
C’est une prouesse. Que l’on y adhère ou non, c’est bel et bien une prouesse technologique à laquelle on assiste avec le Samsung Galaxy Z Fold 7 (que nous avons testé). Réaliser un smartphone pliable ultra fin est un challenge technique particulièrement complexe.
Attention, le constructeur coréen n’est certainement pas le seul sur le créneau. Des concurrents misent aussi sur le même argument choc, particulièrement Honor et son Magic V5.
Cependant, en marge de la présentation du Fold 7, nous avons pu discuter avec Minseok Kang, responsable de la branche Smartphone Product Planning au sein de Samsung. Ce dernier met en avant moult chiffres et quelques explications techniques permettant de se rendre compte de l’important saut générationnel qui ringardise les six précédents modèles de la gamme.
La charnière au cœur de tout
Tenez-vous bien, Minseok Kang n’est pas avare en chiffres puisqu’il tient à mettre en avant le travail d’orfèvres des ingénieurs du groupe. Ainsi, le Galaxy Z Fold 7 est 48 % plus fin que le tout premier Fold tandis que la nouvelle charnière, baptisée « Armor FlexHinge » est à la fois 27 % plus fine et 43 % plus légère que celle du Galaxy Z Fold 6.
La charnière est d’ailleurs l’élément sur lequel Samsung s’est le plus concentré. Son secret réside dans une profonde refonte architecturale qu’il serait difficile d’expliquer simplement avec des mots. Heureusement, Minseok Kang fournit un schéma en vidéo montrant les évolutions internes apportées à cet endroit.
Avec cette vidéo, on remarque tout d’abord une réduction et une simplification globale de la structure de la charnière sur le Galaxy Z Fold 7. Aussi, et c’est le plus important, les deux plaques internes permettant la rotation des deux moitiés de l’écran interne pendant le pliage et dépliage ont été retravaillées.
En rouge, sur le Galaxy Z Fold 6, on voit ainsi deux plaques relativement larges juste en dessous de l’écran. Sur le Galaxy Z Fold 7, en bleu, on distingue que les deux plaques en question sont beaucoup plus petites, moins longiformes et sont accompagnées d’un troisième élément au centre.

Une approche plus fragmentée permettant non seulement de gagner de précieux millimètres, mais également d’améliorer la répartition des rôles de chaque composant. Sur le Fold 6, les deux plaques assuraient à la fois le support de l’écran (pour sa bonne résistance) et les mouvements d’ouverture et fermeture.
Sur le Fold 7, les deux plaques plus petites sont en grande partie (mais pas totalement) déchargée du rôle de support par la troisième brique ajoutée au milieu et servent essentiellement à la rotation.
Ce changement permet non seulement d’éliminer le volume inutile, mais aussi de renforcer la stabilité de la structure et d’accroître la flexibilité de la charnière.
Minseok Kang – Samsung
Des chiffres dans tous les sens
Cet ensemble permet aussi de faire plus de place à la pliure en forme de goutte d’eau désormais 23 % plus arrondie. Ça, plus l’épaississement de la couche de verre ultra fin de 50 % (UTG pour Ultra Thing Glass) dans l’écran permet de réduire considérablement le pli au milieu de la grande dalle du Galaxy Z Fold 7.
Cette couche UTG est donc la seule chose à voir ses dimensions croître, mais c’est notamment dû au fait que toutes les autres optimisations lui laissent justement assez de place. Dans sa globalité, l’écran est plus fin de 39 %.

Pour terminer sur l’écran, il est aussi intéressant de savoir que tout en dessous des différentes couches qui composent la dalle interne du Galaxy Z Fold 7 on trouve une sorte de « filet ».
Ce filet était jusqu’à présent composé de fibre carbone. Sur le Fold 7, cette couche réticulaire opte pour le titane. Un changement de matériau qui participe à l’affinement du smartphone (à hauteur de 23 %) et, surtout, améliore la résistance à la pression et renforce la robustesse de 64 %.
Chaque détail compte
Pfiou, ça en fait des pourcentages ! Et ce n’est pas terminé, puisque Minseok Kang évoque aussi une réduction de 18 % de la protubérance du module photo à l’arrière.
Un détail intéressant vis-à-vis du concurrent Honor Magic V5 dont le bloc photo arrière dépasse presque grossièrement à l’arrière (mais embarque une meilleure configuration photo sur le papier).

Il est en tout cas intéressant de voir la panoplie de détails auxquels les ingénieurs doivent penser en coulisses pour réussir à affiner un smartphone et surtout un smartphone pliable.
Cela permet de mieux se rendre compte des challenges techniques animant les équipes R&D d’un géant comme Samsung.
Rappelons au passage que, pendant ce même échange, Minseok Kang nous a aussi promis « bientôt » des nouvelles d’un modèle trifold, a évoqué l’avenir du S Pen et s’est expliqué sur la position de Samsung sur les batteries silicium carbone.
NB. Notre journaliste Omar Belkaab était présent à New York dans le cadre d’un voyage de presse organisé par Samsung pour le Galaxy Unpacked début juillet 2025.
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