Quels sont les meilleurs capteurs de qualité de l’air en 2024 ?

Il faut que tu respires

 

Envie de garder un œil sur la qualité de l'air que vous respirez ? Il existe des appareils pour cela ! Nous avons donc choisi pour vous les meilleurs capteurs de qualité de l'air du marché.

S’ils n’ont été mis sur le devant de la scène par le Covid-19, les capteurs de qualité de l’air ne servent pas qu’à limiter les risques de contamination. Alors que les maladies pulmonaires sont plus présentes que jamais, il est plus important de minimiser les risques en respirant un air aussi sain que possible. Il peut cependant être compliqué de savoir ce qui ne va pas, ou être alerté quand des seuils dangereux sont dépassés. Par exemple, si vous venez d’avoir un bébé, s’assurer d’une bonne qualité de l’air pour votre domicile est primordial. C’est pour cela que nous avons sélectionné pour vous les meilleurs capteurs de qualité de l’air.

C’est pourquoi les détecteurs de qualité de l’air sont des accessoires utiles pour garder un œil sur ce que l’on respire. Tous ne mesurent cependant pas les mêmes substances ni ne proposent les mêmes fonctions. Pour vous aider à vous y retrouver, nous avons donc sélectionné les plus intéressants d’entre eux, en nous concentrant principalement sur les modèles connectés.

Quel appareil pour mesurer la qualité de l’air intérieur ?

Vous cherchez à améliorer votre santé et votre confort à la maison ? Nous vous conseillons alors de consulter nos différents guides sur le sujet :

Netatmo Station Meteo Intelligente : le meilleur capteur pour la qualité de l’air connecté

S’il n’est plus de première jeunesse (il est disponible depuis 2013 !), ce kit composé d’une station météo extérieure et d’un module intérieur demeure une référence en la matière. Comme toujours chez Netatmo, le design est soigné et l’on a droit à un appareil habillé d’aluminium. Le module extérieur fonctionne avec des piles tandis que celui pour l’intérieur sera lui branché au secteur via un connecteur USB.

Tout ce petit monde devra être en sus connecté au réseau Wifi. Une fois la station installée et l’app téléchargée on pourra accéder à la température, au taux d’humidité de l’air ainsi qu’à la concentration de CO2. Un sonomètre complète tout cela et l’on peut accéder aux infos via l’application. Cette dernière est pratique à utiliser et l’on apprécie tout particulièrement la possibilité de créer des alertes quand certains seuils sont dépassés. On note aussi une compatibilité avec Amazon Alexa pour ce qui est des assistants vocaux.

Le kit est évolutif puisque l’on peut ajouter jusqu’à trois modules d’intérieur supplémentaires, mais aussi enrichir la station météo avec un anémomètre et un pluviomètre. Polyvalente et performante, la station météo Netatmo est d’autant plus intéressante qu’elle est régulièrement en promotion.

La Netatmo Station météo intelligente en bref :

  • Double usage, station météo et qualité de l’air
  • Un look soigné
  • Le rapport qualité/prix

Airthings View Plus: le capteur de qualité de l’air extérieur pour surveiller le radon

Si vous habitez en Bretagne, en Auvergne ou encore en Corse il y a de fortes chances pour que vous ayez entendu parler du radon. Ce gaz radioactif, produit par l’uranium présent dans la croute terrestre y est, en effet, particulièrement présent.

Véritable Rolls des appareils de mesure de qualité de l’air, le View Plus est bardé de capteurs, capable de détecter le radon et est le modèle le plus complet de cette sélection. Doté d’un petit écran, il pourra être fixé au mur ou tout simplement posé sur un meuble. Côté alimentation, il peut fonctionner avec 6 piles AA ou bien être branché sur le secteur via un connecteur USB-C.

Il vient se connecter à votre réseau Wifi et ne nécessite donc pas de hub particulier (même si un est disponible en option). Mais là où le View Plus se révèle bluffant, c’est en termes de capteurs où il fait carton plein. Il mesure en effet la température, l’humidité, les COV, le CO2, les PM2,5 et même le radon ! À noter que l’appareil aura besoin d’une semaine pour que ses senseurs soient parfaitement calibrés et que les mesures de radon et de CO2 soient précises.

Parmi ses grands points forts, on note aussi une très bonne application mobile et même un tableau de bord web. C’est carton plein aussi sur le support des services tiers puisque l’on trouve Alexa, Google Assistante et IFTT.

Pour qui veut garder un œil sur la qualité de son air on ne trouve pas mieux que ce Airthings View Plus. Une excellence qui a toutefois un coût : pas moins de 299 euros. Oui, ça pique, mais si vous êtes dans une région concernée par la pollution au radon, le jeu peut en valoir la chandelle.

Le Airthings View Plus en bref :

  • Détecte tous les types de polluants
  • Connectivité impeccable
  • Cher

Eve Room : le capteur de qualité de l’air intérieur maison pour les amateurs d’HomeKit

Si vous êtes un adepte d’HomeKit, l’écosystème domotique d’Apple, il y a fort à parier que vous ayez déjà entendu parler de Eve. Cette ancienne branche de Elgato (oui, les accessoires de streaming) est une des références dans l’univers HomeKit, avec un large choix de produits connectés.

L’Eve Room est le capteur de qualité de l’air de la marque et est donc uniquement compatible avec les produits iOS. Pour assurer une remontée des informations via le net, il faudra aussi posséder un HomePod ou une Apple TV de 4e génération.

