L’année 2024 va être source de beaucoup de changements dans le petit monde des voitures électriques en France. Si la baisse des incitations gouvernementales peut nous faire craindre une chute des ventes du secteur, un grand nombre de nouveautés pourraient inverser la tendance.
Et il y en aura pour tout le monde : des grandes, des petites, des économiques, des luxueuses, des puissantes, des attendues et des surprises. Nous vous avons fait un petit résumé de tout ce qui nous attend. Nous avons trié la liste avec les modèles qui sont les plus attendus en premier.
Renault
Année faste pour Renault ! C’est en 2024 que la marque française va sévèrement muscler son jeu dans le domaine des voitures électriques.
Cela commencera fin février, avec la présentation de la très attendue Renault 5 E-Tech. Au programme, une batterie de 52 kWh pour 400 km d’autonomie WLTP, le tout avec un style très mignon et un prix d’accès promis sous les 25 000 euros. Sa commercialisation aura lieu en automne.
Notons aussi qu’une version sportive de la Renault 5 verra le jour. Ça se passera chez Alpine, et elle s’appellera A290. Moteurs plus puissants, liaisons au sol revues, bref, il devrait y avoir de quoi s’amuser. L’A290 sera présentée un peu plus tard que la Renault, et devrait être commercialisée fin 2024.
C’est également au printemps que le Scénic E-Tech arrivera en concessions. Les tarifs sont enfin connus en France : à partir de 39 990 euros pour la batterie de 60 kWh, qui offre une autonomie de 430 kilomètres WLTP. Le Tesla Model Y a trouvé à qui parler !
Ce n’est même pas fini : la version de série de la Renault 4 devrait être dévoilée à la fin de l’année. Il s’agira d’un SUV compact, rival du Peugeot E-2008, qui reprendra l’esprit néo-rétro de la Renault 5 en reprenant les grandes lignes de son ancêtre des années 70.
Enfin, une baisse des prix de la Mégane E-Tech semble imminent. Ici aussi, les tarifs en France ont été mis à jour, et affichent jusqu’à 4 500 euros de baisse !
Citroën
Grosse année également pour Citroën, qui lancera sa ë-C3 au printemps. Un modèle très attendu, avec son tarif de base à 23 300 euros (hors bonus) pour un équipement décent et une autonomie de 320 kilomètres WLTP grâce à une batterie LFP (lithium – fer – phosphate) de 44 kWh.
La marque française lancera au printemps aussi une version revue de son ë-Berlingo, avec une nouvelle batterie LFP de 50 kWh pouvant emmener le ludospace sur 320 km en une charge. Les tarifs ne sont pas encore connus, mais cette nouvelle batterie, plus économique que la précédente, pourrait laisser croire à une baisse des prix.
Enfin, Citroën présentera son ë-C3 Aircross, une version SUV de sa citadine qui pourra embarquer sept passagers. Il devrait reprendre les dessous de sa petite sœur, sans en savoir réellement plus. À suivre.
Peugeot
Décidément, le printemps sera chargé pour nos constructeurs français. C’est à cette période que Peugeot lancera son nouveau E-3008 dans une version dotée d’une batterie de 73 kWh, promettant 525 km d’autonomie WLTP — une autre batterie de 98 kWh, poussant l’autonomie à 700 km, arrivera en 2025. Les tarifs ne sont pas encore connus, mais pourraient être salés.
La marque profitera de 2024 pour présenter son E-5008, version plus familiale du E-3008, qui pourra accueillir sept personnes et plus de bagages que ce dernier. Son style devrait rester très proche, avec simplement un arrière beaucoup plus droit. Les motorisations et les batteries seront également reprises.
Le E-Rifter, clone du ë-Berlingo dont on vient de parler, sera aussi dans les starting-blocks. Même batterie, même autonomie, mais des tarifs qui pourraient grimper par rapport à son jumeau Citroën.
Nous sommes sans nouvelle de la E-408, qui reprendrait les dessous de la E-308 (batterie de 52 kWh, environ 400 km d’autonomie) ; peut-être verra-t-elle le jour dans le courant de l’année.
Tesla
Tesla, la marque star des voitures électriques, devrait faire évoluer ses deux modèles phares en 2024. Si la Tesla Model 3 a été rafraîchie (avec succès) en 2023, la version Performance a disparu du catalogue ; cela devrait être résolu dans le courant du premier trimestre.
