « Par rapport à l’ancienne génération, on a réduit de 65 % l’empreinte carbone sur l’ensemble du cycle de vie ». Cependant, il n’a pas donné de détails sur la manière dont le constructeur a procédé pour y arriver. Mais le secret réside notamment dans la batterie.

Le porte-parole rappelle que l’empreinte carbone de cette dernière « s’efface au bout de 30 000 à 35 000 kilomètres, selon les pays ». Un chiffre qui se révèle assez bas, notamment en comparaison avec le reste du marché. Dans un précédent article, nous avions indiqué qu’une voiture électrique devient en moyenne plus propre qu’une thermique à partir de 45 000 kilomètres. Et ce alors qu’une précédente étude avait indiqué pas moins de 90 000 kilomètres. Les choses s’améliorent peu à peu.

Une petite batterie

Pour calculer l’empreinte carbone, les spécialistes se basent sur les émissions produites tout au long du cycle de vie de la voiture. C’est à dire la fabrication, le roulage et le recyclage. Et en moyenne, il s’avère qu’une auto électrique émet environ 45 % de moins qu’un modèle thermique tout au long de son existence. En ce qui concerne la Renault Twingo, cela est en partie dû à la batterie. Cette dernière, qui fait appel à la chimie LFP (lithium – fer phosphate) affiche une petite capacité de 27,5 kWh.

C’est légèrement plus que les 21,3 kWh de la précédente génération. Mais cela reste très bas tout de même, ce qui permet de réduire la quantité de matériaux nécessaires pour la fabriquer. Or, on sait que l’extraction du lithium est tout sauf écologique. Au total, la petite citadine électrique ne pèse que 1 200 kilos, ce qui est très raisonnable pour une voiture électrique. Ce qui fait que la consommation devrait rester basse. Et que la recharge sera moins longue, même si la faible capacité de la batterie obligera à s’arrêter souvent.

Pour mémoire, la nouvelle Renault Twingo E-Tech affiche une autonomie de seulement 263 kilomètres selon le cycle WLTP. Il faut savoir que 45 % de ses pièces sont produites en Chine, mais que la voiture sera fabriquée en Slovénie. Ce qui lui donnera le droit au bonus écologique, tandis qu’elle devrait aussi être éligible au leasing social, à condition que ce dernier soit reconduit. Elle aura bientôt le droit à une cousine au sein de la gamme Nissan, comme la R5 E-Tech et la Micra, que nous avons récemment essayée.