La stratégie électrique de Renault porte ses fruits comme le prouvent ces chiffres

 
Si certains constructeurs traversent une période difficile, Renault est au top et ses voitures électriques n’y sont pas pour rien. Ces dernières ont vu leurs ventes grimper considérablement, grâce notamment à la R5 E-Tech.
Photo Yannick Brossard / DPPI

Le marché automobile est en berne, et rien ne montre que les choses pourraient s’améliorer sous peu, bien au contraire. Entre les ventes en baisse et les risques de pénurie de semi-conducteurs, l’industrie automobile traverse une période de turbulences. Et quasiment aucun constructeur n’est épargné.

Renault tire son épingle du jeu

On pense tout particulièrement à Tesla, dont les immatriculations ont fortement chuté. Cependant, d’autres parviennent à garder la tête hors de l’eau, comme Volkswagen qui a su rebondir après une année 2024 très difficile. Mais une autre marque s’illustre particulièrement et semble traverser la crise avec une facilité déconcertante. Il s’agit de Renault, qui vient de publier ses résultats pour le 3ème trimestre 2025. Et dans l’ensemble, les chiffres sont très bons, puisque les ventes globales sont en hausse de 9,8 % par rapport à la même période en 2024.

Sur les neuf premiers mois de l’année, les immatriculations ont grimpé de 3,8 %, atteignant un total de 1 698 964 autos vendues. Mais qu’en est-il des voitures électriques ? Et bien tout se passe au mieux, comme le confirme le communiqué du constructeur. En effet, les ventes d’autos électrifiées (100 % électriques, hybrides rechargeables et hybrides simples) ont aussi augmenté. Une hausse de l’ordre de 58,6 % sur les neuf premier mois de l’année. Leur part de marché atteint désormais les 43,9 %, sur les trois marques, soit Renault, Dacia et Alpine.

Photo Simon Barthès / DPPI

La part des voitures 100 % électriques atteint quant à elle les 12,7 % sur cette même période, avec une augmentation de 5 points par rapport à 2024. Sur le 3ème trimestre 2025 seulement, le groupe tricolore a vu ses ventes d’autos zéro-émission (à l’échappement) s’envoler de 122,1 % avec une part de marché de 13,5 %. Si l’on prend les marques séparément, Renault a vu ses ventes d’électriques progresser de 65,8 % depuis le mois de janvier 2025.

Leur part atteint les 17,4 %, soit une hausse de 6,1 points par rapport à la même période en 2024. Et cette progression, on la doit en grande partie au succès de la R5 E-Tech. Cette dernière a été l’auto électrique la plus vendue en Europe sur le segment B. Elle devance ainsi sa rivale, la Citroën ë-C3 tandis que la concurrence s’annonce de plus en plus rude. Le groupe Volkswagen prépare par exemple quatre modèles rivaux, à moins de 25 000 euros.

Un succès indéniable

En France, la citadine au losange avait été la voiture électrique la plus vendue pendant deux mois consécutifs. Mais elle a été détrônée ensuite par la Tesla Model Y, qui a repris sa couronne en septembre 2025. Cependant, Renault n’a pas dit son dernier mot, bien au contraire. Et ce alors que les ventes d’électriques ont bondi de 84,7 % sur le 3ème trimestre pour atteindre une part de marché de 20 %. Un succès que l’on doit également au Scénic E-Tech, qui est leader du segmen C dans toute l’Europe.

Le SUV électrique, qui pourrait se décliner en une nouvelle version à prolongateur d’autonomie plaît toujours beaucoup. Pour mémoire, ce rival de la Tesla Model Y avait été élu « voiture de l’année 2024 », juste avant la R5 E-Tech, couronnée en 2025. Et ce n’est pas tout. Car si la Renault 4 est quant à elle un peu à la traîne, la firme prépare une nouvelle offensive. Il s’agit de la future Twingo électrique, qui sera dévoilée très prochainement.

Crédit : Renault

Affichée sous les 20 000 euros, cette dernière devrait inonder le marché à son lancement. Elle chassera sur les terres de la prochaine Volkswagen ID.1 et aura le droit à une cousine chez Nissan, comme la Micra avec la R5 E-Tech. Globalement, la situation est donc stable pour le groupe Renault, dont la marge opérationnelle est annoncée à 6,5 % selon les prévisions. Le chiffre d’affaires est quant à lui en hausse de 3,7 % par rapport à 2024, avec un total dépssant les 39 000 millions d’euros.


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