Le Model Y ne sera pas en reste, et devrait lui aussi profiter d’une nouvelle version. La production devrait débuter mi-2024, d’abord à Shanghai (le privant donc de bonus en France) avant d’arriver ultérieurement à Berlin.
On attend aussi encore et toujours des nouvelles de la future Tesla abordable à 25 000 dollars que certains appellent la Model 2. Sera-t-elle présentée cette année ?
Mercedes-Benz
L’année 2024 sera électrique pour Mercedes-Benz. La marque va commencer par commercialiser ses EQA et EQB restylés, avec notamment des autonomies en progression (respectivement 556 km et 516 km WLTP), le tout avec un premier prix compatible avec le bonus électrique.
La marque allemande profitera également de 2024 pour lancer son énorme EQG, version électrique du Classe G. Il pourrait recevoir une nouvelle batterie semi-solide d’environ 100 kWh, et pourra également… tourner sur lui-même.
Enfin, on devrait pouvoir découvrir la version de série de la CLA électrique. Un modèle très attendu, rempli de nouvelles technologies
Au programme, une planche de bord quasiment remplie d’écrans, une architecture 800 volts et une consommation hyper basse annoncée à seulement 12 kWh/100 km, de quoi promettre une autonomie de 750 km WLTP. Prometteur !
Alfa Romeo
La mythique marque italienne, membre du tentaculaire groupe Stellantis (comme Peugeot, Citroën, DS, Opel, Fiat, Jeep et Lancia), va enfin passer à l’électrique. Son premier modèle ? Un SUV, bien évidemment, qui prendra le nom de Milano.
Peu d’infos, mais on sait qu’il s’agira d’un modèle compact basé sur la plateforme STLA Small qu’utilise par exemple la Peugeot E-208 ; il devrait donc lui aussi recevoir un moteur de 156 ch et une batterie de 52 kWh, de quoi lui garantir environ 400 km d’autonomie selon la norme WLTP. Rendez-vous en avril pour sa présentation.
Audi
Audi va peut-être enfin souffler en 2024. Après de (très) nombreux reports, son nouveau SUV électrique, le Q6 e-tron, devrait enfin arriver en concessions.
Ce dernier est important pour la marque, puisqu’il étrenne la nouvelle plateforme PPE du groupe Volkswagen. Au programme, architecture 800 volts pour des recharges éclairs et batteries de 100 kWh pour une autonomie maximale. Les nouveaux moteurs commencent à être produits, de quoi espérer une présentation en début d’année.
Suivra ensuite l’A6 e-tron. Comme son nom l’indique, il s’agira d’une berline 100 % électrique, elle aussi sur base PPE. Peu d’informations circulent à son propos, si ce n’est qu’une version Avant (break) sera aussi de la partie.
BMW
Après avoir présenté sa Série 5 électrique (baptisée i5) en 2023, BMW va logiquement proposer la version break en version 100 % électrique : l’i5 Touring fera donc ses grands débuts au printemps 2024.
La batterie de 81 kWh devrait être reprise, même s’il devrait manquer quelques kilomètres aux 582 km d’autonomie WLTP promis par la berline. La faute au plus grand coffre, certes plus pratique, mais qui impacte fatalement l’aérodynamisme.
L’actualité électrique débutera d’ailleurs un peu plus tôt dans l’année pour la marque, puisque le lancement de son iX2, version coupé du iX1, est imminent. Il sera disponible en version xDrive30 de 313 ch avec une batterie de 64,7 kWh, de quoi afficher une autonomie de 449 km WLTP. Comptez 59 900 euros minimum.
Un restylage de la BMW i4 serait aussi prévu, sans aucune information à ce sujet. Pour rappel, ce coupé 4 portes propose actuellement des batteries allant de 67 à 81 kWh, de quoi proposer entre 480 et 590 km ‘autonomie WLTP, tandis que la version la plus puissante propose 544 ch.
BYD
Un autre constructeur à trois lettres qui commence par un B, mais les similitudes s’arrêtent là : le chinois BYD va continuer son ascension en France en 2024 pour confirmer son statut de constructeur numéro 1 mondial de la voiture électrique.
Trois modèles pourraient ainsi débarquer chez nous. Commençons par le Seal U, un SUV de 4,78 mètres de long basé sur la berline Seal et concurrent frontal du Tesla Model Y. Deux batteries seront proposées, de 71,8 kWh ou 87 kWh, offrant respectivement 420 km et 500 km WLTP. Les estimations tablent sur un prix d’accès aux alentours des 50 000 euros.