Avec son format compact et son look ultra épuré, l’Eve Room est particulièrement discrète, l’écran e-ink n’est pas très grand, mais parfaitement lisible. Coté mesures, on a droit à la température, l’humidité et à la COV. Dommage cependant que le CO2 soit aux abonnés absents. Ce qui posera problème si vous souhaitez aussi veiller sur le taux de transmission du Covid-19.

L’autonomie est d’environ six semaines et la charge s’effectue en micro USB. Dommage que Eve n’ait pas profité de cette mise à jour pour passer à l’USB-C.

Si elle n’est pas le capteur le plus avancé du marché, l’Eve Room brille par un design élégant et surtout une compatibilité absolument parfaite avec l’écosystème Apple.

Le Eve Room en bref :

  • Très compact
  • Un design élégant
  • L’intégration HomeKit

Therm PTH-5 : le capteur de qualité de l’air intérieur avec la température et le CO2

Si votre budget est plus limité, ou que vous n’êtes vraiment intéressés que par le niveau de CO2 de votre domicile, il existe des capteurs plus simples et plus abordables, faisant l’impasse sur les fonctions connectées.

Parmi les dizaines de modèles disponibles nous avons retenu celui-ci signé Therm. Il est relativement compact, capable de fonctionner sur secteur en micro USB ou 18 heures avec la batterie interne. Cela pourra être utile pour ceux qui comptent l’emmener au bureau par exemple.

Côté mesures, c’est le minimum syndical, avec la température, l’humidité et la concentration de CO2. Le tout est affiché directement sur un écran lisible. S’il ne vient pas casser trois pattes à un canard d’un point de vue fonctionnalités, ce capteur est fiable, mobile et particulièrement abordable.

Le Therm PTH-5 en bref :

  • Utilisable sur secteur et batterie
  • Lisibilité de l’écran
  • Un tarif attractif

À quoi sert un capteur de qualité de l’air ?

Comment vérifier la qualité de l’air ?

Tous les capteurs de qualité de l’air ne naissent pas égaux. Tous ou presque mesurent le taux de CO2, l’humidité et la température. Les COV (Composés Organiques Volatils) sont aussi parmi les points souvent mesurées. Parmi les polluants plus rarement pris en compte on note les PM2,5 ou encore le radon. Les polluants les plus souvent mesurés :

  • Le CO2 : dioxyde de carbone est un gaz produit entres autres par la respiration et la photosynthèse, inoffensif en petite quantité, il peut cependant poser des problèmes de concentration ou de maux de tête. C’est aussi un assez bon marqueur pour mesurer à quel point l’air d’une pièce est renouvelé. Sa concentration normale en intérieur s’étend de 400 à 1000 ppm, au-dessus de ce seuil, les effets négatifs vont grandissant, allant jusqu’à la mort au-dessus de 40000 ppm.
  • Les COV : les composés organiques volatils regroupent une multitude de substances capables de passer aisément d’un état gazeux à liquide. Si une partie d’entre eux sont issus de processus naturels, les plus dangereux sont issus directement de produits humains. On note ainsi les solvants, les diluants, les dégraissants ou des hydrocarbures. Bon nombre d’entre eux sont toxiques, certains comme les Benzènes étant cancérigènes.
  • Les PM2,5 : derrière ce terme (Particulate Matter) se cachent en fait les particules fines d’un diamètre inférieur à 2,5 µm. Principalement produites par les chauffages et véhicules, ces dernières sont particulièrement mauvaises pour la respiration et les asthmatiques.
  • Le radon : le radon est un gaz radioactif naturellement produit par la désintégration de l’uranium et du radium contenu dans la croute terrestre. Il peut notamment provoquer des cancers du poumon. Sa présence varie cependant beaucoup géographiquement. En France, sont particulièrement touchées la Bretagne, l’Auvergne ainsi que la Corse. L’IRSN fournit une carte des zones à risques au niveau communal.

Comment améliorer la qualité de mon air ambiant ?

Savoir que son air est de mauvaise qualité est une chose, mais encore faut-il pouvoir y remédier. Heureusement, il existe des actions relativement simples pour améliorer les choses.

Avant tout : aérez ! Ouvrez vos fenêtres autant que possible tous les jours, en particulier dans les chambres et les pièces dans lesquelles vous restez le plus souvent. Attention tout de même, si vos fenêtres donnent sur un axe très fréquenté évitez les heures de pointe pour limiter la pollution automobile.

Vérifiez aussi que la ventilation mécanique (type VMC), soit fonctionnelle et bien entretenue notamment, les filtres. Ne bouchez sous aucun prétexte les bouches d’aération et nettoyez-les régulièrement. Évitez aussi les encens, bougies et autres parfums d’ambiance.

Pour finir, l’utilisation d’un purificateur d’air pourra être utile dans certains cas, mais cette option est plus onéreuse.

Comment mesurer le Covid avec un détecteur de qualité de l’air ?

Dans les faits, il est impossible de détecter directement le virus du Covid-19 via un capteur de qualité de l’air. Toutefois, de premières recherches ont constaté que la présence du virus était liée à la concentration de CO2 dans l’air respiré. Selon certains épidémiologistes la valeur étalon pour un faible taux de transmission est un taux de CO2 inférieur à 600 ppm.


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