BYD prouve la supériorité des voitures électriques chinoises avec ces technologies

BYD n'a pas fini de vouloir façonner nos rêves

 

Le géant chinois BYD, numéro 2 de la voiture électrique dans le monde derrière Tesla, profite du salon de Guangzhou pour présenter à travers sa marque haut de gamme YangWang des technologies de pointe. De quoi rendre presque ringardes les voitures électriques dans le reste du monde.

Le salon de Guangzhou 2023 vient d’ouvrir ses portes ce vendredi 17 novembre. L’occasion pour les constructeurs chinois de présenter leurs nouveaux modèles, GAC Aron Hyper HT, Leapmotor C10, Xpeng X9, et autre Zeekr 007. Bien sûr, de notre côté du monde, on a tendance à regarder ça de loin, avec toujours en tête que certains d’entre eux pourraient débarquer chez nous un jour. Banco : les quatre voitures précédemment citées devraient arriver en Europe dans les mois à venir.

BYD YangWang U8
BYD YangWang U8

Pourtant, au-delà de ces nouveautés, ce sont aussi les technologies du futur qui y sont présentées. Et en la matière, la Chine garde clairement une longueur d’avance sur le Vieux Continent et compte bien nous le faire savoir. À l’image du géant BYD qui a dévoilé son nouveau SUV dans les allées du salon, le Sea Lion 07, qui concurrence directement le Tesla Model Y.

Mais le numéro 2 mondial de la voiture électrique profite aussi et surtout de sa marque YangWang pour nous présenter des technologies du futur, parmi les plus avancées du salon.

Direction à contrôle vectoriel

Pour remettre dans le contexte, YangWang est la marque haut de gamme de la galaxie BYD. Celle qui a déjà accouché de deux modèles parmi les plus impressionnants du marché, la supercar U9 et l’énorme SUV U8. Deux segments sur lesquels la marque continue ses recherches comme le prouvent les études présentées à Guangzhou.

BYD YangWang U9

La première prend la forme d’un SUV. Ou plutôt d’un squelette de SUV. On devine des lignes massives, tandis que la structure évoque une certaine robustesse et rigidité. Ça ressemble bien à l’U8 à nu. Le but de ce concept est de montrer ici la direction, l’accélération ou encore le freinage qui n’ont absolument rien de traditionnel.

Ici ces trois fonctions passent par les quatre moteurs qui sont logés dans les roues. Un moteur par roue donc. Et YangWang a développé un système de contrôle vectoriel de ces moteurs pour permettre à la voiture d’accélérer, de freiner et même de tourner, uniquement en agissant sur la vitesse de chaque roue !

Tout passe par l’électrique. Il s’agit de la technologie e4 de BYD qui permet à chaque roue de tourner à un couple différent pour contrôler la trajectoire du véhicule. Elle calcule l’angle de direction souhaité par le conducteur via le volant, et c’est un ordinateur qui vient distribuer le couple nécessaire dans les roues avant pour tourner à gauche ou à droite. Rappelez-vous, c’est ce qui permet au U8 d’avancer comme un crabe ou de faire demi-tour sur lui-même !

Pour le freinage, là aussi ce sont les quatre moteurs de la technologie e4 qui font le travail en glissant en marche arrière, comme un mode à une pédale que nombre de véhicules électriques proposent déjà, via le freinage régénératif. Il y a quelques jours, l’équipementier allemand ZF annonçait aussi travailler sur un système de freinage similaire.

En plus de récupérer de l’énergie qui peut augmenter l’autonomie d’une voiture électrique, cette technologie est aussi particulièrement efficace avec une décélération maximale de 1,0 G. À 60 km/h,  la voiture ainsi équipée n’a besoin que de 20 mètres pour s’arrêter complètement, sans l’aide de freins mécaniques.

Cette démonstration technologique permet de prouver que ce type de systèmes est utile en termes de sécurité. Si vous perdez votre direction ou vos freins, les moteurs électriques pourront vous mener jusqu’à l’arrêt, en toute sécurité.

Rappelons que le BYD YangWang U8 est même capable de flotter et de naviguer tel un bateau sur l’eau. Toujours grâce à cette même technologie.

La future supercar est presque là

YangWang profiter également du salon de Guangzhou pour présenter un second concept, cette fois-ci non pas d’un véhicule à proprement parler, mais d’une plateforme. Celle qui équipera les futures voitures les plus performantes de la marque. À commencer par sa U9. La particularité de cet ensemble châssis / batterie ?

Proposer une rigidité et une résistance à la torsion très importante (54,425 N-m/°). Des caractéristiques indispensables pour une voiture ultra-performante pour proposer une conduite plus sûre et plus performante. Il faut bien ça quand on dispose de plus de 1300 chevaux !

YangWang profite pour donner quelques chiffres qui rassureront peut-être les futurs clients alors que les supercars et hypercars électriques ne sont pas encore monnaie courante et que beaucoup de choses restent à inventer sur le segment. Et s’il fallait attendre le Tesla Roadster pour regarder sur la copie du voisin de classe, on n’aurait pas fini…

YangWang a donc mené ses tests et pour cela a utilisé plus de 100 véhicules d’essai rien que pour développer la plateforme de la supercar, testés dans quelques 96 exercices de sécurité. Et les tests sont encore actuellement en cours a précisé la marque.


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