Le Song L pourrait également faire le voyage. Le style est plus dynamique que le Seal U, avec une silhouette de SUV coupé, mais les motorisations et les batteries devraient être reprises. Les tarifs devraient donc être semblables.
Une chose est sûre : la Seagull arrivera en France en 2024. La petite citadine de 3,78 mètres de long est un véritable carton en Chine et pourrait faire de même chez nous. Deux batteries de 30 kWh et 39 kWh (autonomies estimées entre 250 et 350 km WLTP) sont proposées, à des prix qu’on pourrait imaginer tourner autour des 20 000 à 25 000 euros, même si sa fabrication en Chine la rendra incompatible avec le bonus écologique. Réponse au cours du second semestre de 2024.
Cupra
Cupra, la marque espagnole du groupe Volkswagen, s’apprête à sortir son deuxième modèle électrique après la Born. Il s’agira du Tavascan, un SUV coupé cousin des Volkswagen ID.5, Audi Q4 e-tron Sportback ou Skoda Enyaq Coupé.
Au programme, deux motorisations : une propulsion de 285 ch et une 4 roues motrices de 340 ch, de quoi garantir respectivement 550 km et 520 km d’autonomie WLTP via une batterie de 77 kWh.
Dacia
Fabrication en Chine oblige, la Dacia Spring, pourtant une des meilleures ventes de voitures électriques en France en 2023, a perdu son bonus cette année. La marque a réagi en baissant son prix de 2 400 euros, et prépare la riposte pour septembre.
La petite Spring aura en effet droit à un important restylage, la modernisant aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Ses caractéristiques techniques devraient rester plus ou moins inchangées, avec les mêmes moteurs de 45 ch et 65 ch ; seule la batterie pourrait gagner quelques kWh pour lui faire tutoyer les 250 km WLTP.
Le prix devrait rester sous les 20 000 euros. Ces changements seront-ils suffisants face à la Citroën ë-C3 ?
DS Automobiles
Après une année 2023 morose, DS, la marque premium française du groupe Stellantis, compte bien se relancer en 2024.
Elle y présentera ainsi son nouveau vaisseau amiral, qui pourrait s’appeler DS 8. Il reprendra la plateforme STLA Medium inaugurée par les Peugeot E-3008 et E-5008, mais ne retiendrait que la grosse batterie de 98 kWh. Quant au style, il devrait reprendre les grandes lignes du concept Aero Sport Lounge de 2020.
En parallèle, une version 100 % électrique de la DS 4 verra le jour. Il s’agira, comme pour la Peugeot E-308, d’une électrification de la voiture, avec l’arrivée d’une batterie de 52 kWh pour une autonomie d’environ 400 km. Reste la question du prix : la 308 électrique n’est pas donnée, avec un tarif d’accès à 42 590 euros ; cette DS 4 électrique sera sans doute encore au-dessus.
Fiat
Fiat est sur une bonne lancée. Après avoir lancé sa citadine 500e (avec succès), sa familiale 600e et sa Topolino sans permis, la marque commercialisera fin 2024 sa Pandina, version électrique de sa cultissime Panda. Elle reprendra la plateforme Smart Car et les caractéristiques techniques de la Citroën ë-C3, promettant des prix contenus.
Enfin, le directeur de la marque l’a annoncé : la 600e va recevoir la griffe Abarth ! Le SUV compact rejoindrait donc l’Abarth 500e dans le cercle des électriques rigolotes. Il pourrait même recevoir quatre roues motrices via l’ajout d’un petit moteur sur l’essieu arrière. À confirmer.
Ford
Pour 2024, Ford va enfin donner de la compagnie à sa Mustang Mach-E, seule voiture électrique en vente en Europe actuellement. L’Explorer va ainsi la rejoindre et tenter de gagner des parts de marché. Pour rappel, ce SUV familial de 4,50 m de long repose sur la plateforme MEB du groupe Volkswagen, utilisée notamment par le VW ID.4 ou le Skoda Enyaq.
On devrait donc retrouver deux batteries de 60 et 77 kWh, pouvant faire dépasser à l’Explorer la barre des 500 km d’autonomie WLTP. Les tarifs ne sont pas encore connus, mais la voiture arrivera dans le second semestre 2024 après plusieurs reports.
Hyundai
Hyundai fera le grand écart en 2024. D’un côté, il va sortir le tout petit Casper en version 100 % électrique, annoncé comme très abordable. Il devrait récupérer une petite batterie de 35 kWh, de quoi pouvoir lui faire parcourir environ 200 km avec une charge.
De l’autre, il devrait également présenter son Ioniq 7, un énorme SUV cousin du Kia EV9. Il devrait donc récupérer les deux batteries de 76,1 kWh ou 99,8 kWh et proposer une autonomie proche des 541 km WLTP du Kia. Les 73 000 euros demandés par l’EV9 donnent une bonne estimation du prix attendu par le Ioniq 7 !
Jeep
Jeep a frappé fort avec sa première voiture électrique, puisque son Avenger a raflé le titre de la voiture de l’année 2023 ! Pour 2024, la marque prévoit de lui greffer un second moteur électrique sur l’essieu arrière pour le transformer en 4×4.
Si vous avez bien suivi, il s’agira du même système que l’Abarth 600e. Ni date de lancement ni tarifs n’ont été annoncés.
Kia
Kia devrait la jouer tranquille pour 2024 au niveau des voitures électriques. La marque coréenne devrait ainsi se « contenter » de lancer en Europe son EV3, dont le concept a été présenté en octobre 2023.
Il s’agira d’un SUV compact (environ 4,40 m de long) aux faux airs de son grand frère, l’EV9, lancé en 2023. Sa fiche technique est totalement inconnue. Cet EV3 sera lancé durant le second semestre 2024 et remplacera le Soul EV, qui vient de disparaître de la gamme.
Lancia
Lancia revient des morts ! Alors que la marque comatait en ne proposant qu’un seul modèle en Italie, Stellantis (toujours lui) a décidé de lui redonner une chance. Le premier modèle, une nouvelle génération de l’Ypsilon, la citadine de la marque, arrivera en février 2024.
Elle reprendra tous les dessous de la Peugeot E-208, en ajoutant une touche de luxe « à l’italienne » (?). Il faudra donc compter, encore une fois, sur un moteur de 156 ch alimenté par une batterie de 52 kWh pour une autonomie d’environ 400 km. Les prix ne sont pas encore connus, mais devraient être corsés.
MG
Après avoir bousculé le marché français des voitures électriques en 2023 avec sa MG4, le constructeur chinois MG va profiter de 2024 pour nous faire rêver avec l’arrivée de son Cyberster. La marque renoue donc avec son histoire avec un nouveau cabriolet, ici bien évidemment en version électrique.
Deux versions devraient être proposées : une propulsion de 314 ch et une version 4 roues motrices à deux moteurs (204 ch à l’avant et 340 ch à l’arrière), pour des prix débutants aux alentours des 60 000 euros. Ni les batteries ni l’autonomie n’ont été dévoilées, mais on devrait en savoir plus d’ici cet été.
Mini
Ça y est : Mini se lance à corps perdu dans l’électrique. Les tarifs sont déjà connus, avec un tarif d’accès fixé à 34 000 euros pour la Cooper E avec un moteur de 184 ch alimenté par une batterie de 40,7 kWh, autorisant une autonomie de 305 km WLTP. La Cooper SE démarre à 38 000 euros, mais elle est plus puissante (218 ch) et possède une plus grande batterie (54,2 kWh, soit 402 km WLTP).
Ce n’est pas fini : le Countryman la rejoint aussi ! Le SUV familial grandit beaucoup (+ 13 cm, soit 4,43 m), et se voit greffer une batterie de 66 kWh — la même que celle du BMW iX1. Deux versions sont disponibles : une traction de 204 ch et une version intégrale de 313 ch, pour des autonomies respectives de 462 et 433 km WLTP. Comptez 44 000 euros minimum.
Pour couronner le tout, un troisième modèle sera présenté en 2024. Il s’agira de l’Aceman, un petit SUV inédit, qui devrait reprendre plateforme, batteries et moteurs de la Mini Cooper. Rendez-vous au printemps pour la version de série.
Opel
Revenons chez Stellantis avec Opel. La marque allemande devrait profiter de 2024 pour offrir une descendance à son SUV compact, le Crossland, dans une version bien évidemment électrique.
Les premières photos espion vendent la mèche : il s’agira d’une adaptation du Citroën ë-C3 Aircross dont on parlait plus haut. Les sept places et les tarifs serrés devraient donc être de la partie.
Porsche
Mêmes causes, mêmes conséquences que pour l’Audi Q6 e-tron : Porsche va peut-être bien finir par sortir son Macan électrique. Étant également basé sur la plateforme PPE, il a aussi subi des retards, mais son développement prend fin. La preuve, on est même déjà fait un tour dedans.
2024 sera aussi l’année d’un rafraîchissement pour le Taycan, la berline électrique de la marque (et accessoirement première Porsche électrique). Aucune info n’a fuité, même si une version encore plus performante que la Turbo S serait dans les cartons — un modèle de pré-série a d’ailleurs pulvérisé le record de la Tesla Model S Plaid sur le Nürburgring.
Skoda
Après avoir mis à jour avec succès son Enyaq en 2023, Skoda profitera de 2024 pour lancer une nouvelle voiture électrique. Elle s’appellera Elroq, et ce sera (bien entendu) un SUV familial.
L’Elroq sera présenté à la fin de l’année, et sera le fer de lance d’une nouvelle génération de Skoda électriques. Il mesurera 4,50 m de long et s’inspirera dans les grandes lignes du dessin du concept Vision 7S de 2022.
Volkswagen
2023 a été dure pour les voitures électriques de Volkswagen. 2024 pourrait lui faire reprendre quelques couleurs.
Ainsi, l’ID.7, la grande berline électrique de la marque, sera rejointe par une version break — pardon, Tourer. Ce dernier reprendra les dessous de la berline (moteur de 286 ch, batteries de 77 kWh et 86 kWh), tout en proposant un coffre plus volumineux.
De bon côté, le merveilleux ID. Buzz sera rejoint par deux nouvelles versions. Une version (encore plus) longue arrivera pour proposer sept places, et en profitera pour récupérer le moteur de l’ID.7 et une batterie de 85 kWh.
Vous en voulez encore plus ? Ok, sachez que le van électrique aura également droit à une version GTX à 4 roues motrices de 339 ch ! Avec un 0 à 100 km/h effectué en 6,4 s, il risque de surprendre pas mal de monde aux démarrages.
Ces deux lancements seront de niche, soyons honnêtes. Ce qui risque de faire bouger les choses, ce sont les très importantes baisses de tarifs sur l’ID.3 et l’ID.7. Quant aux ID.4 et ID.5, non seulement ils coûtent jusqu’à 15 000 euros de moins, mais ils profitent en outre du nouveau moteur du groupe !
Il faudra en revanche encore attendre un an avant de profiter de la très attendue ID.2 à 25 000 euros.
Quelques surprises chinoises ?
Rentrons désormais dans l’hypothétique. Peut-être verrons-nous arriver cette année des constructeurs chinois en France ? Deux marques nous viennent en tête : Polestar et Zeekr, qui commercialisent déjà leurs modèles dans plusieurs marchés d’Europe, mais qui nous boudent.
Pour Polestar, un stupide procès avec Citroën avait empêché la marque du groupe Geely d’arriver chez nous. Ce procès est terminé et rien n’empêche à présent la marque d’arriver avec sa Polestar 2, une berline électrique, et son tout nouveau Polestar 3, un grand SUV cousin du nouveau Volvo EX90 (qui devrait arriver en 2025).
Concernant Zeekr, la marque chinoise (elle aussi du groupe Geely) vient d’entamer la commercialisation de sa 001, un mix entre une berline et un break, dans les pays nordiques, tandis que le Zeekr X, un crossover compact, va très bientôt arriver. Enfin, la Zeekr 007 vient d’être présentée ; si son arrivée en Europe n’a pas encore été confirmée, cette berline électrique semble absolument remarquable et il nous tarde de la découvrir. Zeekr arrivera justement en France, mais on ne sait pas encore si c’est pour 2024 ou 2025.
Enfin, d’autres marques un peu moins connues pourraient également pointer le bout de leurs nez. On pense par exemple à Xpeng, HiPhi, Exeed ou Li Auto. Notons cependant que, tant que ces voitures chinoises ne seront pas fabriquées en Europe, elles ne pourront pas prétendre au bonus écologique français !
Bref, vous l’aurez compris : une avalanche de nouvelles voitures électriques nous attend dans les prochains mois. Les prochains chiffres de vente vont être passionnants à suivre pour savoir quels constructeurs tirent leurs épingles du jeu…
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